Kayanza, le 12 juillet 2022 (Net Press) . Une personne s’est suicidée à l’aide d’une corde ce lundi 11 juillet sur la colline de Cikiro, de la commune et province de Kayanza, au Nord du pays. Des sources divergentes indiquent que des conflits à caractère conjugal seraient à l’origine de ce suicide.
Selon nos sources, le phénomène de suicide prend une allure inquiétante au nord du pays. Nous apprenons qu’un homme de 36 ans, père de quatre enfants, s’est donné la mort sur la colline de Dusasa, dans la commune de Gashoho, en province de Muyinga, au Nord-est du pays. La victime entretenait de bonnes relations avec son entourage et sa famille biologique.
Sur le même chapitre sécuritaire, une personne a été tuée poignardée à l’aide d’un couteau en commune de Matongo, en province de Kayanza, toujours dans le nord du pays. Le présumé auteur a été arrêté samedi dernier pour des raisons d’enquêtes.
Selon des informations sur place, tout a commencé dans la soirée de vendredi 8 juillet lorsque le présumé auteur, natif de la colline de Bwayi, en commune de Matongo, en province déjà évoquée de Kayanza, partageait un verre avec son ami. De leur conversation, naquit une dispute qui a viré vers l’irréparable, il a poignardé à l’aide d’un couteau son convive qui est mort sur le champ.
Nous apprenons que le présumé auteur a été arrêté samedi dernier est gardé à vue au cachot du commissariat communal de la police de Matango, pour des raisons d’enquêtes y relatives. La population qui avait assisté à ce scénario, folle de colère, a failli lyncher le présumé auteur, n’eut été l’intervention musclée de quelques éléments de la police. L’administrateur de la commune Matongo a appelé la population à rester sereine et calme et de ne pas se faire justice. N.R.
Burundi – Rwanda - Sécurité
Une Rwandaise traquée à l’aéroport international Melchior Ndadaye … !
Bujumbura, le 12 juillet 2022 (Net Press) . Elle s’appelle Salama Nkunzurwanda, cette jeune femme d’origine rwandaise qui a été arrêtée mardi 5 juillet à l’aéroport international Melchior Ndadaye. Selon porte-parole du ministère ayant la sécurité dans ses attributions, Pierre Nkurikiye, elle s’apprêtait à partir pour le royaume de Belgique sous un passeport français qu’il ne lui appartenait pas.
Pierre Nkurikiye a renchéri que le nommé Ernest Gakwaya, habitant de la ville de Bruxelles et de nationalité rwandaise, était venu de Belgique pour tendre la main à cette jeune fille Salama Nkunzurwanda, qui séjournait au Sénégal. Ensembles, ils ont quitté l’aéroport international de Kanombe au Rwanda, à bord de la compagnie Rwandair, tous ensembles avec des passeports rwandais.
Pierre Nkurikiye dit que le couple, arrivé à l’aéroport international Melchior Ndadaye, Ernest Gakwaya était venu avec le passeport français de la cousine de Salama Nkunzurwanda, connu sous le nom de Juliette Akariza, habitant sur le sol Français. Et comme Salama Nkundurwanda était étrangement semblable à sa cousine ayant une nationalité franco-rwandaise, elle s’apprêtait à utiliser ce passeport français pour rejoindre la Belgique. Les choses ont tourné autrement, elle a été détectée par les services aéroportuaires avant d’être arrêtée par la police. La jeune femme et son co-accusé Ernest Gakwaya, ont été admis au service national des renseignements de Bujumbura pour une enquête y relative. Leur dossier pénal est en train d’être confectionné dans l’optique de leur poursuite judiciaire.
Pierre Nkurikiye dit que ce comportement vise à ternir l’image du pays, arguant qu’en utilisant ce passeport non-inscrit sous le nom de la Rwandaise, est perçu comme une manière qui vise à décrédibiliser les services de l’aéroport international Melchior Ndadaye. Il a poursuivi que les services aéroportuaires de Bujumbura sont toujours à l’œuvre pour traquer ceux qui utilisent de faux documents pour se déplacer.
Burundi – Droits Humains
Une fille agressée sexuellement met au monde des triplets
Rumonge, le 12 juillet 2022 (Net Press). Une fille agressée sexuellement a mis au monde des triplets et demande que son agresseur soit arrêté pour l’aider à élever ces trois nouveau-nés. Pérose Inamuco, âgée de 20 ans, a mis au monde des triplets composés de deux filles et d’un garçon dans la nuit de ce samedi à dimanche, confirment les sources hospitalières à l’hôpital « Amahoro », situé dans la ville de Rumonge, au Sud-ouest du pays.
Les mêmes sources indiquent que ces nouveau-nés ont une bonne santé mais précisent que cette jeune fille est démunie car ces enfants n’avaient pas encore d’habits dimanche dans l’après-midi.
Cette jeune fille qui a mis au monde lance un appel aux âmes charitables de lui venir en aide et demande dans l’urgence des habits pour ses bébés, de la nourriture dont du lait pour nourrir ces nouveau-nés.
Elle demande aux autorités administratives et à la police d’arrêter le garçon auteur de cette grossesse afin qu’il vienne l’aider à élever leurs enfants. Ce garçon serait pour le moment en cavale, précise-t-elle. Sachez que cette fille, Pérose Inamuco, est originaire du village de Karonda, sur la colline Gashasha, dans la zone de Kigwena, en commune et province de Rumonge.
Les défenseurs des droits de l’homme indiquent que le phénomène de grossesses non désirées prend de l’ampleur et même le milieu scolaire n’est pas épargné. Ils demandent aux services chargés de mener des enquêtes d’arrêter les présumés auteurs et de les déferler devant les juridictions pour être punis conformément à la loi. F.N.
Burundi - Education
2733 candidats à l’examen d’État en province de Rumonge.
Rumonge, le 12 juillet 2022 (Net Press) . Selon Isaac Ndikuriyo, directeur provincial de l’éducation en province de Rumonge, au Sud-ouest du pays, 2733 et deux autodidactes, sont en train de passer l’examen d’Etat en province de Rumonge. Cet examen.d’Etat est en train de se faire dans 5 centres, dont 4 dans la ville de Rumonge et 1 centre à Magara, en.commune de Bugarama.
Aucun n’incident majeur n’est à déplorer, sauf 3 élèves qui ne se sont pas retrouvés sur les listes des candidats au centre du Lycée d’Iteba, mais ces élèves ont été autorisés de passer l’examen. De nouveaux numéros leur ont été attribués. Le ministre de l’éducation nationale et de la recherche scientifique a procédé au lancement de la passation de l’examen d’Etat en province Makamba, au Sud du pays, ce mardi matin.
Signalons que 54.450 candidats sont attendus de passer l’examen d’Etat au niveau national. Signalons également que les candidats étudiants ne sont plus obligés de se rendre à Bujumbura, la capitale économique, pour avoir une idée des facultés qu’ils vont suivre à l’enseignement supérieur. Signalons enfin que quelques incidents ont été enregistrés ici et là dans le pays, mais vite corrigés, d’après toujours le ministre François Havyaarimana. F.N
Burundi - Sport
Un nouveau visage dans les hauts gradés de la fédération de football du Burundi !
Bujumbura, le 12 juillet 2022 (Net Press) . Avelin Basegeta, ancien chargé de la communication et de mobilisation des ressources à la fédération de Football du Burundi (Ffb), a été nommé ce lundi, vice-secrétaire général de la fédération de football du Burundi.
Fils du feu Joseph Basegeta, ancien député de l’Uprona sous le règne de la deuxième République dirigée par feu, le colonel Jean-Baptiste Bagaza, il est né à Ngozi en 1991 et il fait ses études élémentaires en commune de Tangara, avant de les poursuivre au lycée Don Bosco de Burengo, à Ngozi. Il fréquenta par après l’université lumière de Bujumbura, à la faculté de communication. Il est donc journaliste de formation, il était auparavant journaliste-reporter au journal en ligne « Ikiriho ».
Il était jusqu’ici manager des licences des clubs et responsable du service marketing et communication à la fédération de football du Burundi, en remplacement de Jacob Riziki nommé secrétaire général de l’équipe « Aigle Noir sportif ». N.R.
Burundi – France – Justice
« Procès de l’ex-préfet rwandais Laurent Bucyibaruta à Paris : la défense plaide l’acquittement », dixit Rfi
Paris, le 12 juillet 2022 (Net Press) . Le procès pour génocide d’un ancien préfet rwandais, Laurent Bucyibaruta, se poursuit à la cour d’assises de Paris. C’est le plus haut responsable rwandais jamais jugé en France pour le génocide de 1994. Après deux mois de procès, les dernières plaidoiries de la défense ont eu lieu ce lundi 11 juillet. L’accusation a requis la réclusion à perpétuité contre l’ancien préfet de Gikongoro, province du sud-ouest du Rwanda, âgé aujourd’hui de 78 ans. Ses avocats, eux, ont plaidé l’acquittement.
« Ni responsable, ni complice des massacres », selon ses avocats, Laurent Bucyibaruta est un homme qui n’adhérait pas au projet génocidaire, un « hutu modéré » qui s’est trouvé sur une « ligne de crête » entre avril et juillet 1994. S’opposer frontalement l’aurait conduit à la mort et à celle de ses proches, dont son épouse, tutsi, « un sacrifice qui n’aurait rien changé aux tueries dans la province de Gikongoro », selon Me Jean-Marie Biju Duval.
Il décrit Laurent Bucyibaruta comme se trouvant « dans une impasse sécuritaire. Il est dépassé. Face aux Interahamwe et face aux gendarmes génocidaires, ce n’est plus qu’un civil sans forces armées qu’on ne respecte plus ». « Les ordres ne viennent pas de lui. Ils viennent d’en haut, du sommet de l’Etat ». L’avocat met notamment en avant un message diffusé, fin avril, dans lequel, selon lui, « le préfet tente de convaincre les tueurs qu’il est dans leur intérêt d’arrêter de tuer.
L’autre avocat de Laurent Bucyibaruta, Me Joachim Levy, plus tôt dans la matinée, avait, début d’audience, pris le temps d’examiner devant la cour l’un après l’autre les crimes pour lesquels l’ancien préfet est poursuivi. Les massacres dans les paroisses de Kibeho, Cyanika, Kaduha, la tuerie de l’école de Murambi et celle de l’école des Lettres ainsi que celle de la prison de Gikongoro. J.M.