Bujumbura, le 3 octobre 2020 (Net Press) . Il était vers 4 heures 30 minutes dans la matinée de ce samedi 3 octobre quand l’incendie a été déclaré, emportant presque la moitié du marché central de Kamenge, dans les circonscriptions où l’on vend des produits vivriers et les habits. Des cambrioleurs étaient au rendez-vous et rodaient dans les alentours pour pouvoir piller mais ils ont été empêchés la police qui a dû tirer en l’air pour les en dissuader.
Et dans la même foulée, la police de protection civile a été bloquée par des constructions anarchiques érigées au sein de ce marché, ce que déplore le président de l’assemblée nationale, Daniel Gélase Ndabirabe, présent sur le lieu du drame. De son côté, le premier ministre Alain Guillaume Bunyoni, dans son discours de circonstance, a dit qu"une commission interministérielle va statuer sur la façon de donner un coup de main aux commerçants victimes de cette incendie. Il en a profité pour demander aux établissements de micro finances et bancaires d’être cléments sur le recouvrement des crédits contractés par les victimes de cette incendie. N.R.
Burundi - Sécurité
Un commerçant tué dans la province de Muyinga
Muyinga, le 3 octobre 2020 (Net Press) . Un commerçant a été tué dans la soirée d’hier dans la commune et province de Muyinga, au Nord-est du pays. Des informations en provenance de cette localité indiquent que les auteurs de ce crime n’ont pas été identifiés car ils se sont sauvés juste après le crime.
Ces criminels se sont introduits chez lui et l’ont étranglé et ils seraient partis avec un montant de 500.000 francs burundais volés à cette victime. L’administration confirme l’information et indique qu’une équipe de policiers s’est rendu sur place pour des raisons d’enquêtes. D.N.
Burundi - Rwanda - Sécurité
Le gouvernement de Gitega demande au Rwanda de lui remettre des criminels qu’il a appréhendés
Gitega, le 3 octobre 2020 (Net Press) . Le ministère de l’intérieur, du développement communautaire et de la sécurité publique demande au Rwanda de lui remettre des criminels qu’il a appréhendés alors qu’ils venaient d’attaquer 2 ménages, d’assassiner Grégoire Bucumi et de voler 7 chèvres sur le sol burundais.
Le porte-parole de ce ministère, Opp1 Pierre Nkurikiye, indique qu’en date du 25 septembre vers 18h45, sur la sous-colline Rwimbogo, colline Tondero en commune Kabarore de la province de Kayanza, un groupe de bandits armés en provenance de la colline Gitegererezo, secteur Kuwimbogo au Rwanda, a attaqué deux ménages et a tué Grégoire Bucumi de 30ans, fils de Manirambona André et Mpawenimana Marcelline.
Dans sa poursuite par les forces de l’ordre, le groupe s’est replié sur la colline d’où il était venu au Rwanda en emportant avec lui 7 chèvres qu’il avait volées dans ces ménages attaqués. Le ministère de l’intérieur, du développement communautaire et de la sécurité publique condamne encore une fois cet acte ignoble et apprécie positivement les résultats de l’échange d’informations avec les forces de sécurité locales du Rwanda, sur demande des forces de sécurité burundaises, qui ont permis de localiser et de suivre les mouvements de ces criminels dans leur localité de repli.
Ledit ministère demande au Rwanda de lui remettre ces criminels qu’il a appréhendés, directement sans passer par d’autres mécanismes comme le Burundi l’a toujours fait en cas de criminels rwandais arrêtés au Burundi, afin qu’ils répondent de leurs actes devant la justice. Ce communiqué de presse a été rendu public ce 2 octobre 2020 dans la capitale politique Gitega. J.M.
Burundi – Justice
Le député Fabien Banciryanino interpellé !
Bujumbura, le 3 octobre 2020 (Net Press) . Il s’appelle Fabien Banciryanino, cet ancien élu de la circonscription de Bubanza sous la troisième législature de l’ancien président de la République, feu Pierre Nkurunziza. Il a été arrêté vers 11 hoo à son domicile situé au quartier Industriel, tout près du marché appelé communément Cotebu, aujourd’hui détenu au bureau spécial de recherche. Il est accusé de l’atteinte à la sécurité intérieure de l’Etat et la tenue d’une conférence de presse sans l’aval de l’autorité civile.
Selon nos sources, tout a commencé dans la matinée de ce vendredi quand le député Fabien Banciryanino s’apprêtait à animer une conférence de presse à son domicile. La cheffe de zone Ngagara, en compagnie d’une dizaine de policiers, l’en a empêché, arguant qu’elle n’a pas été informée de la tenue de cette conférence de presse. Selon nos informations, cet ancien élu du peuple voulait s’exprimer sur son inquiétude sur les publications des informations du lundi 28 septembre du journal en ligne Burundi Bwacu online qui pouvaient créer des désagrément des institutions du pays.
La Famille de l’honorable Fabien Banciryanino demande son relâchement sans condition d’autant plus que lui-même voulait démentir des informations qu’elle qualifie de " mensongères " de la part de cet organe de presse qu’il juge fictif qui pouvait créer des ennuis entre cet ancien élu du peuple et les institutions de la République. Ch.N.
Burundi - Education
Le ministère de l’éducation alerte contre une situation socioprofessionnelles explosive
Bujumbura, le 3 octobre 2020 (Net Press) . Le ministre de l’éducation nationale et de la recherche scientifique a saisi ce 30 septembre l’autorité du premier ministre pour lui soumettre une situation socioprofessionnelle explosive à l’université du Burundi suite à l’arrêt de la pension de retraite pour le personnel de l’université.
Le ministre Gaspard Banyankimbona fait savoir qu’il a déjà rencontré les syndicats, le recteur de l’université et son collègue des finances, du budget et de la planification économique pour discuter de cette situation, malheureusement sans avancées significatives.
Dans cette note de 4 pages, le ministre de l’éducation évoque les conséquences prévisibles de cette situation, à savoir notamment la fuite des enseignants vers les universités de la sous-région ou vers les universités locales privées qui offrent de meilleurs conditions salariales, ce qui est susceptible de paralyser les activités d’enseignement et de recherche à l’université.
Le ministre Banyankimbona évoque l’écroulement éventuel du cycle de master et de l’école doctorale qui viennent de naître il y a à peine trois ans par manque d’enseignants de promoteurs de mémoires ou de thèses. A entendre les mécontentements du personnel ces derniers jours, poursuit le ministre, des revendications syndicales pressantes pouvant dégénérer en mouvements de grève sont prévisibles.
La plupart des assistants partis en formation risquent encore une fois d’y rester, c’est le cas pour deux étudiants inscrits à l’école doctorale de l’université du Burundi, ce qui constituerait une perte énorme pour l’université et pour le pays.
Pour sauver l’université qui tend vers une situation de dégénérescence, le ministre Gaspard Banyankimbona sollicite l’implication de la plus haute autorité pour décanter cette situation et si possible surseoir à cette mesure afin de préserver un climat de travail apaisé et serein à l’université du Burundi. J.M.
Burundi - Administration
Les habitants de Nyanza-lac craignent le retour de leur chef de zone
Makamba, le 3 octobre 2020 (Net Press) . Ils auraient signé une pétition pour protester contre une éventuelle reconduction de l’ancien chef de zone de Kazirabageni, en commune de Nyanza-lac de la province de Makamba, au Sud du pays. Les habitants des collines Kazirabageni et Kiderege dénoncent le comportement du chef de zone sortant, Mohamed Kabura, en fonction depuis 2015.
La pétition évoque la corruption dans les jugements rendus, l’absence de dialogue avec les habitants de cette zone ainsi que la fabrication et la commercialisation des boissons prohibées. Il semble qu’un certain Philémon Bucumi, secrétaire communal du parti de l’Aigle et chef de zone Muyange, toujours dans Nyanza-lac, profite de son rang au sein du Cndd-Fdd pour faire élire d’anciens chefs de zone amis à lui, dont Mohamed Kabura.
Des informations en provenance de Nyanza-lac rapportent qu’il y a des malentendus entre les militants du parti au pouvoir qui siègent au conseil, raison pour laquelle la réunion qui devait avoir lieu la semaine passée pour analyser les dossiers de candidature n’a pas eu lieu. N.R.