Bururi, le 16 juillet 2022 (Net Press). Elle s’appelle Aline Kaneza, elle a été tué dans la nuit de ce vendredi 15 juillet sur la colline de Mugozi, dans la commune et province de Bururi, au Sud du pays. Un suspect a été arrêté pour une enquête y relative.
Selon nos sources, la jeune fille avait quitté le centre-ville de Bururi en compagnie d’un jeune homme. Arrivé sur la colline de Mugozi, le couple s’est séparé en douceur. Presqu’au même moment, la jeune fille a été tuée par des éléments non encore connus.
Nous apprenons que son compagnon a été arrêté par des éléments de la police pour des raisons d’enquêtes. Il est pour le moment enfermé au commissariat provincial de la police de Bururi. N.R.
Burundi - Economie
Ngozi : Des spéculations dans la vente du carburant !
Ngozi, le 16 juillet 2022 (Net Press) . Nous apprenons que l’approvisionnement en carburant au centre-ville de Ngozi, au Nord du pays, est devenu un casse-tête. C’est un véritable combat de Titan pour en avoir, selon notre envoyé spécial dans cette entité provinciale.
Des sources sur place rapportent qu’un litre de l’or noir coûte 12.000 Fbu sur le marché noir, ce qui occasionne la montée du prix du transport en commun interurbain et celui d’autres produits de première nécessité. Voulant vérifier son information, le reporter de Net Press a décidé de se déplacer à moto au centre-ville de Ngozi. Il s’est rendu compte que le ticket au centre-ville de Ngozi, naguère évalué à 500 Fbu, a été tout simplement multiplié par deux et est fixé à 1.000 Fbu.
Et une spéculation sous une autre facette !
Nous apprenons que suite à une facilité relative d’approvisionnement en carburant en mairie de Bujumbura, de gros camions font le plein en carburant pour le revendre à un prix élevé dans les centres urbains du nord du pays. Une large majorité des opérateurs économiques opérant dans le secteur de transport demandent aux autorités civiles et policières du nord du pays d’y réserver pour plus de vigilance pour mettre un terme au trafic illégal de cet or noir. N.R.
Burundi - Education
« Pas d’irrégularités majeures à signaler durant les quatre jours de passation lors de l’examen d’Etat, 2022 », dixit La Voix de l’Enseignant
Bujumbura, le 16 juillet 2022 (Net Press) . Les listes contenant des élèves non certifiés, des candidats non enregistrés, l’insuffisance d’agrafeuses et d’agrafes, quelques absences et rares retards et d’insignifiants cas de tricherie sont certaines des irrégularités qui se sont observées durant les quatre jours de la passation de l’Examen d’Etat édition 2022. Un total de 54 450 candidats du public que du privé étaient attendus durant cette session de 2022.
Notre confrère estime que par ailleurs que la formation professionnelle et aux métiers n’est pas développée. Le secteur de l’enseignement technique, de la formation professionnelle et des métiers connaît pas mal de difficultés. Certaines sont liées au manque d’infrastructures, équipement et matériels de formation, d’autres sont liées au manque de formateurs qualifiés et partant pas d’apprenants.
Beaucoup de centres d’enseignement des métiers sont fermés. Dans ce secteur, il se remarque une inadéquation formation-emploi. Le directeur général de ce secteur a proposé des voies de solution lors des états généraux de l’éducation tenus du 14 au 16 juin 2022.
L’hebdomadaire évoque également des classes à supprimer pour cause de faibles effectifs. Des classes sont susceptibles d’être supprimées pour cause de faibles effectifs : 25 au fondamental et 20 au post-fondamental. Cela se lit dans une correspondance du ministre François Havyarimana aux directeurs provinciaux de l’éducation.
Mais les observateurs trouvent que la mesure aura plus d’inconvénients que de bienfaits. Avec la construction des écoles au niveau des collines de recensement, l’on cherchait la proximité. Et qu’en est-il de la gestion des enseignants ? D.N.
Burundi – Rd Congo – Politique
« Des députés demandent le retour du corps de Mobutu Sese Seko », dixit Rfi
Kinshasa, le 16 juillet 2022 (Net Press) . Après le rapatriement, en République démocratique du Congo (Rdc), des dépouilles d’Etienne Tshisekedi, en 2019 et Patrice Lumumba, en juin dernier, il est temps de ramener le corps de l’ancien président Mobutu Sese Seko, disent des députés. L’ex-dictateur roi du Zaïre avait été inhumé, au Maroc, en 1997, où il s’était exilé après l’entrée des troupes de l’Afdl, de Laurent Désiré Kabila.
Vingt-cinq ans après la mort de Laurent Désiré Kabila, (sic) - la rédaction pense qu’il s’agit de Mobutu Sese Seko mort en 1997 et non de Laurent Désiré Kabila, décédé en janvier 2001, Ndlr -, un caucus de députés s’est réuni, vendredi 15 juillet, à Kinshasa, pour enclencher des démarches politiques afin de pousser le pouvoir en place de rapatrier l’homme qui avait passé 32 ans au pouvoir.
« Ce que Mobutu a fait pour ce pays, il [Mobutu] n’est pas, jusque-là, égalé. D’abord avec le problème de la paix à l’Est. La plus longue guerre que Mobutu a connue, c’était la guerre de 80 jours et il était prêt à tout négocier pour obtenir la paix. Depuis sa mort, la paix n’est pas à l’Est. Si aujourd’hui, les tentatives de balkanisation ne réussissent pas, c’est parce que Mobutu a réussi à imposer aux Congolais et à leur faire comprendre qu’ils appartenaient à une seule nation », explique le député Willy Bolio Emina, président du caucus mis en place. J.M.