Makamba, le 13 juillet 2022 (Net Press). Un corps sans vie d’une jeune fille non identifiée a été découvert dans la petite matinée de ce mardi 12 juillet sur la colline de Kizingoma, en zone de Kabuye, dans la commune et province de Makamba, au Sud du pays.
Selon des sources sur place, ce corps en costume d’Adam était en décomposition et ceux qui ont vu le corps privilégient la piste qu’elle aurait été violée sexuellement avant d’être tuée.
L’administration civile et policière, de mèche avec les services de la Croix Rouge du Burundi, section Makamba, ont procédé à son inhumation immédiate. N.R.
Burundi - Justice
Rumonge :Une femme accusée de l’abattage clandestin d’une vache entre les mains de la police
Rumonge, le 13 juillet 2022 (Net Press) . Une femme accusée l’abattage clandestin d’une vache, sur la colline de Gashasha, dans la commune et province de Rumonge, au Sud-ouest du pays, survenu dans la nuit de ce mardi vers 21 heures, est entre les mains de la police de Rumonge.
Nous apprenons que la police, en collaboration avec l’administration, ont découvert chez elle une vache qui venait d’être abattue clandestinement vers 21 heures de ce mardi. Elle a été brûlée dans la matinée de ce mercredi.
Pour rappel, le Burundi est frappé par la fièvre du Rift Valley depuis le mois d’avril dernier avec les premiers cas signalés dans les provinces du nord du pays, à Ngozi et à Kirundo. Depuis, la maladie ne cesse de progresser dans 13 des 18 provinces du pays, ce qui a occasionné l’interdiction de l’abattage des bovins et des ovins.
Cependant, cette mesure a affecté sérieusement les économies des ménages, des communes voire des provinces du pays qui ne cessent d’évoquer des manques à gagner énormes suite à la fermeture des marchés de bétail et l’interdiction de vente des viandes de ces bêtes.
Cela a également affecté les bistrots qui tournaient en réalité grâce à la vente des brochettes. Pour le moment, ils sont presque tous vides car ceux qui les fréquentent ne veulent pas boire uniquement sans avoir quelque chose à mettre sous la dent. Et consécutivement à cette situation, la viande du porc et du poulet a nettement augmenté, raison pour laquelle une grande opinion demande au gouvernement de trouver une solution à ce problème dans les plus brefs délais. N.R.
Burundi – Politique
Le chef de l’Etat reçoit l’envoyé spécial du président chinois
Bujumbura, le 13 juillet 2022 (Net Press) . Ce matin, le président de la République, Evariste Ndayishimiye, a reçu en audience au palais Ntare, l’envoyé spécial du président de la République populaire de Chine. Les deux hommes ont parlé des relations bilatérales très bonnes avant que l’hôte du président Ndayishimiye ne l’invite à effectuer une visite officielle dans son pays.
Rappelons que cette visite avait été envisagée par le passé, mais elle avait été toujours reportée suite à la pandémie du coronavirus. Ils ont également évoqué la réfection de l’aéroport international Melchior Ndadaye, le barrage de Ruzibazi bâti par la Chine ainsi que la reconstruction de la route nationale RN1 pour qu’elle ne passe plus tout près du palais présidentiel. J.M.
Burundi – Economie
Vers une très bonne récolte du sucre, d’après la Sosumo
Bujumbura, le 13 juillet 2022 (Net Press) . Nous apprenons que la société sucrière du Mosso, Sosumo, chargée de produire du sucre dans le pays, fait savoir que d’ici peu, la pénurie du sucre va diminuer sur le marché. En effet, la société compte produire 18.000 tonnes de ce produit très recherché dans notre pays.
Cette information a été fournie au moment où la société procédait à une campagne de renouvellement des cannes à sucre, qui pourrait s’étendre sur 5 mois. Il a été rapporté que depuis la mise en place de la société en 1982, les cannes à sucres n’avaient pas encore été remplacées, raison pour laquelle la production allait toujours decrescendo. D.N.
Burundi - Economie
Plus de vingt véhicules saisis par l’office burundais de recettes suite au non-paiement de taxes
Bujumbura, le 13 juillet 2022 (Net Press). Vingt-six véhicules ont été saisis par l’office burundais des recettes, Obr, suite au non-paiement de taxes, déclare Jean Claude Manirakiza, le commissaire de l’office burundais de recette (Obr) dans un point de presse tenu ce mercredi matin.
Pour ce haut gradé de l’Obr, il s’agirait des véhicules introduits au Burundi par des invités ayant des plaques d’immatriculation du corps diplomatique, des véhicules des organisations non gouvernementales (Ong) dont leurs plaques d’immatriculations ont été émaillées d’irrégularités, des déclarants en douanes qui ont facilité l’obtention des documents frauduleux.
Jean Claude Manirakiza invite les contribuables burundais, surtout dans le domaine de transport, d’éviter de tomber dans ce piège et de s’acquitter dans la légalité du payement des taxes et d’impôts. N.R.
Burundi – Santé
Des voix s’élèvent pour mettre en garde les populations
Bujumbura, le 13 juillet 2022 (Net Press) . Selon des informations en provenance des milieux médicaux, il y a le retour de la pandémie du covid-19 et des cas positifs redeviennent nombreux dans certains milieux de ce pays. Même dans la capitale économique Bujumbura, le maire de la ville, Jimmy Hatungimana, a annoncé la recrudescence des cas de covid-19 et demande de ne plus oublier les mesures barrières.
Pour ce gardien de la ville de Bujumbura, les cas rapportés du 1er au 7 juillet est en hausse de 32% aux 7 derniers jours du mois de juin. Il interpelle au respect des mesures barrières face à la recrudescence des cas positifs à la pandémie Covid-19.
Cependant, les avertissements sont timides et les mesures de protection oubliées, surtout dans des milieux à fortes concentrations des êtres humains comme les églises, les marchés et les lieux de travail. Des gens se saluent comme cela était le cas avant la déclaration de la pandémie. D’aucuns pensent que des Burundais vivant de l’extérieur vaccinés arrivent et contaminent ceux qui sont au pays qui n’ont pas été sensibilisés pour se faire vacciner. Ch.N.
Burundi – Rdc - Politique
Présidentielle 2023 : des intellectuels réclament la candidature de Denis Mukwege
Kinshasa, le 13 juillet 2022 (Net Press) . Un appel a été lancé au Dr Denis Mukwege par un collectif d’intellectuels congolais qui pensent qu’il est doté d’atouts pour diriger la République démocratique du Congo (Rdc).
Dans un mémo intitulé "Appel du 30 juin 2022", une synergie des professeurs et autres intellectuels a placé le Prix Nobel de la paix au centre de l’avenir politique du pays. Considérant la RDC comme « un navire sans capitaine en pleine mer agitée », ces cadres et enseignants d’université n’ont pas hésité à jeter leur dévolu sur le gynécologue congolais, pour piloter le pays dans la direction des aspirations du peuple.
« Aujourd’hui, il est incontestablement établi que vous êtes l’homme qu’il nous faut à la fonction de président de la République démocratique du Congo. C’est avec vous que nous, Congolaises et Congolais, aimerions retrouver la splendeur de notre pays, rétablir son lustre et son prestige, recouvrer sa souveraineté et sa respectabilité, assurer la paix et une prospérité partagée. Bref rejoindre sa vocation et son destin de grandeur », lit-on dans le document solennel signé par neuf universitaires, dont cinq professeurs.
Pour ceux-ci, la notoriété internationale et le charisme naturel du Prix Nobel de la paix le placent au plus haut sommet de la considération, au point de briguer la magistrature suprême. « Nous avons besoin d’une personne d’envergure internationale, à la carrure d’un chef d’Etat, à la probité morale reconnue, résolue, ayant une vision de grandeur et de dignité pour notre pays et aimant passionnément les Congolais », ont-ils fait savoir à « l’Homme qui répare les femmes ».
Mordra-t-il à l’hameçon ?
Le Dr Denis Mukwege a toujours critiqué la politique actuelle congolaise et ne rate jamais l’occasion de décrier ses effets sur le vécu quotidien de la population. Pour lui, le système politique congolais est à reconfigurer de manière à placer l’intérêt de l’humain au centre de toute action politique. « Au travail, peuple congolais ! Bâtissons un Etat où le gouvernement est au service de la population. Un Etat de droit, émergent, capable d’entraîner un développement durable et harmonieux, non seulement en RDC mais dans toute l’Afrique. Bâtissons un Etat où toutes les actions politiques, économiques et sociales sont centrées sur l’humain et où la dignité des citoyens est restaurée ». Cet extrait tiré d’une de ses allocutions traduit ses sentiments humanitaires et son idéologie refondatrice. Acteur apolitique jusqu’ici, il ne cache pas son souci de voir son pays se redresser. Mais est-il enfin prêt à porter le tablier de leader politique que nombreux entrevoient en sa personne ?
Sa propre position tarde à sortir, mais ce collectif d’intellectuels engagés ne semble pas lui donner trop de choix. « Le moment est décisif. Nous avons l’opportunité soit d’accomplir notre mission de sauver le Congo, soit de la trahir en laissant notre pays à des mains inexpertes pour ne pas rappeler un champion de la liberté, Frantz Fanon. Or, pour parler comme Théodore Roosevelt, à pareilles circonstances, la meilleure chose que nous puissions faire c’est de prendre la bonne décision ; en second lieu, c’est de prendre la mauvaise décision et la pire des choses c’est de ne rien faire », ont estimé les signataires de l’appel. Et ils ont été clairs dans leur proposition : « Levez-vous pour prendre la tête de ce peuple meurtri. Présentez-vous à l’élection présidentielle de 2023 que vous emporterez haut la main, parce que notre peuple qui vous appelle est celui qui vous élira ».
Le Dr Denis Mukwege, répondra-t-il à cet appel de pied du collectif d’intellectuels engagés pour se lancer dans une lutte politique, avec possibilité de faire front ouvert contre le système qu’il ne cesse de déplorer ? N.R.