Bujumbura, le 1er avril 2022 (Net Press) . C’était aux environs 13h, à côté du mur de la banque de crédit de Bujumbura, Bcb, au centre-ville Bujumbura, quand une mère enceinte, qui vit du commerce ambulant, vendait des babouches. Elle a été attrapée par un policier et il s’est mis à la frapper. La victime est restée immobile pendant un moment, ce qui a fait dire à ceux qui ont assisté à la scène macabre que la pauvre femme a perdu connaissance.
Les femmes qui exerçaient le commerce à cet endroit se sont vite regroupées et ont encerclé le policier en l’obligeant de conduire la femme à l’hôpital. Les autres policiers sont intervenus et sont restés-là jusqu’à ce que la femme se réveille.
Les femmes vendeuses persistent et signent qu’elles mourront dans la rue au lieu de voir leurs enfants mourir par manque de nourriture. Elles disent qu’elles ont entendu et intériorisé l’appel du maire de la ville mais tant que leur pouvoir d’achat ne leur permette pas de s’installer ailleurs, elles devront pratiquer le commerce ambulant dans la rue pour chercher quoi mettre sous la dent. L’une d’entre elles demande à la mairie de ré ouvrir le lieu-dit « Le Grenier », situé à l’ancien marché central de Bujumbura, pour qu’elles aussi aient une place pour trouver la nourriture de leurs enfants, sinon, elles vont mourir dans la rue, ont-elles déclaré sans rire.
C’est au moment où, lors d’une conférence publique du maire de la ville, il y a quelques mois en commune Mukaza, il avait expliqué que ces vendeuses doivent quitter le lieu et que sinon, la police allait saisir leurs marchandises, tout en s’opposant farouchement au traitement cruel, inhumain et dégradant que pourrait commettre la police à l’endroit de ces femmes commerçantes. N.B.
Burundi – Politique
Le Burundi se prépare à présider aux destinées de la Communauté de l’Afrique de l’Est
Bujumbura, le 1er avril 2022 (Net Press). Un atelier stratégique de haut niveau a été officiellement ouvert ce vendredi 1er avril par le président de la République, Evariste Ndayishimiye, pour évaluer les enjeux liés à la présidence des pays de la communauté de l’Afrique de l’Est par le Burundi.
D’après les informations à notre disposition, il s’agit de l’évaluation du pas déjà franchi depuis l’intégration de notre pays au sein de cette communauté. Certains experts évoquent déjà l’accès de notre pays à l’internet, surtout qu’actuellement, avec le covid-19, la plupart des réunions entre les pays se font par visioconférence.
L’on saura également que le Burundi devra voir comment intégrer le français parmi les langues de travail, aux côtés de l’anglais et du kiswahili, surtout avec la récente intégration de la République démocratique du Congo. Plusieurs burundais élus au sein de cette communauté ont toujours signalé que l’absence du français comme langue de travail a toujours été un handicap pour l’accès de nos compatriotes à beaucoup d’opportunités offertes par l’Eac. J.M.
Burundi - Politique
La commune de Giteranyi se dote d’une nouvelle administratrice
Muyinga, le 1er avril 2022 (Net Press). La commune de Giteranyi, en province de Muyinga, au Nord-est du pays, vient de se doter d’une nouvelle administratrice, en la personne de Floride Nduwayezu, à l’issue du vote des membres du conseil communal tenu ce jeudi 31 mars.
Elle vient de remplacer à ce poste Janvier Ndagijimana suspendu de ses fonctions pour insubordination dans les affaires de la commune et le non-respect de la hiérarchie, une décision prise par le ministre de l’intérieur, de la sécurité publique et du développement communautaire, Gervais Ndirakobuca.
Pour rappel, cette nouvelle autorité, qui a raflé presque la totalité des voix exprimées au cours du vote, n’est pas novice dans de telles fonctions. Elle avait été à la tête de cette même commune sous la troisième législature de l’ancien président de la République, feu Pierre Nkurunziza, de 2015 -2020. N.R.
Burundi - Tanzanie - Economie
Le gaz tanzanien : Une opportunité pour le Burundi
Gitega, le 1er avril 2022 (Net Press). Au moment où l’Europe occidentale cherche un nouveau partenariat de fourniture du gaz, suite à l’invasion de l’Ukraine par la Russie, la Tanzanie découvre sur son sol 57.000 milliards de Km3, une aubaine pour le Burundi, pays voisin.
Le gaz naturel tanzanien pourrait offrir un bilan environnemental très favorable dans la production d’électricité du Burundi, un petit pays de l’Afrique de l’est qui éprouve un manque criant de l’électricité fournie par la Régie de distribution de l’eau et de l’électricité (Regideso). L’on se souviendra que cette entreprise étatique est l’unique entreprise qui garde le monopole de cette distribution malgré d’énormes difficultés auxquelles elle fait face, dont les installations électriques vétustes.
Le gaz naturel est habituellement utilisé comme combustible dans la production de chaleur pour la cuisson ou le chauffage. Le Burundi pourrait en profiter pour diversifier ses ressources énergétiques car, selon des sources concordantes, dans l’avenir, suite aux mesures d’interdiction des engins roulants dans certains coins de la ville de Bujumbura, le charbon qu’utilisait une bonne partie des citadins verra son prix augmenter de façon exponentielle. N.R.
Burundi - Economie
La pénurie du carburant devient un casse-tête chinois en mairie de Bujumbura
Bujumbura, le 1er avril 2022 (Net Press) . Les propriétaires des voitures que notre rédaction a rencontrés à la station se trouvant en zone Rohero, en face su siège de l’office du thé du Burundi, Otb, demandent au ministère ayant l’hydrocarbure dans ses attributions de trouver une solution à ce problème de manque de carburant qui vient de se rééditer en moins d’un mois. Certains disent qu’ils attendent avec l’incertitude d’être servis au regard des files de voitures qui sont entassées devant ladite station.
Le problème devient plus complexe dans le quartier Kanyosha, de la commune urbaine de Muha, toujours en mairie de Bujumbura la capitale économique. En effet, au moment où l’on était habitué à des foules de gens en ville qui attendent les bus pour rentrer, c’est actuellement l’inverse car les citadins étaient entassés dans ce quartier, en attendant de se rendre au travail.
Ce vendredi, le 1er avril 2022, la police était là pour règlementer le mode de déplacement vers la ville et nous apprenons qu’il y a des gens qui sont montés à bord des bus vers 10 heures. Les passagers ont témoigné qu’hier soir, jusqu’à 22 heures, le travail des convoyeurs était assuré par le service de l’ordre.
Un chauffeur de bus a dit à ses passagers qu’après cette course, il va garer le véhicule suite au manque du carburant. Il a expliqué avec humour que cette pénurie est liée à la guerre de l’Ukraine, même s’il y a un fond de vérité. Sur les stations de Kanyosha et Kinindo, toujours au Sud de la mairie, les pompistes contactés par la rédaction disent qu’ils viennent de passer une semaine sans être approvisionnés en carburant et ajoutent qu’ils attendent, mais ne savent pas quand ils auront ce produit.
Signalons que le président de la République, Evariste ndayishimiye, lors d’une prière du dernier jeudi du mois de mars, a fait savoir que le Burundi s’est retenu de revoir à la hausse le prix du carburant au moment où le prix continue à monter au niveau mondial. Il a fait savoir que le prix du baril a presque doublé et les autres produits de première nécessité montent par conséquent dans ces pays. Il a demandé aux Burundais de ne pas revoir à la hausse les prix des produits de première nécessité car cela risque d’entraîner des conséquences néfastes sur la production.
L’on rappellera enfin que le Japon vient d’octroyer au Burundi un don de carburant de 3,5 millions de dollars américains, ce qui pourrait réanimer l’économie et la circulation routière dans notre pays. Mais là aussi, suite aux événements de l’Ukraine, le carburant risque d’arriver au Burundi avec un prix déjà revu à la hausse au niveau international, ce qui ne changerait rien pour une partie des automobilistes qui préfèrent que le prix soit revu à la hausse, pourvu qu’il y ait du carburant dans les différentes stations. N.B.
Burundi - Médias
Reporters sans Frontières, une ONG de défense des médias, salue un nouveau signal positif envoyé par Gitega, mais …..
Nairobi, le 1er avril 2022 (Net Press). Le régulateur burundais des médias a annoncé, le mercredi 29 mars 2022, la « réouverture » de la radio britannique BBC, une décision saluée par Reporters sans frontières, une Ong de défense des médias qui estime qu’il s’agit d’un signal positif de Gitega même si l’organisation prévient : « Ce sont des progrès lents et limités », en rappelant qu’il a fallu plus d’une année entre le discours du président Evariste Ndayishimiye et la levée des sanctions contre la BBC.
Officiellement, le Conseil national de la communication (CNC) avait suspendu la diffusion le 4 mai 2018 de la BBC et de la radio américaine VOA pour « manquements à la loi régissant la presse et à la déontologie », avant de retirer son autorisation d’exploitation à la radio britannique l’année suivante, malgré ses protestations.
Signature d’une charte
Jusqu’ici, seules deux des quatre radios télévisions indépendantes du Burundi détruites par les forces de l’ordre en 2015 ont pu reprendre leurs émissions. Mais elles ont dû signer une charte qui limite leur liberté de parole. Le Conseil national de la communication avait, dans un premier temps, présenté pour signature à la radio britannique un texte proche de cette charte. « Inacceptable » pour la BCC. De longues négociations se sont donc engagées entre les deux parties. Elles viennent d’aboutir, il y a peu, sur un document très proche de l’ancienne convention qui les liait, selon Reporters sans frontières.
Reste la Voix de l’Amérique (VOA), dont le cas n’a pas été évoqué mercredi. Le pouvoir burundais continue d’exiger, avant de l’autoriser à réémettre, qu’elle licencie un journaliste burundais, Patrick Nduwimana, condamné à la prison à perpétuité pour sa présumée participation à la tentative de putsch de 2015, dans un procès qualifié « d’inique » par la communauté internationale.
Des « journalistes continuent à être mis à l’index »
Enfin, Reporters Sans Frontières rappelle également que des « journalistes continuent à être mis à l’index » au Burundi, en dénonçant une culture de la répression qui perdure dans le pays. Ceux qui sont à l’intérieur du pays sont sous pression et ne peuvent pas s’exprimer librement, alors que plus d’une centaine d’autres ont été forcés de vivre en exil. N.R.
Burundi - Energie
« Efficacité énergétique au centre du développement économique durable »
Bujumbura, le 1er avril 2022 (Net Press) . Tel est le thème d’une table ronde organisée par le ministère de l’hydraulique et de l’énergie et mines ce vendredi 1er avril 2022 avec les différents partenaires intervenant dans la cuisson propre au Burundi.
Au cours de cette table ronde, il a été mentionné que le bois de chauffage et le charbon de bois constituent des sources d’énergie d’impact négatif sur les sources naturelles car cela s’explique par le fait qu’on doit recourir à des foyers améliorés en vue de protéger l’environnement. N.B.
Burundi - Transport - Environnement
Vers l’introduction du véhicule électrique au Burundi
Bujumbura, le 1er avril 2022 (Net Press). L’industrie automobile indienne Mahindra offre un don de 25 vehicules Tuk-Tuk électriques, dans le cadre de la mise en place du programme d’appui pour la transition vers la mobilité électrique soutenue par le programme des Nations unies pour l’environnement, Pnue.
Cet atelier de validation de la transition vers la mobilité électrique tenu ce jeudi 31 mars, a été organisé par le ministère ayant le transport dans ses attributions et le programme des Nations unies pour l’environnement. Selon Alexandre Koener du Programme des Nations Unies pour l’environnement, ce programme rentre dans le cadre de la préservation de l’environnement et le développement de l’économie nationale
De son côté, Edouard Nyandwi, secrétaire permanant au ministère en charge du transport dans ses attributions, a indiqué que ce programme rentre dans le cadre du gouvernement burundais, celui de la protection de l’environnement. Il avait commencé en 2020, mais suite à l’invasion de la pandémie Covid19, le projet a tourné au ralenti. Il a ajouté que ce don sera offert à l’office de transport en commun (Otraco) pour déboucher vers la transition de mobilité électrique, surtout dans le domaine de transport en commun.
Sur la question de savoir si ce nouvel arrivant dans le domaine automobile burundais fréquentera les espaces interdits, Edouard Nyandwi a répondu que la mesure d’interdiction en vigueur sera respectée par ces nouveaux engins. A la question de l’insuffisance de l’électricité pour sa mise en application, Edouard Nyandwi a fait savoir que le gouvernement burundais est à l’œuvre pour la construction des barrages électriques pour répondre à ce défi.
L’on saura que le gouvernement burundais, de concert avec le programme des Nations unies pour l’environnement, prévoit une enveloppe de 775.688 dollars américains pour la mise en application de ce projet. N.R.
Burundi - Kenya- Justice
Kenya : la Cour suprême invalide le projet de réforme constitutionnelle du président Kenyatta
Nairobi, le 1er avril 2022 (Net Press) . La Cour suprême du Kenya a, à son tour, jugé illégal ce jeudi 31 mars, le processus de révision constitutionnelle portée depuis 2018 par le président kényan, Uhuru Kenyatta, qui visait notamment à créer un poste de Premier ministre et à augmenter le nombre de circonscriptions parlementaires.
La Cour suprême du Kenya a invalidé ce jeudi un processus de révision constitutionnelle initié par le président Uhuru Kenyatta, mettant un coup d’arrêt à ses projets à quatre mois d’élections présidentielles et législatives à forts enjeux.
Avec cette réforme qu’ils ont portée depuis 2018, Kenyatta et ses alliés ambitionnaient notamment de créer un poste de Premier ministre, de leader de l’opposition, deux de vice-Premiers ministres ainsi que de nouveaux postes au sein de l’exécutif, rapporte le correspondant de la Radio France internationale à Nairobi, Florence Morice. Un projet qui aurait été la plus importante modification du système politique kényan depuis l’introduction d’une nouvelle Constitution en 2010.
C’est dans une salle d’audience bondée que les sept juges de la Cour suprême ont rendu leur verdict. Six d’entre eux confirment que le projet de réforme défendu par Uhuru Kenyatta était bien illégal, au motif que la loi kényane n’autorise pas un président en exercice à initier et promouvoir un référendum populaire pour amender la Constitution.
« Le président ne doit pas être un acteur et un arbitre dans le processus » a déclaré Martha Koome, la présidente de la cour. À l’unanimité, les juges ont également qualifié d’« anticonstitutionnel » l’amendement très attendu, qui prévoyait de créer 70 postes supplémentaires au Parlement.
La haute cour de Nairobi, puis la cour d’appel de la capitale, avaient retoqué le projet « Building Bridges Initiative » (BBI), estimant notamment que le président n’avait pas le droit d’initier un tel processus. Les juges de la Cour suprême ont toutefois estimé que sur le fond, une telle modification du système de gouvernement restait possible, invalidant l’argument des opposants au texte qui affirmaient que la Constitution possédait une « structure de base » intangible.
L’énoncé du verdict a duré six heures. Il a été suivi et commenté en direct par de nombreux kényans sur les réseaux sociaux. Il faut dire que le chef de l’État a défendu bec et ongle ce projet destiné, selon lui, à atténuer le système actuel du « vainqueur qui rafle tout », qui cause selon lui des conflits électoraux qui ont jalonné l’histoire du pays. Ses détracteurs, eux, y voyaient plutôt une tentative pour lui de rester au pouvoir en créant un poste de Premier ministre qu’il aurait occupé en cas de victoire de Raila Odinga.
Après un rapprochement inattendu entre Uhuru Kenyatta et son adversaire politique de toujours depuis 2018, l’opiniâtre promotion du BBI par les deux hommes ont nourri les spéculations sur un possible pacte de partage du pouvoir si Raila Odinga accédait à la présidence en 2022. En mars dernier, le président Kenyatta a officiellement apporté son soutien à Raila Odinga, qui affrontera le vice-président William Ruto, lors de l’élection présidentielle du 9 août 2022.
« Bien qu’il ait rencontré certains obstacles juridiques, je peux seulement dire que le BBI n’est qu’un rêve différé », avait également déclaré le président Uhuru Kenyatta, en décembre dernier. N.R.
Burundi – Ukraine – Sécurité
Les Etats-Unis entrent dans la danse…
Washington, le 1er avril 2022 (Net Press) . Des sources concordantes en provenance de la Maison Blanche indiquent que le président américain Joe Biden, l’homme le plus puissant du monde, a décidé d’entrer dans la danse de la guerre en Ukraine contre l’invasion russe déclenchée il y a maintenant 37 jours.
En effet, les conseillers spéciaux du président américain se sont rendu compte que le dollar américain a chuté suite à la guerre alors que le rouble russe monte, une situation mal accueillie par tous les Américains, démocrates comme républicains. Les deux tendances soutiennent finalement la décision de Washington car à leurs yeux, la visée de Vladimir Poutine est inacceptable.
Les citoyens américains estiment que le président russe voudrait mener une perestroïka des Etats-Unis à l’instar de celle faite par Mikhaïl Gorbatchev d’avril 1985 à décembre 1991 en Union des Républiques Socialistes Soviétiques, URSS, des réformes sur trois axes prioritaires : économique, social et éthique.
Vladimir Poutine, qui était dans le service des renseignements à l’époque en Allemagne de l’Est, n’a jamais digéré cette politique et scission de son pays. Il voudrait donc rendre la pareille aux Américains, qui se considèrent comme des gendarmes du monde, raison pour laquelle ils soutiennent l’entrée en guerre de la première puissance mondiale.
Tous les pays du monde craignent donc les effets néfastes de la troisième guerre mondiale car, outre que les prix de première nécessité montent de façon exponentielle, la Russie, en cas de menace, peut balancer sa bombe atomique qui peut anéantir le monde entier, selon nos informations, dans 15 minutes seulement.
Les pays de l’Occident sont divisés sur cette décision américaine au moment où les pays asiatiques soutiennent le camp Poutine. De leur côté, les Africains sont eux aussi divisés car certains pays, si pas la plupart, s’agissant de la condamnation de l’invasion russe en Ukraine, ont dernièrement voté l’abstention. Malgré cela, les conséquences de la guerre frappent même l’Afrique. Un humoriste a fait savoir que le poisson d’avril n’a plus aucun sens, que maintenant les gens mentent toute l’année. D.N.