Cibitoke, le 16 octobre 2020 (Net Press) . Un corps sans vie d’un enfant d’une année a été retrouvé tout près de la rivière Rusizi dans la matinée de ce 15 octobre. Selon des informations à notre disposition, il s’est noyé dans un canal d’irrigation de Nyakagunda, dans la commune de Rugombo, province de Cibitoke, au Nord-est du pays.
Dans la soirée d’hier, un autre cadavre d’un homme d’une trentaine d’années a également été retrouvé sur la colline Mparambo II, de la commune Rugombo, dans cette même circonscription provinciale. Il présentait des signes d’une personne qui a été assassinée ailleurs car personne ne l’a identifié et dans le voisinage, l’on n’enregistre pas de pertes en vies humaines.
Les services de la croix rouge et la police de la protection civile ont enlevé le corps qui commençait à s’abîmer et l’a conduit à la morgue de l’hôpital de Cibitoke pour attendre que les siens se manifestent. La police et l’administration ne connaissent pas encore le mobile ni les auteurs du crime. J.M.
Burundi - Tanzanie - Sécurité
La Tanzanie et le Hcr se penchent sur la situation des droits des réfugiés burundais
Mtendeli, le 16 octobre 2020 (Net Press) . Une équipe du Hcr et de la commission tanzanienne des droits de l’homme se trouve dans le camp de réfugiés de Mtendeli où elle enquête depuis deux semaines sur 8 cas de Burundais réfugiés qui ont été enlevés dans ce camp et qui se sont retrouvés dans des prisons du Burundi.
L’on saura que ces réfugiés qui sont rentrés sans le moindre consentement de leur part se trouvent dans les prisons de Muramvya, au Centre du pays et de Bubanza, à l’Ouest. Les enquêteurs ont rencontré les membres de leurs familles en toute discrétion et en garantissant aux interviewés la sécurité totale.
C’est ainsi que ces personnes ont appelé au téléphone les détenus pour s’entretenir pendant plus ou moins 15 minutes. Ils ont indiqué qu’ils sont bien portants mais qu’ils ne savent pas comment ils sont arrivés dans ces prisons, ni celui ou ceux qui leur a amené. Cette équipe doit sortir un rapport qui pourrait contenir d’autres cas de violations des droits humains commis dans les camps de réfugiés basés en Tanzanie.
Nous apprenons que 4 de ces anciens réfugiés, à savoir Révocatus Ndayishimiye, Saidi Rwasa, Félix Cimpaye et Radjabu Ndizeye sont enfermés dans la prison de Muramvya tandis qu’Anaclet Nkunzimana, Emmanuel Kazigama et deux autres hommes enlevés dans le camps de Nduta, toujours en Tanzanie, sont dans la prison de Bubanza. Ch.N.
Burundi - Droits de l’Homme
Le ministère ayant en charge les droits de l’homme dresse son bilan trimestriel
Bujumbura, le 16 octobre 2020 (Net Press) . Le secrétaire permanent au ministère chargé de la solidarité nationale, des affaires sociales, des droits de la personne humaine et du genre, Ir. Félix Ngendanganya, a animé une conférence de presse dans l’après-midi de ce 15 octobre au sein de ce ministère.
L’intention était de dresser le bilan d’activités réalisées au cours du premier trimestre 2020 - 2021. Selon lui, ces réalisations sont subdivisées en quatre grandes lignes à savoir l’assistance médicale et sociale, la réintégration socio-économique, la promotion du droit de la personne humaine et la promotion de la femme et l’égalité du genre.
D’une façon générale, a informé le conférencier, ce ministère procède à l’harmonisation des textes des institutions de protection sociale pour se conformer au code de protection sociale qui a été promulgué par le chef de l’Etat au mois de mai de cette année. En autre, il doit faire face aux aléas climatiques qui se sont abattus sur certaines localités du pays, au problème lié à la prise en charge totale des enfants comme besoins urgents.
Il convient de signaler que la mise en œuvre du plan d’action du premier trimestre de juillet –septembre 2020 est intervenue dans un contexte particulier où le Burundi venait de se doter de nouvelles institutions issues des élections. Les autres contraintes ont été notamment la réinstallation /relocalisation des PDIs de Gatumba ; l’intensification des missions de suivi opérationnel des activités de réintégration durable dans les provinces Cibitoke, Rumonge, Makamba et Bujumbura.
Le ministère a poursuivi les visites dans les lieux de privation de liberté, la rédaction des rapports sur la situation du droit de l’homme au Burundi, l’informatisation de la Mutuelle de la fonction publique, l’intensification des efforts dans la recherche des produits pharmaceutiques pour les affiliés de la MFP. Telles sont les contraintes rencontrées par le ministère, a conclu le secrétaire permanent. N. R.
Burundi - Santé
L’association burundaise des chirurgiens se réunit en congrès annuel
Bujumbura, le 16 octobre 2020 (Net Press) . L’association burundaise des chirurgiens s’est retrouvée hier en congrès annuel autour du thème "Urgences chirurgicales". Au début de la réunion ; ils ont fait une table ronde sur la chirurgie et le covid -19.
L’association est déterminée à répondre au défi du manque de clients des chirurgies de district. Alors que la norme minimale recommandée par l’Oms est de 10 chirurgies pour 100 mille habitants, le Burundi ne compte que 0,2% de chirurgiens pour 100 mille habitants, cela montre qu’il y a un grand besoin de chirurgiens en ce qui concerne les soins chirurgicaux pour la population burundaise. En 2015, l’association burundaise des chirurgiens s’est donné la mission de former sur place dans les hôpitaux des spécialistes en chirurgie.
Comme le congrès se tient dans un contexte particulier de pandémie du covid-19, les membres ont échangé sur les urgences de chirurgies. Selon le président de l’association des chirurgies, le professeur Vénérant Barendegere, l’hôpital roi Khaled et l’hôpital militaire de Kamenge ont sept candidats en formation. Il signale également que depuis 2015, deux lauréats ont terminé leur formation alors qu’un autre va terminer cette année. Il a ajouté que l’association compte poursuivre l’accréditation d’autres hôpitaux et d’autres formateurs pour assurer la formation des chirurgiens avec un titre de chirurgiens reconnus internationalement.
Le ministre de la sante publique et de lutte contre le Sisa, Dr. Thaddée Ndikumana, a salué le programme de formation des chirurgiens sur place et dans les hôpitaux, ceci parce que la formation des spécialistes à l’étranger a fait qu’il y ait des fuites de cerveaux burundais. D’où un manque de clients des chirurgies de districts au Burundi.
A cette occasion, le ministre de la santé publique et de lutte contre le Sida a réitéré le soutien du gouvernement du Burundi pour la formation des chirurgiens de districts pour combler le vide. Il a rassuré les membres de l’association de la collaboration de ce ministère dans l’accréditation des hôpitaux afin d’accroitre le nombre des spécialistes en chirurgie, précisant que cette formation vient en appui aux programmes classiques de chirurgie déjà existants au niveau du ministère de la santé.
Il a dit également que pour qu’il y ait un bon départ de programme de formation de la chirurgie de district, le ministère a mis en place une équipe composée des cadres du ministère de la santé et des membres de l’association burundaise des chirurgiens pour élaborer un plan stratégique de formation des médecins de districts. Il a recommandé à cette équipe de se mettre au travail et de lui présenter le fruit du travail dans les meilleurs délais. N. B.
Burundi - Belgique - Société
"Belgique : première rencontre entre le roi et la fille biologique de son père", dixit Rfi
Bruxelles, le 16 octobre 2020 (Net Press). La nouvelle princesse de Belgique, son altesse royale Delphine de Saxe-Cobourg, a bataillé pendant de longues années pour être reconnue par son père, le roi Albert II, qui a régné en Belgique de 1993 à 2013. Elle a rencontré ce jeudi son demi-frère, le roi Philippe. C’est une première.
« Une rencontre chaleureuse », c’est ainsi que le roi Philippe et sa demi-sœur, la princesse Delphine, ont qualifié leur première entrevue. C’était au château de Laeken, l’une des propriétés de la famille royale. Une rencontre qui intervient après des années de procédure judiciaire, dont l’épilogue est intervenu il y a une quinzaine de jours.
La cour d’appel de Bruxelles avait alors reconnu Delphine comme membre de la famille royale. Elle a désormais le droit de porter le patronyme de Saxe-Cobourg et bénéficie du titre de princesse.
« C’est le roi des Belges qui est à l’initiative de cette rencontre », précise le palais royal. Une rencontre de trois heures « pour apprendre à se connaitre » ont expliqué Philippe et Delphine dans un communiqué commun accompagné d’une photo.
L’attitude du roi Philippe tranche avec celle de son père. Albert II, qui a tout fait pour nier cette paternité, mais qui a dû reconnaître les preuves de l’analyse ADN imposée par la justice, n’a pas de contact avec Delphine, sa fille légitime, née d’une relation extra-maritale en 1968. D.N.