Rumonge, le 8 octobre 2020 (Net Press) . Nadia Inamahoro est entre les mains de la police dans la commune et province de Rumonge, au Sud-ouest du pays, depuis hier soir vers 20 heures comme le confirment les informations émanant des sources policières de cette circonscription administrative.
Elle venait de passer presqu’un mois sans être vue dans cette province suite au décès de son mari, en date du 14 septembre dernier dans la matinée, dans leur maison. Précisons que la victime avait été décapitée. Depuis, elle était portée disparue et était partie avec tous ses biens. La police l’a donc appréhendée pour des raisons d’enquêtes sur ce meurtre. N.B.
Burundi - Justice
L’ancien député Fabien Banciryanino devant le juge de confirmation
Bujumbura, le 8 octobre 2020 (Net Press) . Nous apprenons que l’ancien député "Amizero y’Abarundi" élu dans la circonscription de Bubanza et détenu depuis le 2 octobre, Fabien Banciryanino, se trouve aujourd’hui à la chambre de conseil du parquet de Ntahangwa qui doit statuer sur sa relaxe ou sur le maintien de son emprisonnement auquel cas il sera transféré à l’une des prisons de ce pays.
Fabien Banciryanino est poursuivi pour deux infractions à savoir l’atteinte à la sécurité intérieure de l’Etat et la tenue d’une conférence de presse sans l’aval de l’autorité civile. Dans des circonstances pareilles, le prévenu se présente devant la juge, accompagné de ses avocats-conseil et au bout de quelques moments de discussion, l’affaire est mise en délibéré pour que le juge se prononce dans 48 heures. N.R.
Burundi - Rd Congo - Politique
Le Burundi, le grand absent du mini-sommet de Goma
Goma, le 8 octobre 2020 (Net Press). C’est hier que le mini-sommet des chefs d’Etat des pays de la sous-région s’est tenu à Goma, à l’Est de la République démocratique du Congo. Quatre chefs d’Etat sur cinq ont répondu présents à ce sommet, à savoir l’Angola, l’Ouganda, le Rwanda et la Rd Congo, à l’exception du Burundi.
Le président de la République du Burundi, Evariste Ndayishimiye, l’avait déjà annoncé en date du 25 septembre dernier, lors de la conférence publique. Il avait répondu à la question de sa participation à ce mini-sommet qu’au regard de l’agenda, il n’était pas nécessaire qu’il participe. Le ministre ayant les relations extérieures dans ses attributions, Albert Shingiro, avait renforcé le clou en précisant que les relations bilatérales entre le Burundi et la Rdc était plus importantes que le mini-sommet.
Ce fut l’option de Gitega car du 4 au 5 octobre 2020, la ministre des relations extérieures de notre grand voisin de l’Ouest, Marie Tumba Nzeza, était en visite dans notre pays, sur invitation de son homologue burundais, Albert Shingiro. Les deux personnalités avaient parlé de la sécurité sur les frontières communes, du commerce entre les deux pays et de la gestion du Covid-19 entre les deux parties, avant que la ministre Nzeza ne soit reçue par le chef de l’Etat.
Des interlocuteurs contactés par la rédaction s’inquiètent du fait que le Burundi n’a pas pu participer à ces assises, d’autant plus que ce pays est assailli dans tous les côtés par des attaques signalées dans certaines localités du pays, dont certaines proviennent de la République démocratique du Congo. Contactés par la chaine britannique Bbc Great Lacs, sur les mobiles de l’absence du Burundi à ce mini-sommet, le ministre des affaires étrangères Albert Shingiro, tout comme le porte-parole du président de la République, Jean Claude Karerwa Ndenzako, se sont réservés de tout commentaire.
Selon des informations en provenance de Goma, le sommet s’est clôturé après 3 heures d’échanges entre les 4 chefs d’Etat. Selon un communiqué final lu par la ministre Tumba Nzeza, les chefs d’Etat présents ont réaffirmé leur volonté de conjuguer leurs efforts pour éradiquer les forces négatives présentes dans la sous-région.
Ces chefs d’Etat entendent "militer pour le renforcement des capacités de mécanismes existants dans la sous-région afin de couper les forces négatives des sources de financement de leurs activités et de lutter conjointement contre les réseaux mafieux tant régionaux qu’internationaux qui contribuent à l’exploitation et au commerce illicite des ressources naturelles dans la sous-région des Grands Lacs", se sont-ils convenus. J.M.
Burundi - Communication
Des fake news gagnent de plus en plus de terrain dans notre pays
Bujumbura, le 8 octobre 2020,(Net Press) . Depuis hier, des informations circulent un peu partout sur les réseaux sociaux qu’il y aura bientôt une reprise des vols commerciaux sur l’aéroport Melchior Ndadaye de Bujumbura. Selon les mêmes informations, c’est le ministère du transport et du tourisme qui l’a annoncé à travers une correspondance d’approbation d’horaires des vols passagers destinée à la compagnie Ethiopian Airlines.
La rédaction a contacté les milieux proches des trafics aériens pour avoir de plus amples détails sur ces informations. Quelle ne fut sa surprise désagréable de constater que l’information est une fake news. Les milieux contactés se posent la question de savoir où les annonceurs de la nouvelle ont pu la trouver.
Ce n’est pas la première fois que la fake news sur ce point précis circule sur les réseaux sociaux. Des dates ont été avancées mais l’information a été toujours démentie, des fois officiellement, par les autorités concernées. Une personne contactée a indiqué que des gens prennent leurs désirs pour la réalité, d’où ils lancent n’importe quoi dans l’opinion. Ch.N.
Burundi - Confessions Religieuses
Des musulmans manifestent dans les rues de Bujumbura
Bujumbura, le 8 octobre 2020 (Net Press) . Ils étaient attroupés par centaine tout près de l’endroit dit "Permanence", un parking des bus en provenance du Nord de la capitale économique Bujumbura. Ils étaient silencieux et accompagnés par des policiers dont la mission est d’éviter tout débordement.
Selon des musulmans contactés par la rédaction, ce sont des gens de la secte des Chiites, que nos interlocuteurs ont qualifié de musulmans "extrémistes" ou alors "irréductibles" qui étaient en manifestation. Selon les mêmes sources d’information, ils ont leur siège au quartier asiatique de Bujumbura.
Ils implorent, dans leurs prières, le petit fils de Mahomet, l’envoyé de Dieu, du nom de Hussein, qu’ils vénèrent avant autre chose. La manifestation d’aujourd’hui était donc une façon de se souvenir de cette personnalité importante dans leur croyance religieuse. D.N.
Burundi - Environnement
Prévention des catastrophes : le Burundi se joint à la communauté internationale
Bujumbura, le 8 octobre 2020 (Net Press). Le 13 octobre de chaque année, le mode entier célèbre la journée internationale dédiée à la prévention des catastrophes. C’est dans cette optique que le ministre de l’intérieur, du développement communautaire et de la sécurité publique a fait une déclaration ce 8 octobre 2020. Pour cette institution, « la célébration de cette journée est axée sur la cinquième cible : « augmenter nettement d’ici 2020 le nombre de pays dotés de stratégies nationales et locales de la gestion des risques de catastrophes ». Et le thème de l’année est : « la gouvernance des risques des catastrophes ».
L’on rappellera que dans notre pays, le 13 octobre de chaque année est un jour férié car le Burundi fête l’anniversaire de l’assassinat du père de l’indépendance, le prince Louis Rwagasore. C’est pour cette raison que la journée sera commémorée ce 9 octobre dans la localité de Nyeshenza, de la commune de Mugina, dans la province de Cibitoke, au Nord-ouest du pays.
Pour le ministre de tutelle, Gervais Ndirakobuca, le Burundi a connu des catastrophes comme les tremblements de terre, le réchauffement climatique, les inondations, les destructions des montagnes, des intempéries, sans oublier la pandémie du coronavirus. La célébration de cette journée est une occasion d’évaluer l’action de l’homme dans la gestion des risques et la planification des perspectives d’avenir. N.B.
Rectificatif.
Dans ses dépêches d’hier, dont celle relative au putsch souvent ignoré, des informations incorrectes ont glissé malencontreusement dans cet article et méritent une correction de la part de la rédaction. Effectivement il y a 22 ans, le 7 octobre 1998, Pierre Buyoya venait d’opérer son troisième coup de force et non son deuxième.
L’on se rappellera que le premier coup d’Etat a été perpétré le 3 septembre 1987 et non 1993, contre Jean Baptiste Bagaza. Son deuxième putsch interviendra le 25 juillet 1996 contre Sylvestre Ntibantunganya et le troisième, le 7 octobre 1998, contre Charles Mukasi, le président de l’Uprona démocratiquement élu en 1994.
Rappelons que le troisième coup de force est intervenu alors que le Burundi vivait au rythme du blocus économique imposé par la Tanzanie de Julius Nyerere, suite justement au putsch du 25 juillet 1996. La rédaction présente ses excuses à tous ceux qui ont été offensés par cette dépêche et promet que dans l’avenir, une telle erreur ne se reproduira plus. J.M.