Bujumbura, le 14 juillet 2022 (Net Press) . D’après un rapport émanant du ministère de la sécurité publique, du développement communautaire et de l’intérieur présenté par son porte-parole, Pierre Nkurikiye, l’on enregistre des accidents suspects qui visent volontairement les agents de la police de roulage.
Il a fait savoir que dès le début de cette année, au moins 37 policiers ont été victimes de tels accidents. Deux d’entre eux ont trouvé la mort, dont le plus récent a eu lieu le 12 juillet en marie de Bujumbura, la capitale économique de ce pays. Selon toujours ce rapport, 35 autres ont été blessés, dont certains grièvement.
Ce qui intrigue la police est que les chauffeurs qui cognent ces forces de l’ordre prennent le large et laissent leurs véhicules aux lieux d’ « accident », ce qui, pour ce corps, est un indice de criminalité préméditée. Il rappelle que les policiers sont des citoyens comme les autres à qui le pays a confié une tâche difficile de protéger leurs compatriotes.
Ils défendent les autres après des formations qui coûtent cher au pays. Il a renchéri que malgré ce comportement d’intimidation de la part des automobilistes, la police ne renoncera pas à sa mission humanitaire de protection des populations. Il a mis en garde les chauffeurs qui seront attrapés dans de tels incidents, sous-entendant qu’ils auront un traitement approprié. J.M.
Burundi – Justice
Une peine lourde contre un citoyen de Kayanza
Kayanza, le 14 juillet 2022 (Net Press). Des informations en provenance de la province de Kayanza, au Nord du pays, indiquent que le tribunal de grande instance de cette entité provinciale a condamné une personne originaire de la colline Bwayi, dans la commune de Matongo de cette province, à une peine de prison à perpétuité et à une amende de 20 millions de nos francs.
Selon nos sources sur place, cette personne a été reconnue coupable d’avoir tué un homme âgé de 47 ans en date du 8 juillet dernier. La victime était originaire de la colline de Bandaga, toujours dans la commune de Matongo. Nous apprenons que la famille de la victime est satisfaite du jugement rendu.
La province de Kayanza enregistre ces derniers jours diverses criminalités, dont notamment les crimes de sang ou alors des fraudes répétitives des produits locaux à vendre au voisin du Nord, par des gens des fois armés. Des analystes indiquent qu’il s’agit d’une forme de survie car les autres activités, comme l’agriculture, sont impossibles, au regard de la densité de cette province. D.N.
Burundi – Commerce
Attrapé les mains dans le sac dans la capitale politique
Gitega, le 14 juillet 2022 (Net Press). Le carburant continue à devenir rare dans le pays, mais beaucoup plus le mazout que l’essence. C’est pour cela que les spéculations vont dans tous les sens dans ce pays où la tendance est que tout le monde veut devenir commerçant de ce produit stratégique, créant ainsi un désordre difficilement explicable. Nous y reviendrons dans une autre dépêche.
Ce matin, dans la capitale politique de Gitega, plus précisément dans le quartier de Shatanya, en plein centre-ville, un certain Rubin Ndayikengurukiye, habitant de ce quartier, a été attrapé avec une quantité de 500 litres de mazout. Nous apprenons que cette quantité se trouvait dans des bidons.
Il a été attrapé les mains dans le sac car il était en train de servir ce produit à des clients, certainement à un prix exorbitant. Au moment où nous mettons sous presse, nous avons appris que toute cette quantité a été saisie et qu’elle allait être remise à qui de droit, mais l’on n’avait pas encore d’informations sur les sanctions réservées à ce fraudeur. Ch.N.
Burundi - Commerce
De la pénurie du carburant au centre-ville de Kayanza.
Kayanza, le 14 juillet 2022 (Net Press) . Avoir du carburant au centre-ville de Kayanza, au Nord du pays, est un parcours d’un grand combattant. Nous sommes au centre-ville de Kayanza précisément aux stations d’essence Engen et Kobil dans un endroit appelé communément « Chez Khalfan ». Des files indiennes des motocyclistes et des véhicules sautent aux yeux de tout le monde.
D’après de nombreux témoignages, les véhicules passent toute la nuit garés dans ces stations à la quête de cet or noir devenu rare dans la ville. Des témoins sous couvert d’anonymat parlent d’une odeur de corruption des agents de police accrédités à ces endroits.
Cette pénurie du carburant provoque la hausse du ticket de transport vers les villes de Bujumbura, de Ngozi et de Gitega. Ce qui étonne plus d’un est que non loin de la ville de Kayanza, au centre de négoce de Bukeye, de la province de Muramvya, au Centre du pays, mais situé sur l’axe Bujumbura – Kayanza sur la RN1, l’or noir coule à flot.
Cependant, d’autres sources font savoir que le centre-ville de Kayanza regorge des trafiquants clandestins du carburant en provenance du Rwanda qui le vendent en cachette dans le quartier swahili appelé communément « Kw’ibereshi ».
Les mêmes témoins demandent à l’administration civile et policière de décourager ce manquement qui est à l’origine de la hausse des prix des produits de première nécessité, sans oublier le ticket de transport, d’autant plus que Kayanza était réputé être une localité moins chère du pays. N.R.
Burundi – Kenya – Politique
« Kenya : quel sera l’héritage du président Uhuru Kenyatta en matière des droits de l’homme ? », dixit Rfi
Nairobi, le 14 juillet 2022 (Net Press) . Au pouvoir depuis 2013, l’actuel chef de l’Etat arrive au terme de son second mandat et s’apprête à céder le pouvoir après la présidentielle du 9 août 2022. Dans un rapport publié le 13 juillet, l’Ong Amnesty International examine les progrès pendant son régime. Un bilan contrasté, terni notamment par une augmentation des exécutions extrajudiciaires et des disparitions forcées.
En dix ans, déplore Amnesty, les « exécutions extrajudiciaires » et les « disparitions forcées » n’ont pas diminué. Elles sont restées une pratique « courante » au sein de la police, peut-on même lire dans ce rapport. A cela s’ajoute des cas de torture : entre 2014 et 2021, 650 cas ont été recensés. Autre pratique courante dénoncée dans le rapport : les expulsions forcées.
« Des dizaines de milliers de Kényans » ont été chassés de chez eux « de manière inconstitutionnelle et inhumaine », estime l’Ong. Concernant les libertés publiques, Amnesty dénonce une série d’amendements votés en 2014 qui ont, selon elle, « porté atteinte à l’indépendance des organisations de la société civile » et « sapé la liberté de réunion et d’expression » dans le pays.
Corruption endémique
L’Ong salue tout de même quelques progrès, notamment en matière d’accès aux soins de santé, mais elle regrette que les politiques ambitieuses de santé publiques aient été entachées par la « corruption ». Une corruption « endémique » au cours du premier mandat d’Uhuru Kenyatta et qui aurait refait surface récemment à l’occasion de la pandémie de covid-19, au cours de laquelle des responsables politiques et hommes d’affaires ont été accusés d’avoir dérobé 400 millions de dollars de fonds publics destinés à du matériel médical essentiel. D.N.
Burundi – France – Politique
Traditionnel défilé de la France à l’occasion de la fête nationale
Paris, le 14 juillet 2022 (Net Press). La France organise chaque 14 juillet, un traditionnel défilé rappelant la prise de la Bastille le 14 juillet 1789, il y a exactement 233 ans, ce que les Français de l’époque ont qualifié de Révolution Française. Aujourd’hui, on est surpris de se rendre compte que la forteresse de la Bastille, située non loin du Musée du Louvre, n’existe presque plus.
Ce défilé se fait généralement sur la prestigieuse avenue des Champs-Elysées, à Paris et les cérémonies sont dirigées par le président de l’Hexagone. Au total, quelque 6.300 personnes ont défilé aujourd’hui, dont 5.000 à pied. Le spectacle a mobilisé 64 avions, un drone, 25 hélicoptères, 200 chevaux et 181 véhicules motorisés. J.M.