Ngozi, le 10 octobre 2020 (Net Press) . Selon des informations en provenance de la province de Ngozi, au Nord du pays, une fouille-perquisition a été opérée dans la matinée de ce 9 octobre dans le centre-ville de Ngozi, plus précisément à Kigarama. Les résultats de cette fouille-perquisition sont impressionnants.
En effet, 16 personnes sans identités ont été arrêtées, 12 autres, 6 hommes et 6 femmes ont été appréhendés dans leurs lits en pleins rapports sexuels et 12 autres femmes qui pratiquent la prostitution comme les premières mais qui n’étaient pas avec des hommes. Ils ont été tous acheminés au cachot de la police en attendant des mesures de l’administration et de la police.
Dans la même province, dans la commune de Tangara, sur la colline Nkanda, un vieil homme du nom de Vital Ntemere, âgé de 65 ans, a subi des lésions corporelles volontaires graves, vers 8 heures ce 9 octobre, de la part d’une certaine Spès Ntimpirangeza, âgée de 42 ans. L’on saura que ces traumatismes ont entraîné la mort de cet homme vers 17 heures de la même journée à l’hôpital de Musenyi où il avait été évacué. Cette dame est pour le moment entre les mains de la police qui confectionne déjà un dossier pénal. Des informations en provenance de cette entité administrative indiquent que les conflits fonciers pourraient être le mobile de cet assassinat. N.R.
Burundi - Sécurité
Des réfugiés congolais indésirables dans la capitale politique
Gitega, le 10 octobre 2020 (Net Press) . Selon des informations dignes de foi, la police était présente ce 7 octobre dernier dans les quartiers de Nyamugari, de Mushasha, de Nyabisindu et de Karera, dans la capitale politique du pays, au Centre du Burundi. Elle y a trouvé plus de 60 personnes parlant le kinyarwanda, des Congolais de la communauté Banyamulenge.
Ils ont été interpellés car, d’après la police, ils n’ont pas le droit de vivre en dehors du camp d’accueil de Bwagiriza, dans la province de Ruyigi, à l’Est du pays. Ainsi, après une nuit passée dans les cachots du commissariat provincial de la police, ils ont été embarqués le lendemain pour le camp des réfugiés.
Pourtant, certains d’entre eux avaient des autorisations de sortie, d’autres des cartes d’élèves et de réfugiés, cela n’a pas convaincu la police qui les a traités d’irréguliers qui doivent regagner le camp de Bwagiriza. Selon toujours la police, cette décision d’expulser ces personnes a été prise pour des raisons de sécurité.
Malgré cela, certaines informations indiquent que plus ou moins 20 personnes parmi les interpellées sont des élèves du secondaire inscrits dans les établissements de la ville de Gitega, comme les deux sourds-muets qui ont été aperçus parmi les personnes appréhendées.
L’on saura enfin que les membres de cette communauté se plaignent d’avoir été traumatisés par des propos de haine politico-ethnique venus des bouches des policiers lors de la fouille-perquisition. Outre la province de Ruyigi, l’on trouve d’autres Congolais de cette communauté dans les provinces de Cankuzo, de Muyinga et de Ngozi. N.B.
Burundi - Coopération
"Œil pour œil, dent pour dent", dixit le gouvernement de Gitega
Gitega, le 10 octobre 2020 (Net Press) . C’est en somme le principe que veut mettre à exécution le ministre ayant les relations extérieures en charge, Albert Shingiro, qui entend répliquer aux sanctions qui ont été infligées au Burundi par certains pays. Le ministre Shingiro a tenu une réunion à l’endroit des diplomates accrédités au Burundi qu’il a qualifiée de "briefing".
Au cours de cette rencontre, il a été on ne peut plus clair car pour lui, les partenaires qui souhaiteraient accompagner le Burundi devront tous se conformer à son plan national de développement et s’aligner aux projets identifies par les Burundais eux-mêmes car le moment d’imposer des priorités aux Burundais est révolu.
Revenant sur les relations du Burundi avec le monde, Albert Shingiro trouvent qu’elles sont positives tout en faisant remarquer qu’il y a encore une minorité de pays qui ont pris des sanctions de façon unilatérale, injuste et immorale contre le pays depuis 2015. Il leur a demandé d’évoluer et de lever ces sanctions et au cas contraire, le Burundi entend appliquer le principe de réciprocité.
Il a néanmoins nuancé ses propos en indiquant que ces pays ont des intérêts et qu’ils peuvent être touchés par les sanctions prises par notre pays. En d’autres termes, il ne voudrait pas en arriver-là, laissant croire que le Burundi est contre l’usage des sanctions dans les relations internationales. J.M.
Burundi-Economie
Apres l’incendie du marché de Kamenge, des réclamations !
Bujumbura, le 10 octobre 2020 (Net Press) . Depuis que le marché de Kamenge a pris feu dans la nuit du vendredi 2 octobre 2020, l’accès y est interdit. Une partie du marché n’a pas été atteinte par l’incendie et ils demandent d’accéder à leurs stands pour récupérer les marchandises.
Selon le représentant légal des commerçants du marché de Kamenge, Martin Sindaruhuka, ils demandent aux responsables administratifs locaux et au ministère du commerce, d’autoriser l’accès au marché pendant un délai très court, afin de permettre aux commerçants de constater l’état de leurs marchandises et récupérer ce qui peut l’être. D.N.
Burundi - Genre
Le monde célèbre la journée internationale de la fille
New York, le 10 octobre 2020 (Net Press) . Sous le thème, "Ma voix, l’égalité pour notre avenir", le monde entier organise le 11 octobre de chaque année la journée internationale de la fille. Il y a ce constat amer que les progrès de la fille n’ont pas suivi le rythme des réalités auxquelles elles sont confrontées aujourd’hui. Selon les mêmes informations, le Covid-19 a renforcé bon nombre de ces lacunes.
Selon toujours l’Unicef qui organise cette journée, ce sera l’occasion de s’inspirer de leur mobilisation, de réfléchir sur les changements souhaités par les filles, les solutions, grandes et petites à mettre en œuvre à travers le monde. Chaque 11 octobre, l’Unicef lance une campagne annuelle pour donner à des filles la possibilité de faire entendre leur voix et de se mobiliser pour leurs droits.
L’on saura qu’en 1995, lors d’une conférence mondiale sur les femmes à Pékin en Chine, les pays avaient adopté à l’unanimité la Déclaration et le Programme d’action de Beijing, le plan directeur le plus progressiste à ce jour pour la promotion des droits des femmes et des filles. Le 19 décembre 2011, l’Assemblée générale des Nations unies a déclaré le 11 octobre journée internationale de la fille, afin de reconnaître les droits des filles et les obstacles particuliers auxquels elles se heurtent de par le monde.
Le Burundi ne sera pas en reste car, sous le haut patronage de la première dame de la République, la célébration de cette journée se déroulera dans la province de Bubanza, à l’Ouest du pays, en commune de Mpanda, en date du 12 octobre 2020 au stade de Mpanda. Ch.N.
Burundi - Usa - Présidentielles
"Présidentielle américaine : le 2e débat annulé entre Biden et Trump, qui relance sa campagne", dixit Rfi
Washington, le 10 octobre 2020 (Net Press) . Le deuxième débat entre Donald Trump et Joe Biden pour la présidentielle, initialement prévu jeudi prochain, le 15 octobre, a été annulé ce vendredi par la commission indépendante chargée de les organiser. Malgré les doutes sur sa santé, le président-candidat va reprendre sa campagne interrompue par son infection au Covid-19 dès ce samedi 11 octobre à la Maison Blanche, avant un meeting lundi en Floride.
Après l’annonce de l’infection au Covid-19 du président américain, la commission avait, pour des raisons sanitaires, transformé ce deuxième débat télévisé, qui devait se tenir à Miami, en rencontre virtuelle. Une formule catégoriquement refusée par Donald Trump.
« Il est désormais évident qu’il n’y aura pas de débat le 15 octobre », a écrit la commission dans un communiqué, ajoutant désormais « concentrer son attention sur les préparatifs pour le dernier débat présidentiel prévu le 22 octobre », à Nashville, dans le Tennessee.
Lors du débat annulé, des électeurs devaient cette fois poser des questions aux candidats. Donald Trump « n’a évidemment pas le courage de répondre de son bilan aux électeurs en même temps que » Joe Biden, a réagi un porte-parole du candidat démocrate, Andrew Bates. « Il est honteux que Donald Trump ait esquivé le seul débat lors duquel les électeurs pouvaient poser des questions, mais ce n’est pas une surprise », a-t-il ajouté.
Après l’annonce de sa tenue sous forme virtuelle, l’équipe de Donald Trump avait, elle, accusé les organisateurs de vouloir éviter à Joe Biden une confrontation directe avec le républicain. Elle avait réclamé que le débat du 15 octobre soit repoussé lors d’une ultime rencontre le 29 octobre, soit à cinq jours seulement du scrutin. Ce que l’équipe de Joe Biden a refusé. Les deux hommes se sont déjà affrontés durant près d’une heure et demie lors d’un premier débat chaotique, lors duquel ils n’avaient cessé de se couper la parole, le 29 septembre dernier à Cleveland, dans l’Ohio. N.B.