Ngozi, le 7 juin 2022 (Net Press) . Une fillette de 4 ans et 8 mois a été violentée sexuellement par deux jeunes gens qui gravitent autour de 14 ans et 16 ans ce dimanche 5 juin sur la colline Runda, de la commune de Marangara, en province de Ngozi, au Nord du pays.
Les auteurs de ce forfait sont entre les mains de la police du commissariat provincial de Ngozi, pour une enquête y relative. N.R.
Burundi - Justice
Rumonge : Les détenus de la prison centrale de Murembwe lancent un cri d’alarme !
Rumonge, le 7 juin 2022 (Net Press). Des informations sous couvert d’anonymat en provenance de cet établissement pénitentiaire indiquent que les détenus de la prison centrale de Murembwe, dans la province de Rumonge, au Sud-ouest du pays, passent un mois dans l’insuffisance de ration alimentaire
Selon nos sources, depuis le 12 mai dernier, ces détenus n’ont pas bénéficié de la ration alimentaire, comme la farine de manioc et le haricot. Les détenus a revenus modestes consomment des feuilles de manioc et ceux qui sont dans l’aisance financière sont obligés de s’approvisionner en vivres au marché central de Rumonge.
Ce détenus disent que certains d’entre eux présentent des signes des maladies dus à la mal nutrition aigue. Ils demandent au ministre de la justice et garde des sceaux, Domine Banyankimbona, de voler à leur secours car selon eux, « ils risquent de mourir de faim ». N.R.
Burundi – Politique
Le Burundi sur le point de fêter la journée nationale du patriotisme pour la deuxième fois
Bujumbura, le 7 juin 2022 (Net Press). Le Burundi célèbre demain la journée nationale du patriotisme, une date qui coïncide avec l’anniversaire du décès de l’ancien président de la République, feu Pierre Nkurunziza, le 8 juin 2020, dans la province de Karusi, au Centre-est du pays. Rappelons que ce dernier a été élevé au rang de guide suprême du patriotisme.
Cette journée était initialement prévue pour le mois de juillet de chaque année, à une date qui n’a pas été précisée. Elle devait être présidée par le guide suprême du patriotisme, mais le sort en a décidé autrement car contre toute attente, Pierre Nkurunziza a trouvé la mort, juste à la fin de son mandat politique, mais avant qu’il ne soit succédé sur le fauteuil présidentiel.
Ce décès a provoqué des changements de dernière minute, notamment celui de la date de commémoration de la journée nationale du patriotisme et celui de l’investiture du nouveau président de la République, le 18 juin 2020, alors qu’habituellement, l’investiture du nouvel élu à la tête du pays se faisait au mois d’août.
Sur un échelon inférieur, le Burundi célèbre aussi le quatrième anniversaire de la promulgation de la nouvelle constitution, le 7 juin 2018. Cette mesure a été interprétée différemment par les acteurs politiques car si les gens de la mouvance ont été satisfaits, ceux de l’opposition ont vu en cette promulgation l’enterrement de l’accord d’Arusha qui régissait le pays depuis le 28 août 2000. J.M.
Burundi - Politique
Les puissants du monde tirent une sonnette d’alarme sur la justice et les droits de l’homme au Burundi
Bujumbura, le 7 juin 2022 (Net Press). Ce lundi, la ministre de la justice et garde des sceaux, Domine Banyankimbona, a rencontré ce lundi 6 juin des diplomates accrédités au Burundi, dont les ambassadeurs de l’Allemagne et des Etats-Unis au Burundi. Ces derniers ont profité de la rencontre pour tirer sur une sonnette d’alarme concernant l’évolution des droits de l’homme et de la justice au Burundi.
Selon l’ambassadrice des Etats –Unis au Burundi, Mme Melanie Harris Higgins, les organisations de défense des droits de la personne humaine pointent du doigt « la justice burundaise qui n’est pas indépendante suite à une ingérence dans son fonctionnement par certains cadre de l’Etat au Burundi ». Elle a demandé à la justice burundaise de mettre fin à cette habitude
La ministre de la justice et garde des sceaux, Domine Banyankimbona, s’est inscrite en faux contre ces révélations qui, selon elle, visent à ternir l’image de la justice burundaise pour elle, la justice est indépendante avant de préciser que « cela dépend de la personnalité qui juge ».
Elle a affirmé qu’avant d’occuper le portefeuille du ministère de la justice, elle a été magistrat et qu’elle est témoin que la justice burundaise est indépendante.
L’ambassadeur de la République fédérale d’Allemagne au Burundi, Dieter Reinl, qui s’est appuyé sur les enquêtes des associations de la société civile qu’il a qualifiées de « crédibles », s’est inquiété sur la recrudescence de la découverte des corps sans vie, souvent découverts dans la rivière de la Rusizi et qui sont vite enterrés sans enquête préalable et s’est demandé comment le ministère va s’y prendre pour s’attaquer à ce problème.
La Ministre de la justice et garde des sceaux, Domine Banyankimbona, a souligné que ces cas existent mais ne sont pas généralisés et les a présentés comme un manquement isolé et a ajouté que le gouvernement burundais s’est attelé dans la lutte contre l’impunité au Burundi, en mettant en place la commission nationale indépendante des droits de l’homme au Burundi pour juguler ces cas de manquement. N.R.
Burundi – Ua – Coopération
Le commissaire aux affaires politiques, paix et sécurité de l’Union africaine dans nos murs
Gitega, le 7 juin 2022 (Net Press) . Le commissaire aux affaires politiques, paix et sécurité de l’Union africaine, Bankole Adeoye, se trouve au Burundi depuis dimanche 5 juin, dans une visite officielle de 4 jours. Ce lundi, il s’est rendu au cimetière de Mpanda où il a déposé une gerbe de fleurs sur une tombe d’un militaire tué sur le champ de bataille en Somalie.
Les habitués de la diplomatie militaire indiquent qu’il s’agit d’une reconnaissance et d’un signe d’honneur en mémoire des militaires burundais qui ont versé leur sang au nom de la paix depuis 2007, année à laquelle le Burundi a commencé à envoyer ses troupes en Somalie dans une mission de paix et de lutte contre le terrorisme imposé le groupe Al Shabab.
Ce matin, il était en province de Gitega, la capitale politique, où il a été reçu par le président de la République, Evariste Ndayishimiye. Il a présenté les condoléances de l’Union africaine au chef de l’Etat, il a salué la préoccupation du Burundi dans le retour de la paix en République démocratique du Congo, mais il n’a pas donné de détails sur l’attaque des terroristes sur les militaires burundais du 3 mai dernier. D.N.
Burundi – Usa – Sécurité
« Le difficile débat sur les armes pourrait finalement mener à un accord », dixit Rfi
Washington, le 7 juin 2022 (Net Press) . Alors que les fusillades de masse s’enchaînent, les discussions autour du contrôle des armes se poursuivent et pourraient aboutir à un accord a minima. Le chemin est étroit, mais au moins il existe. Depuis la tuerie de Ulvade au Texas et avant de se retrouver physiquement ce lundi à Washington, une petite dizaine de sénateurs des deux bords ont d’abord déjà parlé à distance.
Loin de la liste de réformes proposées jeudi par Joe Bien et notamment de l’interdiction des armes d’assaut ou du relèvement de l’âge minimal pour en acheter. Cela n’arrivera pas. Il n’y a même pas de majorité pour cela à la Chambre des représentants et encore moins au sénat. En revanche, il y a une ouverture sur le renforcement des contrôles des antécédents des acheteurs et sur le fait d’encourager les Etats à adopter des lois qui les autoriserait à suspendre une vente, voire à saisir les armes quand un comportement à risque est détecté, notamment chez les jeunes.
A l’image de l’Etat de New York qui a pris plusieurs mesures suite à la tuerie de Buffalo, tel que la limitation des chargeurs à grande capacité et la mise en place d’un âge minimum pour l’achat d’un fusil semi-automatique. Parmi les négociateurs, le sénateur du Texas John Cornyn, ancien n°2 des républicains, un gage de sérieux dans les débats.
Une discussion plus avancée qu’il y a une semaine selon le démocrate du Connecticut Chris Murphy, très engagé dans le sujet depuis la tuerie de Sandy Hook dans son Etat. Ce dernier espère même un accord d’ici à la fin de la semaine sur des avancées peut-être minimes, mais pas négligeables compte tenu de la situation. Ch.N.
Burundi - République dominicaine – Sécurité
République dominicaine : le ministre de l’environnement tué par balles par un proche
Saint-Domingue, le 7 juin 2022 (Net Press). Le ministre de l’environnement de la République dominicaine, Orlando Jorge Mera, a été tué par balle lundi dans le bâtiment de son ministère.
Selon plusieurs sources au sein du ministère de l’environnement de la République dominicaine, Orlando Jorge Mera a été tué par balles par un proche lundi 6 juin, dans le bâtiment de son ministère. Ce proche aurait fait irruption au moment de la réunion hebdomadaire que tenait le ministre avec ses vices ministres et aurait ouvert le feu.
Le ministre de l’Environnement de la République dominicaine, Orlando Jorge Mera, a été tué par balle lundi par un proche dans son bureau à l’intérieur du ministère, a annoncé le porte-parole de la présidence. "Les informations que nous détenons pour l’heure indiquent qu’aux premières heures de la journée aujourd’hui (lundi), le ministre de l’environnement a perdu la vie dans une attaque armée dans son bureau", a déclaré Homero Figueroa.
"Miguel Cruz, la personne identifiée comme le tireur, était un ami personnel du ministre", a-t-il ajouté, précisant qu’il a été "arrêté" et qu’une enquête est en cours pour connaître le mobile du meurtre. Selon trois sources au sein du ministère, qui ont souhaité garder l’anonymat, un homme armé a fait irruption lors de la réunion hebdomadaire que tenait le ministre avec ses vice-ministres et a ouvert le feu.
Ce proche de la victime a pu avoir un accès facilité aux zones de sécurité à l’intérieur du ministère. La police s’est refusée pour l’heure à toute communication.
"Nous sommes consternés par ce qui s’est passé", avait plus tôt tweeté le ministère de l’environnement dont le bâtiment à Saint-Domingue a été évacué. Le ministre de l’environnement était le fils de l’ex-président dominicain Salvador Jorge Blanco (1982-1986). N.R.