Gitega, le 31 mars 2022 (Net Press). Une personne a trouvé la mort et une autre a été blessée dans la soirée de ce mercredi 30 mars, dans un accident de roulage survenu sur la colline Nyamugari, de la commune de Giheta, en province de Gitega, la capitale politique située au Centre du pays.
Des sources sur place affirment que trois véhicules se sont rentrés en collusion, ce qui a fait que la circulation routière sur l’axe Bugarama et Gitega soit momentanément perturbée suite à cet accident. N.R.
Burundi – Energie
La centrale hydro-électrique de la Rusizi II aux arrêts ce weekend !
Bukavu, le 31 mars 2022 (Net Press) . Dans une correspondance adressée à partir de Bukavu, à l’Est de la Rd Congo, aux directeurs généraux de la Regideso du Burundi, de la société nationale de l’électricité à Kinshasa–Gombe en Rdc et de l’Eucl de Kigali au Rwanda, le directeur général de la société internationale de l’électricité dans les pays des grands Lacs, (Sinelac), indique que la centrale hydro-électrique de la Rusizi2 sera aux arrêts du 2 au 3 avril 2022.
Comme l’on peut lire dans cette correspondance copiée à Kigali, à Kinshasa et à Gitega, le patron de la Sinelac indique que cet arrêt intervient dans le cadre de la suite de l’exécution des travaux de réhabilitation des vannes de garde à la centrale hydroélectrique de la Rusizi 2 et en prévision des travaux préliminaires visant à la sécurisation des ouvrages aval nécessaires pour le remontage du groupe 2 en cours de réhabilitation.
La Société internationale de l’électricité dans les pays des grands Lacs (Sinelac) demande aux directeurs généraux des trois pays de prendre des dispositions nécessaires en avance suite à cet arrêt. N.R.
Burundi - Economie
Des commerçants de lait dans le quartier Kanyosha se lamentent …
Bujumbura, le 31 mars 2022 (Net Press). La population de cette localité dit que le prix du lait a sensiblement augmenté car un litre est passé de 1600 Fbu à 2000 Fbu et disent que beaucoup d’entre eux ont diminué la quantité à consommer. Ce sont les propos de ceux qui sont abonnés mensuellement.
Les commerçants disent que cette hausse s’explique par l’augmentation des frais de déplacement suite à la mesure prise dernièrement, interdisant les vélos de circuler dans plusieurs localités de la ville de Bujumbura. Ils renchérissent que le déplacement vient de passer de 2000 Fbu à 3000 Fbu, voire à 5000 Fbu en fonction de la provenance du lait. Ils disent qu’ils travaillent à perte, d’où certains commerçants du lait ont abandonné cette activité.
Gervais Ndirakobuca, le ministre de l’intérieur, du développement communautaire et de la sécurité publique, lui, demande plutôt à ceux qui vendent le lait de s’ajuster car, à ses yeux, il ne comprend pas pourquoi il y a hausse généralisée du prix du lait alors qu’il y a des quartiers qui sont proches du lieu d’approvisionnement. Il a demandé à ceux qui exercent ce commerce de s’organiser afin de louer des véhicules qui récupèrent le lait à l’endroit où ces vélos échouent. Il l’a déclaré lors d’un point de presse de ce mercredi 30 mars quand il a démenti les rumeurs en rapport avec la délimitation autour de la décision d’extension du périmètre interdit d’accès aux engins roulants en mairie de Bujumbura. N.B.
Burundi – Economie
« Journée de grâce pour le payement d’impôt foncier à la mairie », dixit Candide Kazatsa
Bujumbura, le 31 mars 2022 (Net Press). Ce sont des propos de la chargée de la communication en mairie de Bujumbura, Candide Kazatsa, interviewée par la rédaction ce jeudi 31 mars 2022. Elle a fait savoir que la date limite de payer cet impôt est fixé au 30 mars de chaque année.
Cette dame annonce qu’à partir du 1er avril, pour ceux qui n’auront pas déclaré leur impôt foncier, s’ajoutera 10% du montant dû avec 1% par mois de retard. La pénalité sera de 50% d’impôt foncier à partir du 1er mai et une fois qu’il ne parvient pas à payer dans le même mois, il s’ajoutera de 10%.
Candide Kazatsa a ajouté que les Burundais, petit à petit, s’habituent à payer l’impôt et demande à ceux qui paient cet impôt de le faire dans les meilleurs délais afin d’éviter des pénalités de retard car les Burundais aiment la dernière minute alors que la mairie ne se réjouit pas des amendes. Il faut que le civisme fiscal comme devoir de tout citoyen entre dans les esprits des Burundais.
A la question de savoir l’effectif des nouveaux déclarants, comparativement aux années antérieures, Candide Kazatsa a répondu que l’année passée, les nouvelles parcelles se sont élevées à 2243 au moment où jusqu’à ce lundi 28 mars, la mairie a enregistré 5264 nouvelles parcelles.
Elle a indiqué qu’il y a eu beaucoup de déclarations cette année suite à une large sensibilisation, suite aussi à l’implication des administratifs sans oublier une mesure prise de livrer des documents administratifs, moyennant les reçus de paiement d’impôt.
Candide Kazatsa a déclaré que les chiffres exacts ne sont pas encore prêts suite au grand nombre de dossiers qui se présentent à la dernière minute où elle indique par exemple que les chiffres de lundi sont au nombre de 291dossiers et chaque dossier peut comporter 3 déclarations, voire plus. Elle a ajouté que les déclarations jusqu’à ce vendredi derniers étaient au nombre total de 54.338 déclarations sans ajouter les dossiers reçus à partir de lundi qu’on est en train de traiter et ceux qui viennent à la dernière minute qui sont aussi nombreux. N.B.
Burundi - Transport
Les passagers des bus transport urbain désespérés s’en remettent au Seigneur Jésus- Christ
Bujumbura, le 31 mars 2022 (Net Press). Nous sommes aux quartiers nord de la capitale économique, précisément en zones Kamenge, Cibitoke et Gihosha. Il est 7hoo, des gens affluent pour s’embarquer dans les bus pour aller regagner le centre-ville de Bujumbura. Les passagers des bus de transport urbain se plaignent qu’avant de « prendre le bus Trans-ville, on se met dans les mains du Seigneur Jésus Christ pour s’en sortir sain et sauf ».
Un passager qui a requis l’anonymat rencontré à l’arrêt bus de Cibitoke, à un endroit appelé « transversale », brosse les défis qui émaillent le transport inter urbain de Bujumbura. « Parfois, les conducteurs des bus sont arrogants envers les passagers. Les bus, les chauffeurs et leur aide sont soumis à des conditions d’hygiène déplorable » et d’ajouter « Nous sommes soumis à des démangeaisons des punaises qui ont comme abri les sièges des bus ».
Un autre passager rencontré à l’arrêt bus de Kamenge, à un endroit appelé « Terminus », se dit préoccupé par le mauvais comportement des chauffeurs de bus. Lorsqu’ils terminent leur travail tard dans la nuit, « ils s’adonnent à la consommation des stupéfiants, rentrent tardivement, ils se lèvent très top le matin ». Et d’ajouter « Ces comportements se répercutent sur le transport des passagers, en l’occurrence la somnolence sur le volant et les accidents qui s’en suivent.
Nous sommes dans les parkings des bus qui desservent les zones de Nyakabiga, de Buyenzi, de Bwiza et de Musaga, respectivement au centre et au sud de la capitale économique. S’embarquer dans des minibus vétustés est un calvaire pour les passagers de ces localités. Ces engins sont soumis aux crevaisons incessantes des pneus, les sièges sales, usés et parfois déchirent et salissent les vêtements de ceux qui s’y embarquent. Ce qui étonne beaucoup plus les passagers, c’est que ces bus sont en ordre avec le contrôle technique, ce qui laisse croire à des magouilles au niveau de l’office de transport en commune, Otraco, qui atteste que le véhicule est en bon état.
Nos interlocuteurs se convergent sur la retouche du transport urbain de la ville de Bujumbura par le ministère ayant le transport dans ses attributions, en l’occurrence le retrait en circulation de tels bus, couplé de l’introduction des bus neufs et modernisés qui répondent aux normes de transport international, la mise en place du code et déontologie du transport en commun dans la ville de Bujumbura et sa sensibilisation. N.R.
Burundi - Education
15 écoles choisies dans 5 régions soutenues par la coalition éducation pour tous Bafashebige
Bujumbura, le 31 mars 2022 (Net Press) . C’est une déclaration de la coordonnatrice du projet Bafashebige, Denise Kandondo, sur le lancement officiel des activités du projet « solutions numériques au service de l’éducation de base au Burundi ».
Denise Kandondo dit que pour la réussite et la durabilité du projet, ils informent, mais également, travaillent avec le ministère ayant l’éducation dans ses attributions, sans oublier les partenaires techniques et financiers, notamment dans le travail de sensibilisation, de plaidoirie et de formation.
Denise Kandondo indique que sa coalition va attribuer des outils à 15 écoles pilotes choisies à travers les 5 régions. Elle va soutenir et accompagner les formations à trouver ces outils qui vont faciliter l’apprentissage ou le renforcement des capacités des enseignants. Bafashebige va également sensibiliser toutes les parties prenantes pour s’approprier de ces initiatives. A propos du problème d’électricité, Mme Kandondo a fait savoir que ce problème ne concerne pas uniquement le seul ministère et qu’avec la conjugaison des efforts, la difficulté sera contournée. N.B.
Burundi - Santé
La découverte des premiers cas de Covid-19 au Burundi, deux ans déjà !
Bujumbura, le 31 mars 2022 (Net Press) . A l’occasion de deux ans de la découverte des premiers cas de Covid-19 au Burundi, la représentation de l’organisation mondiale de la santé au Burundi (Oms), a sorti une déclaration signée en date du 31 mars par le chargé de la communication de cet organisme onusien, Abd Razzack SAIZONOU, qui dit que malgré la lueur d’espoir et avec la diminution importante du nombre de nouveaux cas, la communauté burundaise ne doit pas baisser la garde.
Abd Razzack trouve que depuis le 31 mars 2020 au 31 mars 2022, déjà deux ans que le Burundi a officiellement enregistré ces premiers cas de Covid-19. Au nombre de deux, ces cas déclarés par les autorités du pays concernaient deux Burundais revenant respectivement du Rwanda et de Dubaï. Le 2 avril 2020, un autre cas positif a été confirmé, une femme de 26 ans. Les trois cas officiels ont été révélés par le ministère de la santé publique et de la lutte contre le Sida pendant que, plusieurs semaines avant, certaines Ong’s et établissements sanitaires locaux s’inquiétaient d’un manque de prévention et de moyens de dépistage.
A noter que depuis l’apparition de la Covid-19 au Burundi et ce, jusqu’au 28 mars 2022, un million quatre cent cinquante-six mille deux cent trente-trois (1.456.233) personnes ont été dépistées. Parmi celles-ci, 38.482 personnes ont été testées positives au SARS-COV2 et 38.296 sont guéries. Et l’Oms déplore la mort de quinze personnes due à la Covid-19.
Avec ce chiffre, le Burundi fait figure des pays où le taux de létalité est resté faible (0,04 %). Ceci, en raison des mesures de riposte qui ont été prises, surtout au niveau de la prévention. Selon Dr Jean-Claude Bizimana, directeur du centre des opérations d’urgence de santé publique (COUSP), le gouvernement burundais a entrepris beaucoup d’initiatives afin de lutter contre cette maladie. La première initiative est celle du chef de l’Etat burundais qui a initié la campagne dénommée « Ndakira, Sinandura kandi sinandukiza Covid-19 » (Je guéris, je ne suis pas contaminé et je ne contamine pas, Ndlr). Cette campagne a été importante car la population avait peur de voir ou de savoir si quelqu’un a attrapé la Covid-19.
Selon ce communiqué, depuis le début de cette campagne, beaucoup de gens ont changé leur comportement. Grâce à ce slogan, une personne qui attrape la Covid-19, ne doit pas perdre espoir. Elle est plutôt appelée à consulter le médecin et se faire dépister. Si une personne est testée positive à la Covid-19, elle commence le traitement immédiatement. C’est pourquoi beaucoup de gens sont guéris car ils ont consulté les médecins dans les meilleurs délais. Pour ne pas attraper la maladie ou ne pas contaminer les autres, les gens devraient suivre ou respecter strictement les mesures barrières contre la Covid-19. Ces mesures barrières permettent de limiter la propagation de la maladie.
Toujours selon Dr Bizimana, l’autre initiative du gouvernement est le dépistage et le traitement gratuits. Le ministère en charge de la santé publique a également mis en place des équipes d’intervention rapides. Au début de l’apparition de la pandémie de la Covid-19, si une personne est testée positive, une équipe d’intervention rapide se rendait directement à son domicile pour le soigner et dépister les autres qui partagent le même toit avec lui. Au fur et à mesure que la pandémie s’est multipliée, le gouvernement a mis en place des sites de dépistage afin de faciliter cette opération de prévention.
Le gouvernement a également mis en place, avec l’appui des partenaires, le programme de dépistage massif des élèves vivant dans les internats à leur retour à l’école après les vacances et de leurs enseignants. Cela permettait aux élèves de ne pas se contaminer réciproquement et de prévenir les épidémies. Cependant, contrairement à beaucoup de pays sur le continent africain où les vaccins ont été admis, il a fallu attendre le mois d’octobre 2021 pour que le Burundi reçoive ses premières doses de vaccins. Le premier vaccin a été octroyé par la République populaire de Chine (Sinopharm), le 14 octobre 2021. Le deuxième vaccin de type Johnson &Johnson, a été acquis à travers l’initiative AVAT au mois de novembre 2021. Les premières personnes ont été vaccinées le 18 octobre 2021. Au Burundi, la vaccination a été décrétée volontaire. Jusqu’au 28 mars 2022, 10.819 personnes ont déjà été vaccines, dont 10. 260 personnes complètement vaccinées. Sept mille deux cent vingt-huit (8457) personnes ont déjà bénéficié du vaccin Johnson and Johnson et 2.362 ont déjà été vaccinés au Sinopharm. La vaccination continue pour toute personne qui en a besoin.
Et pour permettre à toute la population désireuse d’y avoir accès et par conséquent renforcer son arsenal de lutte contre la pandémie, le Burundi a validé, avec l’appui technique et financier de l’OMS, son plan national de déploiement de vaccination. Ce plan prévoit l’ouverture de 103 sites de vaccination sur toute l’étendue du territoire. Ce plan qui servira désormais de boussole pour tous les intervenants engagés dans la réponse contre le Covid-19 au Burundi est, pour le Représentant de l’OMS, Dr Xavier CRESPIN, « une importante étape pour le pays ». Il devrait guider toutes les interventions contribuant à l’augmentation de la couverture vaccinale et à l’atteinte de l’objectif global de contrôle de cette pandémie d’ici la mi-2022 ».
Dr Jean-Claude Bizimana, au front line de la riposte, rappelle à la population que les cas de la Covid-19 ont diminué mais la maladie est toujours là. C’est pourquoi il appelle les communautés à continuer de respecter scrupuleusement les mesures barrières contre la pandémie. Se laver rigoureusement les mains souvent avec de l’eau propre au savon permettra aussi d’éviter d’autres maladies des mains sales. Dans ce même communiqué, Abd Razzack dit que l’OMS continue à soutenir le Burundi à généraliser l’adhésion à la vaccination contre la COVID-19, ce qui devrait limiter l’émergence de variants, au même titre que le renforcement de la surveillance et des capacités de séquençage génomique, l’augmentation du dépistage pour faciliter la détection précoce et la riposte aux foyers de cas. L’OMS continue aussi à soutenir les efforts d’adhésion aux mesures sociales et de santé publique jusqu’à ce que la pandémie soit maîtrisée. N.R.