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Burundi – Sécurité Routière

La route nationale numéro 3 coupée

20 juin 2022

Rumonge, le 20 juin 2022 (Net Press). Nous apprenons que la route nationale numéro 3, au niveau de l’endroit appelé « Nyaruhongoka », à la jonction des communes de Muhuta et de Bugarama en province de Rumonge, au Sud-ouest du pays, est bouchée suite au glissement de terrains. Pour le moment, la circulation routière sur cet axe a été perturbée depuis 13h 30 minutes.

Selon nos sources, au moment où nous mettons sous presse, la circulation routière sur cet axe a été perturbée, la population de cette entité administrative demande que la terre qui se trouve au milieu de la route soit dégagée pour la reprise des activités qui génèrent des revenus.

L’on se rappellera qu’en date du 31 mai 2015, suite aux pluie diluviennes qui ont été suivies par le glissement de terrain, 10 personnes avaient été portées disparues et près de 400 ménages affectés dans les communes de Muhuta et de Bugarama. Des pluies torrentielles ont frappé ces deux communes et provoqué de graves glissements de terrains sur les collines Mwambuko, Kijejeti et Rutunga. Le bilan provisoire faisait état de 10 personnes portées disparues, près de 400 ménages déplacés et 14 salles de classe détruites à l’école fondamentale Rutunga.

Depuis la colline kijejeti sur le pont Rutunga jusqu’à la frontière du pont Nyaruhongoka, en commune Bugarama, la Route Nationale RN3, était coupée et carrément impraticable sur une distance d’environ 5 km. N.R.

Burundi – Rdc – Kenya - Politique

Le président burundais à Nairobi pour le conclave de l’Eac sur la force régionale militaire

Gitega, le 20 juin 2022 (Net Press) . Dans un communiqué de presse numéro 008/2022 du bureau chargé de l’information et de la communication et du porte parolat de la présidence de la République rendu public ce lundi, le président de la République du Burundi, Evariste Ndayishimiye, sur l’invitation de son homologue kenyan, Uhuru Kenyatta, a pris l’avion ce matin à destination de Nairobi pour prendre part au sommet des chefs d’Etat sur la situation sécuritaire à l’est de la République démocratique du Congo, qui aura aujourd’hui même dans la capitale kenyane.

Nous apprenons que le président rwandais, Paul Kagame, est arrivé sur place pour discuter sur la cessation des hostilités entre les forces armées de la République démocratique du Congo et le mouvement M23. Rappelons que la Rd Congo accuse le Rwanda de soutenir ce mouvement, une allégation toujours rejetée par Kigali.

Pour nombreux observateurs, cette visite du président rwandais, Paul Kagame et celui du burundais, Evariste Ndayishimiye, est considérée comme « historique » d’autant plus que depuis 2015, les relations de deux pays frères ont été intoxiquées par l’accession du mandat jugé de trop de l’ancien président de la République, feu Pierre Nkurunziza. Ce mandat controversé avait été à l’origine d’une répression dans le bain de sang et avait également occasionné le départ en exil des anciens manifestants anti troisième mandat.

Depuis 2015, selon nos sources, Kigali et Gitega se sont mutuellement accusés d’être la source d’insécurité de l’autre. Cette visite aura une occasion pour les deux présidents de revoir à la loupe sur les réchauffements diplomatiques des relations entre Kigali et Gitega d’autant plus que c’est la toute première fois, depuis le 18 juin 2020, avec l’investiture du président Ndayishimiye, que les deux hommes s’assoient sur une même table pour discuter sur un problème régional, ce qui n’est pas moins historique.

Pour rappel, Kinshasa a condamné, mardi soir le 14 juin 2022, "la participation des autorités rwandaises dans le soutien, le financement et l’armement" de la rébellion du M23 qui a repris les armes fin 2021, tout en promettant de défendre "chaque centimètre" de son territoire.

Le gouvernement de la RD Congo "condamne la participation des autorités rwandaises dans le soutien, le financement et l’armement de cette rébellion", a indiqué le ministère de la Communication et des Médias dans un communiqué. "Nous défendrons chaque centimètre de notre territoire", ajoute le texte, diffusé au lendemain de la prise par les rebelles du M23 ("Mouvement du 23 mars") de la localité de Bunagana, important centre de commerce situé à la frontière ougandaise, dans la province congolaise du Nord-Kivu (est).

Le gouvernement congolais invite la Sadc "à condamner fermement le Rwanda"

Reçus en audience le samedi 18 juin 2022 par le président malawite, Lazarus Chakwera, en sa qualité de président en exercice de la Sadc (Communauté de développement et des Etats de l’Afrique australe), Muhindo Nzangi (ministre de l’enseignement supérieur et universitaire), José Mpanda (ministre de la recherche scientifique et innovation technologique) et Antoinette Kipulu (ministre de la formation professionnelle), ont exprimé la protestation de la Rdc contre l’agression du Rwanda à travers le mouvement rebelle M23.

Ils ont demandé à la Sadc de condamner de manière ferme ce modus operandi du pays de Paul Kagame. Ces échanges ont eu lieu en marge de la réunion des ministres de la Sadc en charge de l’éducation, de la formation, de la science, de la technologie et de l’innovation qui s’est tenue à Lilongwe (Malawi), un jour avant.

"Au cours de leurs échanges, les membres du gouvernement Sama Lukonde ont donné le message de la Rdc à leur hôte que c’est le Rwanda qui agresse son voisin la Rdc et non le M23. Ces ministres congolais ont demandé à cette organisation sous-régionale, à travers son président en exercice, de condamner ouvertement et fermement cette agression dont est victime sans cause, l’un de ses membres parmi les 16 qu’elle compte. Cette condamnation devra, recommandent les ministres congolais au président malawite et président en exercice de la Sadc, être accompagnée du soutien.

Et quand Kinshansa enfonce le clou

L’ancien premier ministre congolais, Adolphe Muzito, demande la construction du mur entre la Rdc et le Rwanda qui va coûter 506 millions USD en raison de 2,3 millions par km.

Le coordonnateur du mouvement Lamuka, cet ancien premier-ministre congolais, Adolphe Muzito, estime que les travaux de construction d’un mur de séparation entre la République démocratique du Congo et le Rwanda vont coûter 163 380 000 $ pour la partie urgente dont 159,6 millions Usd pour le béton pour ouvrage et 3,7 millions Usd pour les 70 km de béton de propreté.

Ce coût, d’après Adolphe Muzito, ne reprend que les travaux pour la partie la plus fragile et la plus poreuse de la frontière (70 Km). En réalité, la frontière RDC-Rwanda s’étale sur 217 Km dont les 87 Km du Lac Kivu et les 60 Km de la partie montagneuse. Le mur de séparation (8 mètres de hauteur) avec le Rwanda tout le long de la frontière coûtera au total à la Rdc la somme de 506 478 000 USD en raison de 2 334 000 par Km.

Cet ancien haut gradé de la République congolaise évoque les avantages en termes de cette construction copiée collée à celle de l’ancien président Donald Trump sur la sécurité des frontières entre le Mexique et les Etats Unis d’Amérique.

Pour Adolphe Muzito, cette construction vise à épargner les vies humaines entre le Rwanda et la Rdc, la protection des richesses minières et forestières, ….occupées illégalement par ceux qu’il appelle « les envahisseurs », recettes financières grâce à la lutte contre la contrebande, la protection des richesses minières exploitées illégalement par des groupes armés.

Elles sont estimées à 15 tonnes d’or exploitées par l’Ouganda et 10 tonnes par le Rwanda. Selon Adolphe Muzito, cette quantité d’or représente par an une perte de 1,5 milliards de dollars américains pour la République. N.R.

Burundi - Environnement

Et quand l’administrateur de la commune de Mukaza veut refaire la clarté de sa commune

Bujumbura, le 20 juin 2022 (Net Press) . L’administrateur de la commune de Mukaza, Renovat Sindayihebura, l’une des trois communes urbaines composant la capitale économique Bujumbura, a lancé officiellement les travaux d’une semaine dédiée à l’environnement et à la salubrité de son ressort administratif.

Pour cet administratif qui a juré sur tous les toits que son rêve est de laisser la commune urbaine de Mukaza propre, le lancement de ces travaux sera facilité par 30 organisations composées par des banques et établissements financiers, les assurances, les sociétés de téléphonie mobile, en l’occurrence Econet Léo, les professionnels des medias.

Il s’agit aussi du consortium des partis politiques visant à faire de la commune urbaine de Mukaza un endroit propre et prospère par des mesures de respect d’hygiène, par des curages dans les caniveaux, faire des quartiers Bwiza et Buyenzi des circonscriptions verdoyantes.

L’administrateur Renovat Sindayihebura dit qu’au cours de cette semaine, son administration va s’atteler à la sensibilisation de la population au chef-lieu des zones de son ressort administratif sur les respects des conditions d’hygiène. N.R.

Burundi - Société

Bujumbura : Une « immoralité qui inquiète » en zone Bwiza

Bujumbura, le 20 juin 2022 (Net Press) . Selon des sources qui ont requis l’anonymat, certains foyers du quartier Bwiza, en commune urbaine de Bujumbura, surtout aux 3èmes et 4èmes avenues, sont des milieux « d’immoralités », ce qui inquiète l’entourage.

Nous sommes au quartier de Bwiza précisément aux 3èmes et 4èmes avenues, des ménages dans lesquels vivent beaucoup des personnes dans une seule maison sont privées de toutes conditions d’hygiènes. Les habitants prennent des stupéfiants et se livrent à la prostitution qui, parfois, gène la population de ce ressort administratif.

Selon nos sources, des jeunes filles et des veuves qui vivent dans ces maisons de fortune pullulent pendant la nuit dans les parages les plus dangereux de Bwiza pour se livrer à la prostitution. Certaines d’entre elles sont devenues des pickpockets dans les différentes boites de nuits de ce quartier, en trompant la vigilance de sujets qui sont dans tous leurs états et qui dansent avec elles.

Contacté à cet effet, l’administrateur de la commune de Mukaza, Renovat Sindayihebura, tranquillise. Il a indiqué que son administration est en train de répertorier ces maisons et leurs propriétaires qui soulignent que parfois, les occupants de ces foyers sont des jeunes filles qui étaient en situation de précarité et qui ont abandonné le tableau noir.

C’est le cas aussi des veuves qui sont victimes de cette méconduite. Son administration, a-t-il poursuivi, mène une concertation avec le ministère en charge de la solidarité nationale pour leur insertion psycho-sociale. N.R.

Burundi – Confessions Religieuses

Les chrétiens du Burundi commémorent la fête du Saint Sacrement

Bujumbura, le 20 juin 2022 (Net Press) . La fête du Saint-Sacrement, que d’aucuns appellent Fête-Dieu, célèbre le Corps et le Sang du Christ, une fête qui affirme et honore la présence réelle de Jésus Christ dans le pain et le vin consacrés à la messe. C’est une fête catholique et anglicane, célébrée en principe le jeudi qui suit la Sainte-Trinité, c’est-à-dire 60 jours après Pâques.

Mais en vertu d’une dérogation prévue par les livres liturgiques, elle est reportée au dimanche qui suit la Sainte-Trinité dans les pays où elle n’est pas inscrite au nombre de jours chômés. Aujourd’hui, le nom officiel de la fête, dans l’église catholique, est « Solennité du corps et du sang du Christ.

A la Cathédrale Regina Mundi, la messe a été concélébrée par 6 prêtres, dont le plus jeune Jerry Cimpaye, qui sert de garçon de course pendant les messes d’une importance certaine dans l’église catholique romaine, avec comme officiant principal Félix Fupi, curé de la paroisse Cathédrale Regina Mundi, l’un des prêtres émergents que connaît l’église de ce pays.

Alors que d’habitude il s’en prend aux hommes et femmes responsables de ce pays, il s’est retourné hier à l’endroit des fidèles qu’il a accusés de s’asseoir au moment où il faut se tenir debout, insistant qu’il ne comprend pas comment les gens se tiennent debout devant un homme respectable, sans toutefois le faire à l’égard du Dieu Tout-Puissant.

Il s’en est pris ensuite aux jeunes garçons et jeunes filles, sans oublier les adultes, qui ne s’agenouillent pas lors de la prière, bref, qui veulent se prendre pour des égaux de Dieu. L’église était pleine à craquer et la messe suivie à la radio nationale et sur les réseaux sociaux. L’on saura qu’après la messe, l’on a procédé à une procession du Saint-Sacrément dirigée par le curé de la paroisse.

L’on saura également qu’il y avait des personnalités politiques importantes. Il y avait le vice-président de la République, Prosper Bazombanza, dont l’épouse est d’ailleurs membre de la chorale à cette même paroisse, Edouard Nduwimana, l’Ombudsman du Burundi ainsi que Dr. Yves Sahinguvu, ancien premier vice-président de la République, sous la deuxième législature de feu Pierre Nkurunziza. J.M. 

Burundi – Nations Unies – Réfugiés

L’Onu s’exprime à l’occasion de la journée mondiale des réfugiés

New York, le 20 juin 2022 (Net Press) . Le 20 juin de chaque année, le monde célèbre la journée des réfugiés. Dans notre pays, cette journée a été commémorée au niveau national dans la province de Ngozi, au Nord du pays. Rappelons également que le Burundi a accueilli lui aussi des réfugiés congolais qui sont basés dans certaines provinces comme Ngozi, Muyinga et Ruyigi.

A cette occasion, le secrétaire général des Nations unies a fait une déclaration relative à cette journée et dont une copie est parvenue à la rédaction de Net Press. Cette dernière a décidé de la livrer intégralement à son lectorat.

« À l’occasion de la Journée mondiale des réfugiés, nous revenons sur le courage et la résilience de ceux qui fuient la guerre, la violence et les persécutions – et nous saluons la compassion de celles et ceux qui les accueillent.

« Aujourd’hui, la part de réfugiés dans la population mondiale atteint un niveau record.

« La guerre en Ukraine a provoqué le déplacement de population le plus rapide et le plus important en Europe depuis la Seconde Guerre mondiale.

« Si l’on ajoute à cela les femmes, les enfants et les hommes qui fuient les conflits ailleurs dans le monde, le nombre total de personnes déplacées de force a atteint les 100 millions. Bien sombre tableau, qui déshonore notre époque.

« Cette année, la Journée mondiale des réfugiés est l’occasion d’affirmer un principe fondamental de notre humanité commune : chaque personne a le droit de chercher la sécurité – quels que soient son identité, son lieu d’origine ou le moment où elle est forcée de fuir.

« Le droit international est sans appel :

« Le droit à l’asile est un droit humain fondamental.

« Les personnes fuyant la violence ou les persécutions doivent pouvoir franchir les frontières en toute sécurité.

« Elles ne doivent pas subir de discrimination aux frontières ni se voir refuser injustement le statut de réfugié ou l’asile pour des motifs fondés sur leur race, leur religion, leur genre ou leur pays d’origine.

« Elles ne peuvent pas être contraintes à rentrer chez elles si leur vie ou leur liberté sont en danger. Et comme chaque être humain, elles doivent être traitées avec respect.

« Mais la sécurité n’est que le premier pas.

« Une fois hors de danger, les réfugiés ont besoin de perspectives, de possibilités de se relever, d’apprendre, de travailler et de s’épanouir.

« Ils doivent aussi pouvoir rentrer chez eux s’ils le souhaitent ou reconstruire leur vie ailleurs, dans la sécurité et la dignité.

« Dans le monde entier, les réfugiés apportent un renouveau à leurs communautés d’accueil, contribuent à leur prospérité et y créent une riche diversité culturelle.

« La protection des réfugiés est de notre responsabilité commune.

« Aujourd’hui, engageons-nous à faire davantage pour les réfugiés du monde entier – et pour les pays qui les accueillent alors qu’ils doivent eux-mêmes relever une myriade de défis.

« Soyons solidaires.

« Défendons l’intégrité du régime de protection internationale.

« Et ne perdons jamais de vue notre humanité commune. ». D.N.

Burundi - Suisse – Politique

A l’occasion de la célébration de la journée mondiale du réfugié, le haut-commissaire livre un message

Genève, le 20 juin 2022 (Net Press) . A l’occasion de la célébration de la journée mondiale du réfugié, le haut-commissaire Filipo Grandi dit que 100 millions de personnes ont été contraintes de fuir leurs foyers.

Pour Filippo Grandi, la Journée mondiale du réfugié a pour vocation de célébrer le courage et la persévérance de millions de personnes qui, bien que déracinées et démunies, s’efforcent d’améliorer sans relâche leurs vies, celle de leurs familles et de leurs communautés.

Pourtant, cette année, la tâche qui nous attend nous est à nouveau rappelée, alors que les dirigeants mondiaux demeurent incapables ou peu enclins à résoudre les conflits. Au Hcr, nous avons récemment annoncé l’inimaginable : 100 millions de personnes ont désormais été contraintes de fuir leurs foyers. La guerre en Ukraine, ainsi que d’autres situations d’urgence, nouvelles ou persistantes, comme celles qui prévalent en Éthiopie, au Burkina Faso, au Myanmar, au Nigéria, en Afghanistan ou en République démocratique du Congo, ont contribué à ce chiffre alarmant.

Le manque de solutions offertes persiste et le nombre de personnes contraintes de fuir reste supérieur à celui des personnes qui sont en mesure de rentrer chez elles, qui peuvent se réinstaller dans un pays tiers ou qui ont la possibilité de s’intégrer pleinement dans le pays où elles ont trouvé refuge. En d’autres termes, le nombre de déplacements forcés est plus grand que celui des solutions proposées aux personnes en fuite.

Mais il est possible de réagir.

Pour le patron du Hcr, Filippo Grandi, les dirigeants peuvent collaborer pour rétablir la paix et apporter des solutions durables et humaines à la détresse des personnes déracinées. La Côte d’Ivoire, par exemple, où je me trouve actuellement pour célébrer la Journée mondiale du réfugié, est sortie d’un conflit difficile qui a forcé des centaines de milliers de personnes à fuir le pays.

Plus de 310. 000 réfugiés ivoiriens - soit 96% des personnes ayant été déracinées - sont rentrés chez eux de façon librement consentie au cours de la dernière décennie. Et en unissant leurs efforts, les pays de la région ont décidé de favoriser l’intégration de ceux qui ont choisi de rester sur place, en régularisant leur séjour dans leurs nouvelles communautés.

Le fait de rentrer dans son pays ou de s’établir de façon permanente dans son pays d’accueil procure un sentiment de sécurité qui change la vie de ceux qui ont dû tout abandonner. Filippo Grandi, à l’occasion de la Journée mondiale du réfugié, appelle les États à prendre exemple sur des pays comme la Côte d’Ivoire, qui reconnaissent que l’arrêt des guerres et des conflits est le meilleur - et le seul - moyen de lutter contre le déplacement forcé. N.R.

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