Bujumbura, le 23 juillet 2022 (Net Press) . Nous apprenons qu’un véhicule flambant neuf et une moto se sont cognés dans la matinée de ce samedi non loin du chef-lieu de la commune de Nyabiraba en province de Bujumbura, à l’Ouest du pays. Selon nos sources, les deux moyens de transport ont pris feu et totalement calcinés, aucun dégât humain n’a pas été enregistré.
Ceux qui étaient sur place indiquent que le véhicule et la moto roulaient à tombeau ouvert, avant de se cogner et dans la foulée, ces derniers ont pris feu et totalement calcinés.
Nous apprenons également que trois véhicules ont été endommagés suite aux accidents de roulage qui ont lieu dans la matinée de ce samedi sur la route Bujumbura–Bugarama, sans faire de dégâts humains.
Un camion militaire en défaut de freinage s’est percuté à deux véhicules qui montaient sur Bugarama, les trois véhicules ont été endommagés sans faire de dégâts humains. N.R.
Burundi – Eac – Politique
Le président burundais à la tête de la communauté de l’Afrique de l’Est pour une année
Nairobi, le 23 juillet 2022 (Net Press) . Le président de la République du Burundi, Evariste Ndayishimiye, a été élu hier président de la communauté de l’Afrique de l’Est pendant une période d’une année. Il vient de remplacer à ce poste le président sortant du Kenya, Uhuru Kenyatta dont le mandat à la tête du pays touche d’ailleurs à sa fin.
Evariste Ndayishimiye est élu au moment où il était actif dans la lutte contre les éléments terroristes à l’Est de la République démocratique du Congo. C’est la première fois que le Burundi accède à cette présidence et cela marque un signe de l’ouverture, selon des analystes de la politique burundaise, ce qui n’était pas le cas sous son prédécesseur.
Avec cette opportunité, le président Ndayishimiye a désormais une année devant lui pour faire tout ce qui est en son pouvoir afin de garantir la sécurité dans cette partie de la Rd Congo. On rappellera que le chef de l’Etat avait effectué deux visites officielles dans ce pays depuis son investiture en juin 2020 et la sécurité à l’Est du Congo était toujours revenue dans les échanges entre les deux présidents.
L’on saura que lors de ce sommet des chefs d’Etat, il a été convenu que le français et le kiswahili seront désormais utilisés comme des langues officielles au sein de la communauté. Un juriste burundais, Léonard Gacuko, a été désigné pour siéger à la cour de justice de la communauté de l’Afrique de l’Est.
Pour être tout-à-fait complet sur l’Eac, à propos des rébellions qui se trouvent à l’Est de ce pays, il a été décidé que les forces kenyanes seront basées dans le territoire d’Ituri. Celles de l’Ouganda opéreront au Nord-Kivu, avec beaucoup plus de concentration sur les territoires de Benin et Lubero. Les forces burundaises seront affectées ayu Sud-Kivu où l’on enregistre beaucoup de rébellions qui combattent le Burundi. Quant à la Tanzanie, elles seront dans le Maniema. J.M.
Burundi – Ceeac – Politique
Le vice-président de la République à Kinshasa pour une session de la Ceeac
Kinshasa, le 23 juillet 2022 (Net Press). Le vice-président de la République du Burundi, Prosper Bazombanza, a pris l’avion dans la nuit de vendredi à samedi à destination de la République démocratique du Congo. Il a atterri à l’aéroport de Ndjili à minuit (1 heure à Bujumbura), où il a été accueilli par un membre du gouvernement congolais et l’ambassadeur du Burundi dans ce pays.
Selon des informations officielles, il va représenter le chef de l’Etat, en visite de travail au Kenya, à la 21ème session ordinaire de la communauté économique des Etats de l’Afrique Centrale, Ceeac, qui aura lieu ce lundi 25 juillet 2022. Rappelons que le Burundi fait partie des deux communautés et cherche à intégrer également la communauté de l’Afrique australe, Sadec. D.N.
Burundi – Nécrologie
Départ pour l’Eternité de l’évêque émérite de Bururi
Bujumbura, le 23 juillet 2022 (Net Press) . Nous apprenons que Mgr. Venant Bacinoni, évêque émérite du diocèse de Bururi, s’est éteint aujourd’hui à 3 heures 20 minutes du matin dans l’un des hôpitaux de Bujumbura. C’est une triste nouvelle pour son diocèse ainsi que pour ses collègues qui l’ont connu au Grand Séminaire et qui le surnommaient Sirac le Sage.
Mgr. Venant Bacinoni a été ordonné samedi le 8 septembre 2007 au stade de Kabuye. Outre la foule en liesse qui a accueilli le nouvel évêque, il y avait également des personnalités de marque comme Pierre Nkurunziza, président de la République à l’époque des faits, Martin Nduwimana, premier vice-président en 2007.
L’on pouvait également noter la présence des anciens chefs de l’Etat Jean-Baptiste Bagaza, Pierre Buyoya, Sylvestre Ntibantunganya et Domitien Ndayizeye. Mgr. Simon Ntamwana, archevêque de Gitega, a salué les autorités burundaises et les délégations venues des pays limitrophes comme la Tanzanie, le Rwanda et la République démocratique du Congo.
De son côté, Mgr. Evariste Ngoyagoye, archevêque de Bujumbura et qui présidait la liturgie, a rappelé que l’évêque a le devoir premier d’apporter aux hommes la Bonne Nouvelle. Il a demandé aux fidèles du diocèse de Bururi d’accueillir avec amour et joie son nouvel évêque. Le chef de l’Etat, Pierre Nkurunziza, a rendu grâce à Dieu d’avoir donné aux fidèles de Bururi un nouvel évêque et a invité Mgr. Bacinoni d’œuvrer pour la paix au Burundi.
Mgr. Venant Bacinoni a vu le jour le 20 février 1940 à Kirisi, au diocèse de Bururi. Le 20 avril 1965, il a été ordonné prêtre. Il a été nommé évêque de Bururi par le pape Benoit XVI le 25 juin 2007. Il a succédé à Mgr. Bernard Bududira décédé le dimanche 19 novembre 2005 peu après 23 heures dans une clinique romaine tout près du Vatican. Il s’éteint à l’âge de 82 ans. Ch.N.
Burundi - Nécrologie
Maitre Isidore Rufyikiri, l’ancien bâtonnier du Burundi, est mort à l’âge de 68 ans !
Kigali, le 23 juillet 2022 (Net Press) . Maitre Isidore Rufyikiri, cet ancien bâtonnier du Burundi de septembre 2009 à Janvier 2015, est mort en exil dans la nuit de ce vendredi à l’âge de 68 ans.
Ce juriste de formation, Maitre Isidore Rufyikiri, fils de Paul Rufyikiri et de Catherine Mujakazi, est né le 22 mars 1954 à Gitega et mort dans la nuit de ce vendredi en exil et laisse derrière lui 3 enfants.
Bref Bio
Maitre Isidore Rufyikiri fait ses études élémentaires en province de Cankuzo, avant de poursuivre ses études au petit séminaire de Mugera et le grand séminaire de Burasira en province de Ngozi, au Nord du pays. Avec son diplôme de fin des humanités générales en poche, il fréquente l’Université du Burundi.
Magistrat substitut du procureur de la République en province de Bujumbura en 1980, il a embrassé la carrière diplomatique, accrédité successivement en Algérie et en République unie de Tanzanie jusqu’en 1994. De 2009 à janvier 2015, il était bâtonnier de l’ordre des avocats, avant de prendre le chemin de l’exil.
Maitre Isidore Rufyikiri n’était pas loin des intrigues de l’ère feu colonel Jean Baptiste Bagaza, sous la deuxième République, où il a été nommé conseiller principal du président pour les affaires juridiques et politiques. Tombé en disgrâce sous la présidence de Buyoya 2, Maitre Isidore Rufyikiri a été emprisonné successivement dans son combat pour l’état de droit et la défense des droits de l’homme où en date du 17 janvier 1997, en pleine assemblée générale d’une association de la société civile, il s’est exprimé contre le retour du major Pierre Buyoya au pouvoir par un coup d’Etat militaire.
Selon lui, le retour de Buyoya était une marche arrière pour la démocratie au Burundi et que la légalité constitutionnelle devrait mettre au pouvoir Léonce Ngendakumana, président de l’Assemblée nationale du Burundi. Dans la foulée, il a été arrêté et accusé de tenir une réunion subversive, atteinte à la sureté intérieure et extérieure de l’Etat, outrage à chef de l’Etat, tentative de coup d’Etat, atteinte à l’autorité de l’Etat.
Libéré par ordonnance de mise en liberté provisoire signée par le procureur général Grégoire Muyuku, ce dernier fut aussitôt limogé. Très furieux contre sa mise en liberté provisoire, le président Buyoya a ordonné à son chef de renseignement de monter d’urgence un faux complot pour le rattraper et le remettre en prison.
Un mercenaire rwandais fut recruté pour venir l’accuser moyennant un paiement de 8 millions de francs burundais (selon les aveux du mercenaire devant la cour suprême en audience publique). Là, il était poursuivi d’atteinte à la sureté intérieure de l’Etat, (pose des mines anti chars), tentative d’assassinat du chef de l’Etat.
Dans les conclusions, il s’avéra que la justice burundaise avait accusé l’ancien président de la République du Burundi, Pierre Nkurunziza et ses hommes, mort en date du 8 juin 2020, de poser des mines anti chars. Il fut condamné à mort. Celui-ci, quand il était au pouvoir, il a tout fait pour faire annuler cette condamnation.
Plus tard, l’on se rendra compte que le conflit entre les deux hommes était ailleurs. En effet, Me Isidore Rufyikiri a mené des enquêtes à Mutangaro, dans la province de Bururi, au Sud du pays, région où feu Pierre Buyoya a vu le jour. Selon ses enquêtes, il a conclu que l’ancien président était un Hutu, ce qui avait rougi le chef de l’Etat de l’époque.
De leur côté, des Hutu contactés par la rédaction ont catégoriquement rejeté les conclusions de Me Rufyikiri. Pour eux, ce n’est pas parce que Buyoya est méchant qu’il est Hutu. Pour eux, il faut que les Tutsi assument, Pierre Buyoya est un Tutsi, mais un malfaiteur.
En dehors de ses combats politiques et pour les droits humains, Me Isidore Rufyikiri pratiquait le sport de Karaté et était membre d’un club qui faisait ce sport à l’école Stella Matutina,, en compagnie de feu Mgr. Jean-Louis Nahimana. N.R.
Burundi – Communication
Disparition de notre confrère Jean Bigirimana, six ans déjà !
Bujumbura, le 23 juillet 2022 (Net Press) . C’était le 22 juillet 2016, peu après 14 heures que notre confrère Jean Bigirimana, du groupe de presse Iwacu, se rendait à Bugarama, dans la commune et province de Muramvya, au Centre eu pays, pour répondre à un appel pour des raisons de service. Il n’est jamais revenu et jusqu’à présent, le mystère reste entier sur cette disparition
Sa famille tant biologique que professionnelle a tout fait pour le retrouver, mais en vain. Quelque temps plus tard, sa famille biologique a été intimidée et s’est résolue à quitter le pays pour des raisons de sa sécurité. Des cadavres ont été retrouvés dans la rivière Mubarazi de Muramvya, mais il était incapable de les identifier car ils étaient décapités.
Sa rédaction a porté plainte contre X devant la justice burundaise mais jusqu’à présent, aucune avancée n’est enregistrée pour retrouver notre confrère, vivant ou mort. Nos confrères du groupe de presse Iwacu sont malgré tout confiants qu’un jour, il y aura une volonté politique de retrouver Jean Bigirimana. J.M.