Kiambu, le 9 février 2023 (Net Press) . Nous apprenons que depuis hier, la police kenyane arrête beaucoup d’étrangers, composés essentiellement de Burundais, pour manque de documents leur permettant de séjourner dans ce pays. Ce phénomène a été observé ce 7 février dans la ville de Kiambu, située dans le comté de même nom.
Elle fait partie de l’aire métropolitaine de Nairobi, au Kenya. Les informations en provenance de cette ville rapportent que ces étrangers qui ont été arrêtés puis emprisonnés dans cette même ville. Cela se remarque au moment où les documents de voyage dans notre pays deviennent de plus en plus inaccessibles pour bon nombre de citoyens.
Pour rappel, d’autres Burundais ont été arrêtés et emprisonnés en Zambie pour un problème similaire de manque de documents de voyage. Des voix s’élèvent d’un peu partout pour demander aux autorités habilitées de résoudre ce problème car il en va de l’image même du pays dans le concert des Nations. J.M.
Burundi – Justice – Alimentation
Problème de nourriture dans la prison de Rumonge, même chose dans celle de Ngozi
Ngozi, le 9 février 2023 (Net Press). Dans sa livraison de ce 7 février, la rédaction avait fait mention d’un manque de nourriture pour les détenus de la prison de Rumonge. Elle se rend compte en effet que le problème est général car ce problème est également posé dans la prison centrale de Ngozi, au Nord du pays.
En effet, les détenus de cette maison de détention indiquent qu’ils manquent de quoi manger, surtout ceux qui sont des ressortissants d’autres provinces et qui, par conséquent, ne reçoivent pas de visites régulières des leurs. Soulignons que cette prison regorge des prisonniers originaires de Ngozi, de Kayanza et de Kirundo essentiellement, toutes situées au Nord du pays.
Des prisonniers ayant des maladies chroniques ont des problèmes réels d’alimentation suite à ce manque de nourriture. A cela s’ajoute également le problème d’hygiène lié à la surpopulation carcérale de cette prison qui héberge plus de 1500 détenus alors que sa capacité d’accueil est de 400 individus.
Il n’y a pas que ces deux prisons qui ont des problèmes de nourriture car ce genre de difficultés a été enregistré dans pratiquement toutes les maisons de détention de ce pays, un problème dont une solution immédiate n’est pas évidente au regard de la conjoncture économique dans lequel se trouve le pays. D.N.
Burundi – Economie
Des commissionnaires emprisonnés à Ngozi
Ngozi, le 9 février 2023 (Net Press). Au moins 16 commissionnaires ont été arrêtés et emprisonnés dans les cachots de la police de Gashikanwa, dans la province de Ngozi, au Nord du pays, depuis ce 8 février. En effet, ces intermédiaires dans le commerce de vaches sont accusés d’être à l’origine de la hausse des prix des vaches.
Ils sont également reprochés de désorienter ceux qui veulent acheter des vaches, d’où le gouvernement a décidé d’abolir ce métier. Ceux qui ont été arrêtés doivent payer, selon l’administration locale, une amende de 100.000 Fbu chacun. Celle-ci met en garde ceux qui pratiquent ce métier clandestinement car l’action de les poursuivre ne s’arrêtera pas. Ch.N.
Burundi – Economie
Vers une nouvelle pénurie du carburant dans notre pays ?
Ngozi, le 9 février 2023 (Net Press). Dans la capitale économique Bujumbura, le problème de manque de carburant n’est pas encore posé et tout le monde était dans une accalmie par rapport au manque de ce produit plus que stratégique. Mais il y a inquiétude car des informations qui parviennent du nord du pays indiquent qu’il y a pénurie dans les provinces de Ngozi et de Muyinga.
Il semble que le prix du ticket de transport a été déjà revu à la hausse dans ces circonscriptions. L’on ne connaît pas encore les mobiles de cette pénurie mais au cas où l’information était avérée, la pénurie de ce produit suit le phénomène de vase communicant et elle pourrait affecter très rapidement les autres provinces du pays. J.M.
Burundi – Usa – Chine – Sécurité
« Washington évoque une « flotte » de ballons espions chinois », dixit Rfi
Washington, le 9 février 2023 (Net Press). Selon Washington, le ballon espion chinois abattu ce week-end n’était pas un coup d’essai. Au contraire, il s’agissait d’une « flotte », un large programme d’espionnage de Pékin qui toucherait des pays partout dans le monde. C’est ce que révèle le secrétaire d’Etat américain Antony Blinken ce mercredi lors d’une conférence de presse avec le secrétaire général de l’Otan.
Avant de rendre l’information publique, les Etats-Unis ont prévenu une dizaine de pays alliés, ceux dont le territoire a potentiellement été survolé par cette flotte de ballons espions chinois, comme celui repéré la semaine dernière au-dessus du Montana, un Etat de l’Ouest des Etats-Unis et abattu en mer ce week-end par un chasseur américain.
« Les Etats-Unis n’étaient pas la seule cible », assure Antony Blinken. Ce vaste programme a violé la souveraineté de plusieurs pays et sur les cinq continents, révèle le secrétaire d’Etat, en conférence de presse, après sa rencontre avec le secrétaire général de l’Otan à Austin, au Texas.
De son côté, Jens Stoltenberg fait part de l’inquiétude des pays de l’Alliance face à une augmentation des activités d’espionnage de la Chine constatée en Europe, que ce soit par satellite ou sur internet.
Et au même moment à Washington, le Pentagone confirmait que l’incident du ballon espion n’était pas un coup d’essai. Ces dernières années, au moins quatre dirigeables chinois ont été détectés au-dessus de sites militaires sensibles aux Etats-Unis.
Des déclarations faites au lendemain du discours sur l’état de l’Union dans lequel Joe Biden affirmait que les Etats-Unis ne recherchent pas le conflit, mais ne se laisseront pas intimider par Pékin. D.N.