Rumonge, le 23 avril 2022 (Net Press) . Dans un communiqué émanant du gouverneur de la province de Rumonge, Sud-ouest du pays, Consolateur Nitunga, puisqu’il s’agit de lui, a appelé ce vendredi 22avril 2022 la population de sa circonscription d’abandonner la mauvaise pratique qui s’observe ces derniers jours dans sa province, celle de conserver le carburant dans les maisons.
Le communiqué dit que parmi ces types de carburant, figure l’essence alors que la conservation dans les ménages peut engendrer des accidents. Il recommande donc de l’utiliser de l’annonce de ce communiqué sous peine de s’exposer aux sanctions conformément à la loi. N.B.
Burundi - Confessions Religieuses - Politique
L’archidiocèse de Gitega abrite les cérémonies de prise en possession canonique
Gitega, le 23 avril 2022 (Net Press) . C’est aujourd’hui que l’archidiocèse de Gitega abrite les cérémonies de prise en possession canonique entre Mgr. Bonaventure Nahimana, récemment nommé à la tête de cet archidiocèse par le Saint-Père, le pape François et Mgr. Simon Ntamwana.
Les cérémonies ont été rehaussées par la présence du président de la République du Burundi et de son épouse, les membres du gouvernement, ceux du corps diplomatique et consulaire, certains membres des chambres basse et haute du parlement burundais.
Ce premier évêque de Rutana, au Sud-est du pays, devient le 7ème archevêque de Gitega. Samedi 28 mars 2009, Mgr. Bonaventure Nahimana a été ordonné évêque du nouveau diocèse de Rutana, érigé par le Pape Benoît XVI, le 17 janvier 2009. La nouvelle a été donnée le 19 mars 2009 par le secrétaire général de l’association des conférences épiscopales de l’Afrique centrale, Aceac.
Le Pape Benoît 16 a érigé le diocèse de Rutana, sur les territoires des diocèses de Ruyigi et Bururi. L’abbé Bonaventure Nahimana, membre du clergé de Gitega et recteur du grand séminaire Pierre Claver à Burasira, devient ainsi le premier Evêque de Rutana.
Mgr Bonaventure Nahimana est né à Gisebuzi/Giheta, le 30 juin 1959. Il a fait ses études primaires à Giheta et secondaires au petit séminaire de Mugera, à l’école normale de Gitega et au séminaire moyen de Burasira. En 1979, il entrait au grand séminaire de Burasira et fut ordonné prêtre le 10 août 1986.
Il a exercé les ministères suivants : en 1986, préfet des études au petit séminaire de Mugera. Entre 1986 et 1998, il a été promoteur diocésain des vocations ; en 1987, il devient vicaire de la paroisse de Mugera, où il a eu l’occasion d’enseigner au petit séminaire de 1988 à 1993. Entre 1993 et 1995, il a été superviseur diocésain des écoles. De 1995 à 1998, il a exercé les fonctions de recteur au petit séminaire de Mugera. Entre 1998 et 2001, Mgr Bonaventure Nahimana est étudiant à Abidjan, en vue d’obtenir la licence en sciences pédagogiques. De 2002-2003, le prélat a exercé les fonctions du recteur ad intérim du grand séminaire de Burasira. N.R.
Burundi – Rwanda - Sécurité
Une dizaine de Burundais en situation irrégulière refoulés du Rwanda
Kirundo, le 23 avril 2022 (Net Press) . Nous apprenons que dix-sept jeunes compatriotes qui étaient partis au Rwanda à la recherche du lendemain meilleur ont été refoulés par ce pays. Le gouverneur de la province de Kirundi, au Nord du pays, qui les a accueillis a glissé un message.
Selon des sources sur place, tous, sauf un seul jeune homme qui est originaire de la commune de Ryansoro, en province de Gitega, (Centre du pays), les autres proviennent de la province de Kirundo, frontalière avec le voisin du nord du Burundi. Ils étaient partis au pays de Paul Kagame à la recherche du lendemain meilleur, avant de devenir des sans-abris et sans papiers pour séjourner dans ce pays.
Le gouverneur de Kirundo, Albert Manirambona, qui les a accueillis, demande aux jeunes qui franchissent la frontière illégalement de renoncer à cette pratique qui présente beaucoup de risques.
Ce numéro un de la province de Kirundo fait savoir que les dix-sept jeunes devront d’abord être confinés dans le cadre de lutte contre le Covid-19 avant de rejoindre leurs familles, trois jours plus tard. N.R.
Burundi - Politique
Célébration du 55e anniversaire de l’UFB du parti UPRONA
Bujumbura, le 23 avril 2022 (Net Press) . C’était ce vendredi 22 avril 2022 quand les festivités marquant la célébration de 55 ans d’existence de l’UFB se sont déroulées à la permanence nationale du parti Uprona, dite « Ku Mugumya ». Rappelons que l’Ufb ou union des femmes burundaises, est un mouvement intégré à l’Union et Progrès National devenu plus tard Union pour le Progrès National, Uprona, formation politique de l’indépendance du Burundi.
Le président du parti Uprona, Olivier Nkurunziza, qui a rehaussé de sa présence ces cérémonies, a appelé aux femmes membres de ce parti à adhérer massivement dans les coopératives afin de profiter aux avantages offerts par la banque des femmes.
Olivier Nkurunziza appelle à ces femmes d’user de leur intelligence et de leurs forces pour aboutir à leurs aspirations plutôt que d’être séduites par de fausses promesses. N.B.
Burundi - Administration
Faire payer les amendes aux récalcitrants qui n’ont pas mis l’éclairage sur toutes les façades de la clôture
Bujumbura, le 23 avril 2022 (Net Press) . Tel est l’objet d’une lettre d’instruction de l’administrateur de la commune Mukaza, Rénovât Sindayihebura, qu’il a adressée à tous les chefs zonaux de sa circonscription ce jeudi 21 avril 2022, où il a indiqué que la population de ces zones a été mobilisée d’installer des lampadaires sur toutes les façades des clôtures des parcelles pour des raisons de sécurité, ce qui n’a pas été respecté dans certaines localités.
L’administrateur Sindayihebura demande à ces chefs de zone de commencer à faire payer des amendes administratives réglementaires aux récalcitrants qui n’ont pas encore mis l’éclairage sur les clôtures de leurs parcelles dans tous les quartiers de cette commune et surtout ceux du centre-ville et cela, à partir du 1er mai 2022.
Il appelle tous les concernés à la mise en application de cette mesure d’aider pour la mettre en exécution et demande à la police qui exécutera ce travail de dresser la liste des récalcitrants qui parviendra à l’administrateur communal avant le 30 avril 2022.
Dans le même ordre d’idées, la mairie appelle les propriétaires des vélos, motos appelées « Jeho kuki » non rémunérés à les faire enregistrer aux chefs-lieux de leurs zones respectives à partir de ce lundi 25 avril 2022. Les documents nécessaires sont, pour les motos, la photocopie de la carte nationale d’identité du propriétaire, une photocopie de la carte rose. Pour le détenteur du vélo, il présentera la carte nationale d’identité seulement. N.B.
Burundi - Environnement
Bujumbura en proie à la destruction due aux changements climatiques
Bujumbura, le 23 avril 2022 (Net Press) . La plateforme nationale de prévention et de la gestion des risques et catastrophes a effectué ce vendredi 22 avril une visite sur terrain pour constater des destructions dues aux changements climatiques. Certains endroits des communes urbaines de Muha, de Mukaza et de Ntahangwa qui sont en proie à la destruction. L’expert environnementaliste, Dr Ingénieur Léonidas Nibigira, a mis en relief les causes et les solutions pour faire face à cette imminente destruction.
Nous sommes en commune de Muha, sur la rivière de Kanyosha et Kizingwe qui sont menacées par des glissements de terrains, accentuées par le travail de l’homme. Des maisons construites en ne respectant pas le code de l’eau menacent de s’écrouler si rien n’est fait.
Cependant, l’administratrice de la commune de Muha, Devote Ndayisenga, déclare que des gens trompent la vigilance de l’administration pour ériger des constructions qui ne respectent pas le code de l’eau
En zone de Kanyosha, au quartier de Gisyo, un glissement de terrain dû au travail de l’homme qui ne respecte pas même les morts, couplé par des jets d’immondices et une petite partie du cimetière risque de s’écrouler dans le ravin de cette entité administrative.
Nous sommes en commune urbaine de Mukaza, sur la rivière de Ntahangwa, l’école Aurore située en zone de Nyakabiga, à un endroit appelé communément « Avenue de la mort », une partie de l’école Aurore risque de s’écrouler dans les eaux de cette rivière et non loin de l’endroit, l’école primaire de Mutanga sud risque de connaitre le même sort et le ravin de la rivière Nyamanogo risque de s’agrandir.
Nous sommes en zone Kinama, au quartier de Bukirasazi, le ravin risque de s’effondrer avec les maisons construites aux alentours.
Le président de la plateforme nationale de prévention et de gestion des risques et catastrophes, Anicet Nibaruta, dans un point de presse tenu à cet effet, indique que cette descente s’inscrit dans le cadre de faire le constat des destructions dus aux changements climatiques, selon la cartographie multirisque qui a montré que le glissement de terrain constitue un risque majeur dans la région de l’Imbo.
Anicet Nibaruta fait référence avec la cartographie multirisque financée par l’Union européenne qui démontre que le glissement de terrain constitue un risque majeur qui menace le pays. Selon lui, l’institut géographique du Burundi(Igebu), dans sa prévision métrologique du mois de février, démontre que la région de l’Imbo aura aux mois de mars et d’avril des précipitations normales à tendance déficitaire qui vient causer des dégâts
De son côté, l’expert environnementaliste et professeur à l’Université du Burundi, Leonidas Nibigira, dit que les glissements de terrain observés dans certains coins de la vile de Bujumbura sont le résultat de changements climatiques dus à la pression anthropique et les facteurs de prédisposition, notamment la pente. Plus on est sur une pente brute et forte, cela occasionne l’apparition de glissements de terrains.
L’autre facteur, c’est l’eau et la lithologie, c’est-à-dire la nature du sol. Les eaux s’infiltrent dans le sol, causant le glissement de terrain. Et d’autres facteurs comme les vibrations sismiques découlant de passages des engins lourds et l’extraction anarchique des moellons.
L’expert environnementaliste indique que pour les zones de glissement de terrain, il propose le soutènement de terrain, la gestion individuelle des eaux des ménages, le drainage des eaux, la sensibilisation de la population d’observer les mesures environnementales.N.R.
Burundi - Education
« La province scolaire de Rutana enregistre 3 034 cas d’abandon scolaire », selon le journal La Voix de l’Enseignant
Bujumbura, le 23 avril 2022 (Net Press). A la rentrée du troisième trimestre de l’année scolaire 2021-2022, plus de 3 000 élèves filles et garçons ont déjà abandonné l’école. La cause principale de ces abandons serait la pauvreté des ménages dont sont issus ces élèves, le désintéressement des études, les mariages précoces et l’échec scolaire.
Selon toujours notre confrère, CONAPES –BICOR Vie et Capitalisation : main dans la main. Le mariage s’est conclu avec la volonté du syndicat CONAPES de diversifier les revenus des fonctionnaires en général et des enseignants en particulier. Les provinces de Rumonge et de Mwaro ont pris le devant dans la souscription à l’assurance pension complémentaire.
Des facteurs favorisant sont notamment le climat d’entente entre le syndicat et les autorités territoriales et scolaires, maîtrise de terrain des représentants syndicats, la confiance en le produit,…
Cependant, la pénurie du carburant perturbe les activités scolaires, note l’hebdomadaire. Une semaine après la rentrée scolaire du 3è trimestre, des enseignants et des élèves sont gênés par le transport le matin. Les activités scolaires sont trop perturbées par la pénurie du carburant.
C’est visible et observable, les moyens de transport comme les bus deviennent de plus en plus rares alors que les passagers sont nombreux. Ils sont obligés de se bousculer pour avoir de la place. Dans les quartiers périphériques comme Ruziba au sud, Kinama au nord et Buterere à l’Ouest de la capitale économique, des files d’attente sont remarquables dès six heures du matin jusqu’à onze heures.
Des enseignants et des élèves qui traversent deux communes pour arriver à l’école ont des difficultés énormes à se rendre au service et à l’école. Les élèves retardataires ou absents sont généralement punis. Un enseignant demande aux autorités municipales de réserver des bus scolaires de l’OTRACO ou des privés sur tous les axes allant dans la ville prioritairement aux élèves et enseignants.
Cette idée est partagée par la population de Ruziba où ils s’alignent déjà parallèlement et les élèves en uniforme prennent leur propre bus sinon un élève qui habite Carama et qui étudie au centre-ville, celui qui habite Gakungwe et qui étudie au lycée du lac Tanganyika risque d’abandonner ses études avant la fin de l’année scolaire. D.N.
Bujumbura en proie à la destruction due aux changements climatiques (voir les détails de cette information sur le site www.netpress.bi, rubrique « Protégez votre environnement » de ce 26 avril 2022.