Arusha, le 21 juillet 2022 (Net Press) . Le président de la République du Burundi, Evariste Ndayishimiye, s’est envolé dans la matinée de ce jeudi à destination de la ville d’Arusha en Tanzanie. Il s’en va pour participer à la retraite de haut niveau des chefs d’Etat de la communauté économique de l’Afrique de l’est. Cette retraite concerne le protocole portant création du marché commun et se tient aujourd’hui même, selon le communiqué du porte-parole du président de la République du Burundi.
Selon ce communiqué, il est prévu que ces chefs d’Etat participent au 22ème sommet ordinaire des chefs d’Etats prévu ce vendredi.
Et dans la foulée, nous apprenons que le président congolais, de Félix Tshisekedi, dont le pays a intégré récemment la communauté est-africaine, n’a pas répondu à son invitation et sera représenté par le premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde. Il semble que le président congolais se trouve en Europe pour une visite privée. N.R.
Burundi – Médias
Menacé, le directeur du journal en ligne « La Nova Burundi » est en clandestinité
Bujumbura, le 21 juillet 2022 (Net Press) . Après des appels incessants, dont des coups de fil de l’administrateur de la commune de Kiremba, en province de Ngozi, au nord du Burundi, lui demandant avec insistance de le rencontrer au CNC, le Conseil national de la communication, Pascal Ndayisenga, directeur du journal en ligne, « La Nova Burundi », ne s’est pas présenté au travail.
Il affirme craindre pour sa sécurité et ses proches se disent très inquiets. « J’ai jugé bon de me mettre à l’abri, en lieu sûr jusqu’à ce que la situation se décante ou se calme, parce que certains appels étaient pratiquement des menaces », a-t-il laissé entendre.
Tout a commencé par un tweet de son journal : « Après la remise des deux bâtiments appartenant à la coopérative agricole Akanovera illégalement vendus par l’administrateur de Kiremba, Pascal Sebigo, ce dernier a affirmé que les propos du président de la République, Evariste Ndayishimiye, étaient des rumeurs ».
Le chef de l’Etat avait publiquement et vigoureusement dénoncé les agissements de cette autorité appelant ses supérieurs, notamment le gouverneur de la province de Ngozi, à régler cette affaire au plus vite avant qu’il n’intervienne en personne pour mettre un terme « aux multiples cas de malversations signalées dans cette commune ».
Le journal « La Nova Burundi » s’est rendu compte qu’il avait commis une erreur dans son tweet. Il a présenté des excuses et a apporté un démenti. « Correction : l’administrateur de Kiremba n’a pas dit que le président de la République a propagé des rumeurs mais il a déclaré qu’il y a eu trop de rumeurs en rapport avec le message livré par le chef de l’Etat ».
Mais entre-temps, des tweets appelant à sanctionner le directeur du journal en ligne, « La Nova Burundi », fusaient de partout, les uns plus virulents que d’autres, malgré le démenti.
« Le Cnc, l’organe de régulation dépendant directement de la présidence de la République, m’a confirmé que tout est rentré dans l’ordre après le démenti et qu’il n’y avait pas de convocation émise me demandant de me présenter à son siège pour des explications », s’est justifié Pascal Ndayisenga.
« Et c’est pourquoi, les appels téléphoniques et la demande de l’administrateur de Kiremba de le rejoindre au Cnc me paraissaient bizarres. J’ai appris qu’il avait déposé une plainte au Cnc », a-t-il confié.
Quand cet organe m’a appelé dimanche soir pour me demander d’apporter des rectificatifs au tweet devenu viral, fait-il savoir, j’ai répondu que j’avais déjà fait un démenti sur les propos tenus par l’administrateur de Kiremba. « Ils ont dit : OK, c’est bon ! Mais cela n’a pas mis fin aux coups de fil, ce qui est étonnant et inquiétant ».
Pour le moment, poursuit-il, j’ai des informations que je suis recherché et qu’il faut m’arrêter pour outrage à chef de l’Etat. « On m’accuse d’avoir tenu des propos injurieux envers le président de la République », a révélé le directeur du journal en ligne, « La Nova Burundi ».
Selon lui, il lui est également reproché d’avoir mené des enquêtes sur les manquements de l’administrateur de Kiremba. « J’ai n’ai utilisé que des documents officiels ».
Ce n’est pas tout comme accusation : « On m’en veut aussi parce que j’ai appris que le président du conseil communal qui a, à maintes reprises, dénoncé ces malversations et qui a, par la suite, officiellement démissionné pour des raisons de santé, l’aurait fait par contraintes après avoir été brutalisé et malmené par certains services plus expéditifs », déplore ce journaliste aujourd’hui en clandestinité, son journal en ligne, « La Nova Burundi » compte 8 reporters.
Les menaces contre ce journaliste surviennent une semaine après une édition spéciale consacrée à l’état de la liberté de la presse au Burundi. Cette émission, avec différents intervenants, a été organisée par une dizaine de médias. F.N.
Burundi - Santé Animale
Le ministère de l’intérieur lance officiellement la vaccination du bétail contre l’épizootie en province de Ngozi
Ngozi, le 21 juillet 2022 (Net Press) . Le ministère de l’intérieur, du développement communautaire et de la sécurité publique, lance officiellement la campagne de vaccination de bétail contre l’épizootie ce jeudi en province de Ngozi, au Nord du pays et en province de Karuzi, au Centre-est, ce vendredi, selon le porte-parole dudit, Pierre Nkurikiye.
Pour rappel, l’épizootie de la fièvre de la vallée du Rift, qui menace le Burundi depuis le mois d’avril dernier, a une allure inquiétante. Selon le ministère de l’agriculture et de l’élevage et de l’environnement, une enveloppe de plus de 8 millions américains est nécessaire pour la mise en place d’un plan d’action pour le contrôle de la maladie
Les données du ministère en charge de l’élevage montrent que 827 vaches sont déjà infectées par la fièvre de la vallée du Rift. Parmi elles, 323 sont déjà mortes. 13 provinces étaient déjà atteintes par cette maladie jusqu’au 20 juin 2022. Ces chiffres montrent que la propagation de la fièvre de la vallée du Rift prend des allures inquiétantes. Lors du conseil des ministres du 1er juin 2022, Déo-Guide Rurema, ministre en charge de l’élevage, avait indiqué qu’un effectif de 482 bovins était atteint par la maladie, dont 114 têtes avaient succombé. Les provinces les plus touchées sont celles du Nord du pays, en l’occurrence Ngozi, Kirundo, Muyinga, et Kayanza.
Et un ouf de soulagement mais ….
Ce lancement de la campagne de vaccination du gros et petit bétail contre l’épizootie intervient au moment où les opérateurs économiques intervenant dans le domaine de l’élevage du bétail avaient vu leurs économies sombrées suite de la fermeture des marchés de bétail, de l’interdiction de l’abattage des ruminants dans les zones affectées, etc. La ville de Bujumbura n’est pas épargnée. Sur décision de la direction de la santé animale, la direction de l’abattoir de Bujumbura a suspendu depuis le 26 juin 2022 l’abattage des vaches, des chèvres et des moutons. Pourtant, la vaccination semblait être la solution la plus efficace pour contrer cette maladie. Une opinion se demande pourquoi Gitega a attendu qu’il y ait des casses. N.R.
Burundi – Belgique – Politique
La Brabançonne à l’honneur aujourd’hui en Belgique
Bruxelles, le 21 juillet 2022 (Net Press). Pour ceux qui ne le savent pas, la Brabançonne est l’hymne national belge. Quant à la date du 21 juillet, c’est la fête nationale des Belges dont l’indépendance a été acquise en 1830 du royaume des Pays-Bas. En effet, c’est à cette époque que le roi de la Hollande, Guillaume d’Orange, a organisé une représentation d’un opéra à Bruxelles.
Celui-ci prit le nom de la Muette de Portici. L’œuvre parle de la révolution et d’indépendance des pays, ce qui poussa les Belges à se révolter contre les Pays-Bas qui ne voulaient pas leur donner plus de droits chez eux. Une révolution éclata et les troupes de Guillaume d’Orange quittèrent le pays le 27 septembre 1830.
L’indépendance du pays est proclamée le 4 octobre 1830 même si elle est fêtée le 21 juillet de chaque année. L’on saura qu’à cette époque, un papier d’information sur la vie publique du royaume de Belgique était distribué chaque soir, ce qui a donné naissance au journal « Le Soir » qui est toujours fonctionnel, 192 ans plus tard. J.M.
Burundi - Sri Lanka – Politique
Sri Lanka : investi, le président Wickremesinghe doit former un nouveau gouvernement
Colombo, le 21 juillet 2022 (Net Press). Ranil Wickremesinghe a prêté serment jeudi en tant que huitième président exécutif de l’île d’Asie du Sud plongée dans une crise historique. Considéré par une large partie de la population comme un allié du clan déchu des Rajapaksa, celui qui a été six fois Premier ministre du Sri Lanka a annoncé son intention d’intégrer des membres de l’opposition dans son futur gouvernement.
Le nouveau président du Sri Lanka, Ranil Wickremesinghe, a prêté serment jeudi 21 juillet et œuvre, selon des responsables, à la formation d’un gouvernement d’unité pour sortir le pays de la crise économique historique qui le mine depuis des mois.
Ranil Wickremesinghe avait été élu chef de l’État la veille par le Parlement avec le soutien du clan de son prédécesseur Gotabaya Rajapaksa, ayant démissionné la semaine d’avant après avoir fui le pays secoué par une vague de manifestations contre son pouvoir.
Alors Premier ministre, Ranil Wickremesinghe avait dû en conséquence assurer l’intérim de la présidence. Jeudi, le président élu, âgé de 73 ans, a prêté serment devant le juge en chef, Jayantha Jayasuriya, au sein de l’enceinte parlementaire placée sous étroite surveillance, selon un communiqué de son bureau. N.R.