Bubanza, le 15 juillet 2022 (Net Press). Nous apprenons que dans la zone de Muzinda, de la commune de Rugazi, de la province de Bubanza, à l’Ouest du pays, une vache est morte suite à la fièvre du Rift Valley ce dimanche 10 juillet, elle a été enterrée, mais contre toute attente, elle a été déterrée le lendemain par des gens qui n’ont pas été identifiés.
Selon nos sources, la vache morte a été embarquée dans une camionnette qui a pris la direction de la capitale économique Bujumbura, selon des témoins oculaires. Il semble que même sur la barrière de Muzazi, le véhicule n’a pas du tout été arrêté. Le propriétaire de la vache morte ainsi que son berger ont été appréhendés pour des raisons d’enquêtes. Ils se trouvent au cachot communal de la police à Muzinda.
Le conseiller socio-culturel du gouverneur de la province de Bubanza, Emmanuel Ngendabanka, a été obligé de tenir une réunion de sécurité ce 14 juillet dans la commune de Musigati, de la même province, où il a conseillé aux populations de ne pas prendre à la légère la maladie de la fièvre du Rift Valley et manger la viande des bovins et des ovins.
Il a fait savoir que la maladie attaque et tue les personnes qui sont contaminées, faisant remarquer que celui qui a déterré la vache devrait être poursuivi par la justice. C’était en réaction aux revendications des populations et des représentants des administrateurs de manger comme encore la viande.
Plus concrètement, ils ont indiqué que le gouvernement devrait faire exactement comme cela s’est passé dernièrement lors de la fête de mouton pour les musulmans. Rappelons que les musulmans avaient obtenu une dérogation spéciale de la part du gouvernement de Gitega, après une demande insistante de cette religion, car dans un premier temps, le gouvernement leur avait opposé une fin de non-recevoir.
Rappelons enfin que dans la province de Rumonge, au Sud-ouest du pays, les choses se sont passées autrement même si l’objectif là aussi est la consommation de la viande. Une femme avait été emprisonnée pour avoir abattu une vache en pleine nuit chez elle. N.R.
Burundi – Communication
Emission publique des porte-parole des différentes institutions
Ngozi, le 15 juillet 2022 (Net Press). C’est cet avant-midi que les différents porte-parole ont animé une émission publique dans la province de Ngozi, au Nord du pays. C’était au stade dit « Ku Gasaka », au centre-ville de cette province. Rappelons que de telles émissions sont également ouvertes aux populations après les questions des professionnels des médias.
L’on se souvient que des politiciens en exil en Belgique ont adressé une correspondance au président sortant du Kenya, Uhuru Kenyatta, en tant que président de la communauté de l’Afrique de l’Est pour lui demander qu’il y ait des pourparlers avec le régime de Gitega. Un journaliste a voulu savoir si les autorités burundaises sont prêtes à les rencontrer.
Le porte-parole du président de la République, Alain-Diomède Nzeyimana, n’y est pas allé par quatre chemins. « Il n’y aura pas de négociations entre Gitega et les politiciens en exil. ». Il a fait savoir que l’un des politiciens a vu sa formation politique radiée et il y a un cadre de dialogue entre les formations politiques reconnues par le ministère ayant l’intérieur dans ses attributions.
Par ailleurs, a-t-il poursuivi, le seul moyen d’accéder au pouvoir reste la voie des urnes, avant d’inviter ces politiciens à participer aux élections parlementaires prévues en 2025 et présidentielles de 2027.
Lors de cette émission, une femme du nom de Lidia Uwikunze, a fondu en larmes alors qu’elle était au micro, indiquant qu’elle a été victime d’une escroquerie. En effet, selon elle, une employée de la banque commerciale du Burundi, Bancobu, a volé 300 millions de nos francs à 25 personnes en émettant des chèques sans provisions.
Elle semblait désolée du fait que cette dame est protégée par des personnes influentes au ministère de la justice. Cette situation les a plongés dans une précarité sans nom, a-t-elle expliqué. Elle a demandé que la justice leur soit faite. N.R.
Burundi - Energie
Capitale économique Bujumbura : 24 heures dans le noir
Bujumbura, le 15 juillet 2022 (Net Press) . Depuis l’après-midi de ce 14 juillet, le centre-ville de la capitale économique Bujumbura était plongé dans le noir. La situation a pris fin ce vendredi dans l’après-midi. Le centre-ville vivait au rythme des groupes électrogènes même si certains magasins ont dû attendre le retour du courant électrique, faute de carburant pour les groupes
On ne doit pas perdre de vue que même le carburant est devenu un produit rare dans le pays depuis quelques mois. C’est pour cette raison que depuis hier, la plupart des activités ont été paralysées au centre-ville. Les agents de la régie de distribution de l’eau et d’électricité, Regideso, étaient parfaitement au courant de ce problème et disaient qu’ils sont à l’œuvre pour remettre les choses dans l’ordre. J.M.