Ngozi, le 6 avril 2022 (Net Press). Deux personnes sont mortes, quatre autres ont été blessées dans un accident de roulage survenu dans la soirée de ce mardi 5 avril, sur la colline Musama, de la commune et province de Ngozi, au Nord du pays, apprend on des sources sur place. Un bus de la compagnie du transport en commun « Memento » a cogné un cycliste au niveau de la colline Musama, commune et province de Ngozi. Pour ceux qui empruntent l’axe Ngozi – Kayanza (la route nationale 6), la localité de Muceri, non loin de Maridadi, dans la zone de Rukeco, commune de Busiga en province de Ngozi, reste le théâtre des accidents de roulage et demandent la construction des « dos d’ânes » pour éviter ces cas d’accidents de roulage qui prennent une allure inquiétante. N.R.
Burundi – Environnement
Les maisons situées sur le littoral de la rivière Kanyosha sont menacées par cette rivière
Bujumbura, le 6 avril 2022 (Net Press) . Indignation de la population qui habite le quartier Kanyosha, de la commune urbaine de Muha, en mairie de Bujumbura. Les habitants de la contrée estiment que la rivière Kanyosha menace leurs maisons alors qu’ils les ont construites en respectant les normes. Ils avouent que même la distance exigée était loin supérieure mais, déplorent-ils, suite aux travaux d’extraction du sable dans cette rivière, la rivière s’élargit.
Pour cela, il y a d’ores et déjà des maisons qui ont été déjà emportées par cette rivière au moment où d’autres propriétaires de maisons ont jugé bon de déménager. La population demande à l’Etat de protéger cette rivière et d’organiser l’activité d’extraction du sable dans la rivière Kanyosha afin d’éviter l’élargissement de cette rivière et des conséquences qui s’en suivent. Cette population dit qu’elle a de l’espoir que l’Obuha, comme il a commencé les travaux de réhabiliter le pont reliant Kanyosha et Kinanira, va continuer à soutenir cette rivière afin de protéger les maisons qui sont sur le point de s’écrouler. N.B.
Burundi-Politique
Commémoration du 28ème assassinat de Cyprien Ntaryamira : Des rappels à l’ordre
Bujumbura, le 6 avril 2022 (Net Press). Le Burundi a fêté aujourd’hui le 28ème anniversaire de l’assassinat du président de la République Cyprien Ntaryamira, survenu dans le ciel de Kigali le 6 avril 1994. Il avait été intronisé le 5 février 1994, activité ponctuée des cérémonies agrémentées par des rappels à l’ordre.
Devant le parterre des hautes personnalités du pays, en l’occurrence le président de la République, Evariste Ndayishimiye, les présidents des deux chambres du parlement , le vice-président de la République, le premier ministre, le vicaire général de l’archidiocèse de Bujumbura, Mgr. Anatole Rugerinyange, dans son homélie, a exhorté les Burundais d’observer l’héritage du défunt président Cyprien Ntaryamira d’observer la discipline dans tous les domaines de la vie nationale, source de la cohésion sociale, du développement.
Ce prélat de l’église catholique romaine a demandé aux hauts placés de la République de revoir ce qu’ils disent et ce qu’ils font, qui n’observent pas la loi qui devrait être bâtie sur l’amour de Dieu, source de la concorde, le dialogue social, avant d’ajouter que dans l’ère « Etat parent », le peuple burundais devrait s’unir comme un seul homme pour sauvegarder l’amour, le pardon et le respect mutuel.
Dans un point de presse tenu à cet effet, le président du parti Sahwanya Frodebu, Pierre Claver Nahimana, a demandé au gouvernement burundais, dans sa course au réchauffement diplomatique entre Kigali et Gitega, de sursoir sur l’enquête minutieuse sur l’assassinat du président burundais Cyprien Ntaryamira.
L’on signalera que les festivités marquant le 28ème anniversaire de l’assassinat de l’ancien président Cyprien Ntaryamira, ont eu lieu à travers tout le pays. Dans la capitale économique Bujumbura, les cérémonies ont été rehaussées par le président de la République, Evariste Ndayishimiye. N.R.
Burundi - Politique
Le ministère de l’équipement, des travaux publics et des logements sociaux remet l’immeuble de 24 maisons aux acquéreurs des logements sociaux
Bujumbura, le 6 avril 2022 (Net Press) . Le ministère de l’équipement, des travaux publics et de logements sociaux, dans la soirée de ce mardi 5 avril, a procédé à la remise des clés aux acquéreurs des logements sociaux, un immeuble construit à hauteur de 1.771334.000 Fbu qui constitue 4 blocs de logements collectifs sis à Kigobe Nord, en commune urbaine de Ntahangwa et ce, dans le cadre de la construction des logements sociaux.
Le commissaire général de l’office burundais de l’habitat dit que cette remise rentre dans le cadre de la politique du gouvernement burundais de construire des logements sociaux commencée le 30 juin 2009, mise en application en date du 1er juin 2010 pour une valeur de 1.771.334.000 Fbu, couplé d’un avenant de 150.000.000 Fbu signé le 31 mai 2013 qui est constitué d’un immeuble de 24 maisons construites sur une parcelle de 20 ares.
Pour ce patron de l’Obuha, sa mise en application a tourné au ralenti à cause des problèmes techniques liés à la résilience du contrat entre la société qui avait gagné le marché de construction de cet immeuble et le gouvernement burundais représenté par SIP. N.R.
Burundi - Economie
Hausse du prix du pain dans la ville de Rumonge
Rumonge, le 6 avril 2022 (Net Press). Les consommateurs du pain demandent au gouvernement du Burundi de réguler le prix du pain comme il le fait pour les autres produits stratégiques et ce, après la montée du prix de ce produit sur le marché dans la ville de Rumonge, au Sud-ouest du pays.
Un pain qui s’achetait à 1.000 fbu passe à 1.300 fbu et celui qui s’achetait à 2.000 fbu revient actuellement à 2.500 fbu, indiquent certains consommateurs rencontrés dans la ville de Rumonge. Ces derniers ne savent plus à quel saint se vouer suite à la montée vertigineuse du prix du pain sur le marché.
Ils demandent que le gouvernement puisse réguler le prix du pain comme il le fait pour les autres produits stratégiques comme le sucre, les produits Brarudi, le ciment etc.….. Ils demandent que la culture de blé soit intensifié afin qu’il y ait une production suffisante pour produire assez de farine.
Les boulangers et les vendeurs de pain indiquent que cette hausse du prix du pain est due à la montée du prix de la farine sur le marché. Ils précisent qu’un sac de 25 kg qui s’achetaient ces derniers jours à 60.000Fbu passe à 70.000 fbu sur le marché et la farine n’est pas disponible. Ils indiquent que presque la totalité de la farine qu’ils utilisent pour la fabrication du pain provient de la Tanzanie.
Même les prix des beignets ont flambée et ont connu une hausse de prix variant entre 50 fbu et 100 fbu. Signalons que la seule usine qui produisait de la farine de blé au Burundi « Minolacs » de Muramvya, ne produit plus de la farine de blé, ce qui fait qu’elle est pour le moment importée. N.F.
Burundi – Transport
Les commerçants du marché de Kanyosha demandent au maire de la ville un parking pour rendre le marché plus prospère
Bujumbura, le 6 avril 2022 (Net Press) . Au moment où le nouveau marché de Kanyosha vient de durer presqu’une année, les commerçants disent qu’ils n’ont pas de clients alors que ce quartier est plus vaste, comparativement aux autres quartiers de la mairie de Bujumbura. Ceux-ci expliquent que cela est dû à sa localisation car il est placé au milieu du quartier.
Ils ajoutent qu’ils ont demandé au maire de la ville lors de sa visite à ce marché, de leur accorder un parking pour les bus allant chez Sion et à Ruvumera, respectivement dans les communes de Ntahangwa et Mukaza, pour accroître la visibilité du marché. Il l’avait promis, poursuivent-ils, raisons pour laquelle ils estiment qu’il est temps de le lui rappeler.
Ils trouvent que ce parking augmenterait la visibilité du marché car même ceux qui habitent ce quartier préfèrent aller s’approvisionner à Ruziba où le marché est accessible car le ticket du bus pour y aller est de 300F seulement. Ces commerçants trouvent que cela augmenterait la clientèle à l’instar des marchés de Kinindo et de Ngagara. N.B.
Burundi - Commerce
Le commerce transfrontalier pas du tout prospère dans la province de Cibitoke
Cibitoke, le 6 avril 2022 (Net Press) . Ce sont les propos de Stany Ngendakumana, le directeur chargé des services de communication à l’office burundais des recettes, Obr, lors d’une réunion avec les responsables administratifs et les forces de l’ordre de la province Cibitoke, au Nord-ouest du pays.
La rencontre de ce mardi 5 avril 2022 avait pour objectif d’échanger sur l’état des lieux de la lutte contre la fraude et la contrebande, le respect des lois et procédures fiscales et douanières. Il a indiqué que durant les deux mois qui viennent de s’écouler, il s’observe de la fraude dans le commerce transfrontalier dans cette entité provinciale.
Stany Ngendakumana a fait savoir que cela est lié au fait que la province Cibitoke est frontalière du pays voisin qui est le Congo sur un grand prolongement et que le personnel de l’Obr ne peut pas parcourir toute la distance, d’où il doit recourir à la vigilance de l’administration.
Le porte-parole de l’Obr dit que ce service a des informations sur des points où s’observe ce genre de fraudes, en l’occurrence Mparambo, Nyamitanga, Rugombo et bien d’autres et a demandé à l’administration de contribuer dans l’éradication de la fraude pour au sein de ceux qui font le commerce transfrontalier. N.B.
Burundi - Burkina Faso – Justice
Burkina Faso : l’ancien président Blaise Compaoré condamné par contumace à la prison à perpétuité
Ouagadougou, le 6 avril 2022 (Net Press) . Au pouvoir pendant vingt-sept et exilé en Côte d’Ivoire depuis sa chute, en 2014, M. Compaoré a été reconnu coupable d’avoir commandité le meurtre de son prédécesseur, tué lors d’un coup d’Etat, en 1987.
L’ancien président du Burkina Faso, Blaise Compaoré, a été condamné mercredi 6 avril, par contumace, à la prison à perpétuité pour sa participation à l’assassinat de son prédécesseur, Thomas Sankara, tué avec douze de ses compagnons lors d’un coup d’Etat, en 1987.
Le tribunal militaire d’Ouagadougou a également condamné à la perpétuité le commandant de sa garde, Hyacinthe Kafando et le général Gilbert Diendéré, un des chefs de l’armée lors du putsch de 1987. Blaise Compaoré, en exil depuis 2014 en Côte d’Ivoire et Hyacinthe Kafando, en fuite depuis 2016, étaient les grands absents de ce procès qui avait débuté il y a six mois.
Ce procès historique s’est ouvert en octobre 2021, trente-quatre ans après la mort de Thomas Sankara, assassiné lors d’un coup d’Etat qui avait porté au pouvoir Blaise Compaoré. Ses avocats avaient dénoncé « un procès politique » devant « une juridiction d’exception », estimant que la procédure « ne vaut rien ».
Trente ans de prison ferme avaient été requis contre Blaise Compaoré par le parquet du tribunal militaire d’Ouagadougou pour « attentat à la sûreté de l’Etat », « recel de cadavre » et « complicité d’assassinat ». La même peine avait été requise contre Hyacinthe Kafando, ancien commandant de la garde de M. Compaoré, autre grand absent du procès, en fuite depuis 2016 et accusé d’« assassinat ».
Outre ces deux absents de marque, douze autres accusés ont assisté à ce procès-fleuve, parmi lesquels le général Gilbert Diendéré, un des chefs de l’armée lors du putsch de 1987, pour qui le parquet militaire avait requis vingt ans de prison pour les mêmes chefs d’inculpation que M. Compaoré, plus « la subornation de témoins ». Le général Diendéré purge déjà une peine de vingt ans pour une tentative de coup d’Etat en 2015.
Procès perturbé par un putsch
Le procès a été perturbé par le coup d’Etat du 24 janvier du lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba, qui a renversé le président élu, Roch Marc Christian Kaboré. Il a une première fois été suspendu au lendemain du putsch, puis, le 31 janvier, « jusqu’au rétablissement de la Constitution » mise en sommeil lors du coup d’Etat, puis rétablie par la junte au pouvoir, permettant sa reprise.
Mais de nouvelles interruptions sont survenues, dont une à la suite de la prestation de serment de M. Damiba devant le Conseil constitutionnel, le 16 février. La défense a alors introduit une requête, en soulignant qu’on demandait des condamnations pour « attentat à la sûreté de l’Etat », alors que le putsch du lieutenant-colonel Damiba, validé par le Conseil constitutionnel, constituait en lui-même un « attentat à la sûreté de l’Etat ». Cela « consacre la prise de pouvoir par la force comme un mode constitutionnel de dévolution du pouvoir », avaient soutenu les avocats de la défense. Un argument « non fondé » rejeté par le Conseil constitutionnel, permettant la reprise du procès.
Arrivé au pouvoir par un coup d’Etat, en 1983, Thomas Sankara a été tué avec douze de ses compagnons par un commando lors d’une réunion au siège du Conseil national de la révolution (CNR) à Ouagadougou. Il avait 37 ans.
La mort de Thomas Sankara, qui voulait « décoloniser les mentalités » et bouleverser l’ordre mondial en prenant la défense des pauvres et des opprimés, a été un sujet tabou pendant les vingt-sept ans de pouvoir de M. Compaoré, contraint de partir à la suite d’une insurrection populaire, en 2014. N.R.
Burundi – Ghana – Gouvernance
Le Ghana, modèle africain de bonne gouvernance ?
Accra, le 6 avril 2022 (Net Press) . Nous apprenons que le Ghana vient de diminuer le prix du carburant d’un peu moins de 2% pour la population. En contrepartie, il baisse le salaire des ministres et du président de 30%. Il vient d’interdire les voyages non essentiels à l’extérieur du pays ainsi que l’achat de véhicules importés jusqu’à la fin de l’année. J.M.