Cibitoke, le 24 juin 2022 (Net Press). Deux corps sans vie ont été trouvés dans la province de Cibitoke, au Nord-ouest du pays. La police confirme cette information, les auteurs de ces tueries n’ont pas encore été identifiés. Des sources sur place indiquent que le premier cas d’un mort et non encore identifié a été retrouvé dans la petite de ce jeudi 23 juin.
Il gisait dans un bain de sang et les sources proches de ce crime soupçonnent que la victime aurait été tuée au moyen d’un gourdin. Le deuxième cadavre a été découvert sur la colline de Gisaba, dans la zone de Buhindo, dans la commune de Murwi, de la même province.
Cependant, d’autres sources proches du lieu indiquent que la victime a passé la soirée de mercredi bien arrosée autour du vin de banane avec ses amis. Le gouverneur de Cibitoke, Carême Bizoza, confirme l’information. Il dit qu’une enquête a été ouverte dans les deux cas. Il appelle la population à aider la police pour trouver les auteurs des deux meurtres. N.R.
Burundi - Politique
Le ministre de l’infrastructure lance officiellement l’ouverture d’un garage de l’Etat
Bujumbura, le 24 juin 2022 (Net Press) . Le ministre de l’infrastructure et de l’équipement, Déo Nsanganiyumwami, a lancé hier l’ouverture du garage de l’Etat localisé au quartier X, en zone de Ngagara, dans la commune urbaine de Ntahangwa, au nord de la capitale économique.
Contactés par la rédaction, quelques interlocuteurs parlent d’une bonne initiative qui va gonfler le trésor public d’autant plus que les moyens de l’Etat utilisés pour la réparation des véhicules de l’Etat chez les garages privés rentreront dans les caisses de l’Etat. Ils souhaitent que les véhicules en mauvais état abandonnés et garés aux alentours des infrastructures de l’Etat soient réparés.
Cependant, d’autres trouvent que les entreprises para étatiques restent la cible de corruption et de malversations économiques et donnent des exemples illustrant cette affirmation où l’entreprise de téléphonie mobile l’Onatel (l’office national de la Télécommunication est au bord de la faillite) et considèrent que ce garage va constituer « un mort–né » car il sera la cible de corruption et de malversations couplées de vols des pièces de rechanges.
Une opinion plus sévère fait savoir que l’histoire est faite d’éternels recommencements, à la différence que les auteurs de cette histoire changent suivant les époques. En effet, disent-ils, il y a quelques années, le parc automobile de l’Etat avait un garage qui s’occupait de sa réparation et de son approvisionnement en carburant. Cette société s’appelait STB et était située au quartier industriel, à l’endroit où se trouve actuellement une infrastructure militaire chargée des mêmes services que la STB mais pour les véhicules de l’armée et de la police.
Cette société a disparu en bonne et due forme et au moment où personne ne connaît les véritables motifs de son inexistence, voici qu’il y a un autre garage de l’Etat, dans un pays dont la politique en cours est le charroi zéro, c’est-à-dire que théoriquement, il n’y a plus de véhicules de l’Etat. N.R.
Burundi - Economie
L’entreprise Brarudi sur les traces de la célébration des 60 ans d’indépendance !
Bujumbura, le 24 juin 2022 (Net Press) . Dans le but d’accompagner la célébration du 60ème anniversaire d’indépendance qui aura lieu le 1er juillet 2022, l’entreprise de brassage Brarudi entreprend l’organisation d’un festival baptisé « Tayaya festival » qui a pour finalité l’accompagnement de cette fête et la promotion de la culture burundaise. Celui-ci se déroulera le 2 juillet dans les enceintes du lycée Scheppers de Nyakabiga.
Selon cette entreprise, les clubs de danses ont été sélectionnés, il s’agit des clubs culturels Umudeyo, Ihunja, Intatana, Giramahoro et Abagumyabanga. Pour les clubs des tambourinaires, il s’agit des clubs des tambourinaires de Gishora en province de Gitega, Centre du pays, Amabano, Akayazwe, Ruciteme, Murimirwa et Komezakaranga. Et dans la catégorie des artistes, 5 ont sélectionnés.
Selon les services de communication de cette entreprise, chaque groupe recevra une enveloppe de quinze millions de nos francs. N.R.
Burundi – Economie
Un manque à gagner de plus de 20 millions de nos francs par mois, se plaint la province de Kayanza
Kayanza, le 24 juin 2022 (Net Press) . Nous apprenons, de l’administrateur de la commune de Kayanza, Gilbert Minani, que la commune enregistre un manque à gagner de 25 millions de nos francs par mois depuis que la commercialisation et la consommation des viandes de vaches, de chèvres et de moutons ont été interdites.
Il indique qu’il devient de plus en plus difficile de mettre en œuvre les projets de développement car le peu d’argent que l’on récolte sert parfois à payer les fonctionnaires. Il demande que le gouvernement fasse tout pour qu’il y ait maîtrise de cette maladie de fièvre du Rift Valley pour que cette activité reprenne. Cette grogne s’observe également dans les autres provinces qui connaissent des mesures similaires. J.M.
Burundi – Rwanda - Politique
« Rwanda : le sommet des chefs d’États et de gouvernement du Commonwealth s’ouvre à Kigali », dixit Rfi
Kigali, le 24 juin 2022 (Net Press) . Ce vendredi 24 juin, les représentants des pays du Commonwealth vont se rencontrer à Kigali. C’est l’ouverture officielle ce matin de la réunion des chefs d’États et de gouvernement de cette organisation qui comporte 54 pays, dont 19 africains. Il s’agit du premier sommet de ce type depuis quatre ans.
L’événement avait été reporté deux fois à cause de la pandémie de Covid-19 et de nombreux présidents et Premiers ministres ont répondu présents.
Boris Johnson est arrivé à Kigali ce jeudi 23 juin et il n’a pas tardé à défendre son partenariat migratoire avec le Rwanda, un projet condamné par l’ONU et les organisations de défense des droits de l’homme. « Les critiques devraient garder l’esprit ouvert », a répondu le Premier ministre britannique à la presse après avoir visité une école de Kigali. Boris Johnson a également abordé le sujet lors d’un entretien en tête-à-tête avec le président Paul Kagame.
Discussions à huis clos
Le Premier ministre canadien, Justin Trudeau, l’émir du Qatar, le cheikh Tamim ben Hamad Al Thani, le président Ougandais Yoweri Museveni ou encore le nigérian Muhammadu Buhari, sont également présents à Kigali.
Au programme, il y a des discussions à huis clos, officiellement sur le développement durable et la reprise des économies des pays du Commonwealth après la crise du coronavirus et dans le contexte de la guerre en Ukraine, des discussions préparées hier par une réunion des ministres des Affaires étrangères des pays du Commonwealth.
L’on signalera que le Rwanda et le Cameroun étaient jusqu’à présent les seuls pays africains qui faisaient partie à la fois de la francophonie et du Commonwealth. Le Rwanda pilote donc actuellement la Francophonie via Louise Mushikiwabo et il pourrait également présider aux destinées du Commonwealth si jamais le sommet de Kigali devient un succès tel que l’espèrent les autorités.
Cependant, l’on sent qu’il y a, parmi les pays africains, un engouement de devenir polyglottes pour diverses raisons. L’on se rend compte que les pays jadis ultra francophones, en l’occurrence le Gabon et le Togo, viennent d’intégrer le Commonwealth. C’est l’objet de la dépêche suivante. D.N.
Burundi - Rwanda – Politique
Le Gabon et le Togo intègrent le Commonwealth
Kigali, le 24 juin 2022 (Net Press) . Deux anciennes colonies françaises intègrent officiellement la communauté anglophone dès ce 24 juin, lors du sommet des chefs d’État prévu au Kigali Center, superbe bâtiment ultramoderne construit au lendemain de l’adhésion du Rwanda au Commonwealth en 2009.
Le président gabonais, Ali Bongo Ondimba, a justifié en tout début d’année ce « tournant géopolitique majeur par la nécessité d’appartenir à un autre espace multiculturel dans un monde globalisé ».
Riche en pétrole et en uranium, le Gabon, deux millions d’habitants, a longtemps constitué un pays-clé pour la France sur le continent. Aujourd’hui, l’Hexagone a perdu du terrain sur le plan économique au profit d’investisseurs, principalement asiatiques, qui ont repris des secteurs stratégiques. Pour autant, l’idée de se tourner vers le monde anglophone n’est pas nouvelle.
Il y a près de dix ans déjà, à son arrivée au pouvoir, lors d’une élection très contestée, le chef d’État gabonais s’est très vite tourné vers de nouveaux partenaires alors que les socialistes au pouvoir en France prenaient leur distance. Très inspiré par le Rwanda, Ali Bongo annonce en 2012 la volonté des autorités de faire adopter l’anglais comme deuxième langue officielle du pays.
Dans son élan, le gouvernement avait financé la formation d’enseignants pour initier le bilinguisme dès l’école primaire. Le projet n’a cependant pas connu un véritable développement et, aujourd’hui, soit près de dix ans plus tard, la grande majorité des Gabonais ne parlent toujours pas couramment l’anglais.
Dans tous les cas, sa démarche a inspiré le Togo, petit pays d’Afrique de l’Ouest, pour lequel le processus d’adhésion est allé plus vite. Le parlement togolais, qui a donné son aval le 22 avril dernier pour les dernières discussions, l’assure : « Au-delà de l’ancien héritage politique britannique, elle assure au Togo la reconnaissance internationale d’un renouveau historico-politique. » Tandis que « sur le plan commercial, l’adhésion garantit un vaste marché extérieur pour l’exportation de produits nationaux togolais. »
Pourquoi le Gabon et le Togo, pays africains francophones, veulent rejoindre le Commonwealth ? Deux pays d’Afrique francophones, le Gabon et le Togo, vont être intronisés dans le Commonwealth, le 24 juin prochain lors du 26e sommet de l’organisation. Cette adhésion, justifiée par une volonté de diversifier les coopérations internationales, a aussi une portée politique.
Philippe Chassaigne, professeur d’histoire contemporaine à l’Université Bordeaux-Montaigne, au micro de France culture. "C’est une façon pour les pays africains et asiatiques de se retrouver et de discuter de façon plus efficace qu’au travers des Nations unies". Des accords entre les pays membres permettent de faciliter les échanges, notamment pour le travail, et l’organisation dispose d’un fonds pour la coopération économique destiné à soutenir la croissance de certains pays. Le Commonwealth, c’est aussi l’accès à un marché de plus de 2 milliards de consommateurs dans plus de 50 États. N.R.
Burundi – Rwanda – Rd Congo – Sécurité
Les choses s’empirent chez nos deux voisins
Kinshasa, le 24 juin 2022 (Net Press) . Nous apprenons que l’ambassadeur du Rwanda en Rd Congo, Vincent Karega, vient de quitter d’urgence Kinshasa. Il a demandé à ses compatriotes encore présents au pays de Félix Tshisekedi, de quitter ce pays, soit via le fleuve Congo pour se rendre à Brazzaville, soit via l’aéroport international de Ndjili par tout vol international.
Il a pris cette décision en fonction de l’insécurité qui régnait à Kalema, dans la province du Maniema, au territoire de Bangi, où deux Rwandais ont été brûlés vifs par des Congolais en colère. Ces derniers disent qu’ils sont fatigués des massacres qu’ils subissent de la part des Rwandais. Ch.N.