Bururi, le 9 juin 2022 (Net Press) . Il s’appelle Willy Ikizabose, cet aide chauffeur (convoyeur) a été retrouvé mort vers 7 hoo de ce jeudi sur la colline Muyange-Kavumu, de la zone Muramba, en commune de Mugamba, dans la province de Bururi, au Sud du pays, selon nos sources.
La victime était un aide chauffeur à l’office du thé du Burundi, Otb, branche de Tora dans cette commune. Voulant se protéger contre le froid, le convoyeur s’est enfermé avec un braisier dans un camion de service. Son corps sans vie a été retrouvé vers 7 hoo de ce jeudi, des sources policière privilégient la piste d’une « mort par asphyxie » et ajoutent que des enquêtes sont en cours pour élucider les causes et les circonstances de sa mort. Son corps sans vie a été transféré à la morgue de l’hôpital de Matana, toujours dans la province de Bururi, en attendant son enterrement. N.R.
Burundi - Société
Ngozi : Une vieille femme de 80 ans violée sexuellement en commune Kiremba
Ngozi, le 9 juin 2022 (Net Press) . Une vieille femme de 80 ans a été violée sexuellement ce lundi 6 juin sur la colline Gitaro, en commune de Kiremba, dans la province de Ngozi, u Nord du pays, par un homme de 50 ans, comme le rapportent des éléments sur place.
L’auteur de ce viol a été appréhendé et remis devant le commissariat provincial de la police de Ngozi pour une enquête préliminaire, comme l’indique le parquet général de la République près du tribunal de grande instance de Ngozi.
Cependant, des milieux de défense des droits de la personne humaine parlent d’un comportement inhabituel dans la société et demandent que l’auteur de ce viol soit puni de façon exemplaire. D’autres sources concordantes indiquent que les phénomènes de violence sexuelle prennent une allure inquiétante en province de Ngozi.
Il y a même des viols au niveau des ménages et qui sont dénoncés par les femmes défenseures des droits des femmes. C’est un phénomène qui menace des couples car le résultat est souvent les divorces qui deviennent de plus en plus inquiétants dans notre société. Signalons que les défenseures de ces viols ménagers se réfèrent à des cas vus dans d’autres pays, où rien qu’à regarder une fille ou une femme passer sur une voie publique, cela est considéré comme un viol.
De son côté, la rédaction était habituée à des cas de viols où des hommes violent des femmes nettement moins âgées, voire des filles en bas âge comme des écolières ou des élèves-filles dans plusieurs écoles un peu partout dans le pays. Elle a contacté un avocat pour avoir un avis juridique sur ce phénomène.
L’interlocuteur de Net Press a fait savoir qu’aussi longtemps qu’il n’y a pas eu de consentement mutuel entre les deux personnes, il s’agit bel et bien d’un viol. Il s’agit d’un cas, a ajouté l’avocat, où un homme de 50 ans, relativement encore vigoureux, a violé une femme qui n’a pu rien faire pour résister à cette violence d’un autre âge. N.R.
Burundi - Justice
Le tribunal de grande instance de Ngozi requiert une peine à perpétuité contre un jeune homme accusé de violer sexuellement une fillette de 4 ans
Ngozi, le 9 juin 2022 (Net Press). Dans un procès de fragrance tenu ce jeudi, le tribunal de grande instance de Ngozi, au Nord du pays, siégeant en matière répressive, a requis une peine à perpétuité contre un jeune homme accusé de violer sexuellement une fillette de 4 ans en commune de Marangara, dans la province de Ngozi.
L’on se rappellera que cette fillette de 4 ans et 8 mois avait été violée sexuellement par deux jeunes gens dimanche dernier vers 10 heures sur la colline Runda, de la commune de Marangara en province de Ngozi, avant que les présumés auteurs de cette infraction soient transférés au commissariat provincial de la police de Ngozi pour une enquête y relative. N.R.
Burundi – Usa - Politique
« Assaut sur le Capitole aux États-Unis : l’enquête enfin au grand jour », dixit Rfi
Washington, le 9 juin 2022 (Net Press) . Aux Etats-Unis, la Commission spéciale des représentants sur l’assaut du Capitole, le 6 janvier 2021, entame ce jeudi 9 juin une série d’auditions publiques. Les premières depuis près d’un an. C’est un moment très attendu et très préparé. Depuis sa mise en place il y a près d’un an, la commission, composée de sept démocrates et de deux républicains, a mené presqu’un millier d’entretiens et collecté plus de 100.000 documents.
Mais finalement, si l’on excepte la mise en accusation pour outrage de Steve Bannon, ancien conseiller politique de Donald Trump, les résultats et les conclusions sont encore largement mystérieux. Le but affiché est de capter l’attention du grand public avec ces auditions. La première ce jeudi soir, aura lieu à une heure de grande écoute, 20 h sur la côte Est. Tous les grands réseaux de télévision, à l’exception notable de la chaîne d’information conservatrice Fox News, diffuseront cette émission en direct.
Capter l’attention
Le terme d’émission n’est pas usurpé. Il y a l’heure de diffusion donc, mais aussi le format. Une heure et demie, peut-être deux heures. Des documents vidéo jusqu’ici tenus secrets seront révélés. D’ailleurs, la commission se fait aider par un ancien haut responsable de la chaîne de télévision ABC News pour préparer la chose.
Après plusieurs jours de suspens, on connaît les témoins qui s’exprimeront. Il y a le documentariste britannique Nick Quested, qui a tourné des images exclusives le 6 janvier au Capitole, encore un homme d’image donc. Et aussi l’officier de la police du Capitole, Caroline Edwards, première membre des forces de l’ordre à avoir été blessée ce jour-là. Elle n’a toujours pas repris le travail.
Conspiration
Il est assez clair que les membres de la commission, qu’ils soient démocrates ou républicains, croient qu’il y a eu un effort concerté pour renverser le résultat de l’élection présidentielle américaine de 2020. C’est l’entourage politique et personnel de Donald Trump qui a été interrogé par la commission. Ses conseillers, sa famille. Des représentants républicains proches de l’ancien président, dont le chef de la minorité républicaine, ont été appelés à témoigner et ne l’ont d’ailleurs pas fait.
Ce sont des documents de la Maison Blanche qui ont fait l’objet d’une longue bataille judiciaire pour pouvoir être consultés par la commission. Et au final, on sait que les neuf membres pensent avoir assez d’éléments pour démontrer les responsabilités des uns et des autres. Liz Cheney, représentante de Wyoming et qui est l’une des deux républicains membres de la commission, disait dimanche matin sur la chaîne de télévision CBS que oui, elle croit qu’il y a eu une conspiration : « Je vais le dire comme ça : je n’ai rien appris qui m’a fait me sentir moins inquiète.
« L’ampleur, l’étendue, à quel point cet effort à plusieurs volets était large. C’est extrêmement large. C’est extrêmement bien organisé. Ca fait froid au dos. ». Et Liz Cheney d’ajouter qu’un véritable culte de la personnalité s’est constitué au sein du parti républicain autour de Donald Trump dont elle dénonce l’absence de remords. Et elle parle de menace en cours contre la démocratie américaine. J.M.