Bujumbura, le 6 mars 2023 (Net Press) . Selon des informations en provenance de la commune Isale, dans la province de Bujumbura, Ouest du pays, une montagne s’est écroulée hier dans l’après-midi, emportant cultures et sols vers des ravins. Pour le moment, l’on ne connaît pas encore la cause de cet effondrement.
D’après des images qui ont circulé sur des réseaux sociaux, l’on voyait populations et forces de l’ordre alerter pour que ceux qui étaient en bas soient attentifs, signe que la chute a été sous forme de surprise désagréable à l’endroit des habitants de cette zone de Kibuye. Selon les mêmes sources d’informations, l’on ne connaît pas encore le bilan des dégâts. J.M.
Burundi – Rdc – Sécurité
Des militaires burundais déjà à Goma dans le cadre de la force régionale
Goma, le 6 mars 2023 (Net Press). Nous apprenons qu’une cinquantaine de militaires burundais sont déjà installés dans la ville de Goma, la capitale du Nord-Kivu, à l’est de la République démocratique du Congo, depuis vendredi de la semaine passée. Ils sont partis par avion et ils attendent d’autres qui doivent les rejoindre et qui sont partis par voie terrestre, via le Rwanda.
Ils ont voyagé à bord d’un avion militaire kenyan dans le cadre de la force régionale de l’Afrique de l’Est, qui doit s’interposer entre les forces armées congolaises et les rebelles du M23. Deux missions sont assignées aux forces burundaises : arrêt des hostilités entre les deux parties, d’une part, départ des rebelles des territoires initialement occupés, d’autre part.
Les mêmes informations poursuivent que dès l’arrivée des forces qui ont pris le chemin terrestre, ces éléments seront déployés dans les montagnes de Masisi, toujours à l’est de la République démocratique du Congo, occupées par le M23. Nous apprenons que d’autres militaires burundais ont été dépêchés au Sud-Kivu pour faire face aux rebelles du Red Tabara.
Rappelons que dans cette partie de la Rd Congo, il y a également des militaires kenyans et ougandais qui ont la même mission. Mais l’on sent que l’initiative n’est pas facile d’autant plus que Kinshasa semble ne pas apprécier à sa valeur le rôle de la force régionale pour le fait qu’elle ne combat pas le M23. D.N.
Burundi – Ouganda - Politique
Une délégation burundaise en Ouganda pour convaincre les réfugiés de rentrer
Kampala, le 6 mars 2023 (Net Press). De sources officielles indiquent qu’une délégation burundaise doit prendre l’avion aujourd’hui à destination de Kampala pour convaincre les réfugiés burundais de regagner le bercail. Cependant, d’après les observateurs, la tâche ne sera pas facile pour les Burundais en déplacement dans ce pays.
En effet, après avoir vu la note de Gitega, les réfugiés burundais ont fait savoir qu’ils ne sont pas prêts à rentrer au pays. Pour eux, il y a des mauvais traitements qu’ils subissent de la part de l’ambassade du Burundi basée dans ce pays et ils sont prêts à démontrer qu’il y a toujours l’insécurité dans notre pays. Ch.N.
Burundi – Droits de l’Homme
A son tour, la prison de Bururi connaît une rupture de stock
Bururi, le 6 mars 2023 (Net Press). Depuis plus d’une semaine, la prison de Bururi, au Sud du pays, connaît une rupture de stock comme la plupart des maisons de détention dans le pays, ce qui affecte les familles des détenus puisqu’elles sont obligées d’assister les leurs qui sont en détention dans cette province.
Le malheur s’abat à ceux qui sont originaires d’autres provinces, ce qui affecte leur vie. Ceci a fait que les autorités de la prison prennent des mesures d’assouplissement, permettant les détenus à s’approvisionner au marché de Bururi ou dans des boutiques environnantes. L’on saura que la prison de Bururi a une capacité d’accueil de 250 personnes, mais 448 individus y sont détenus.
L’on saura que cela n’est pas le propre de la prison de Bururi. Dans celle de Bubanza, à l’Ouest du pays, les autorités carcérales commencent à demander de l’aide aux populations environnantes de la prison de cette province, un geste mal vu par les défenseurs des droits humains dans cette entité provinciale.
C’est une équation assez délicate pour l’exécutif burundais car chaque détenu doit être nourri par le gouvernement qui a l’obligation de l’assister jusqu’à la sortie de la prison. Dans ces circonstances, l’une des options est d’accorder de grâces pour désengorger les prisons, avec ce risque réel de libérer les criminels nuisibles à la société. J.M.
Burundi – Rd Congo - France – Politique
Emmanuel Macron à Félix Tshisededi : « Depuis 1994, vous n’avez jamais été capable de restaurer… »
Kinshasa, le 6 mars 2023 (Net Press). La visite d’Emmanuel Macron en République démocratique du Congo vient de mettre au grand jour l’incompétence du président de ce pays en matière de gestion de la chose publique. Cela était prévisible car Kinshasa avait organisé des manifestations anti-Macron, pour le simple fait que le président français ne condamne pas Kigali.
Or, Emmanuel Macron, avant de se rendre dans ce pays, avait consulté ses homologues burundais et angolais, le premier en tant que président de la communauté de l’Afrique de l’Est, le deuxième comme médiateur dans le conflit congolais, pour avoir une idée claire de ce qui se passe dans la partie orientale de ce pays.
Le président angolais, d’après France 2, avait dit noir sur blanc à Macron que le président Tshisekedi et son entourage refusent de mettre en application les différentes résolutions prises dans le cadre de l’apaisement de la région. C’est la raison, a fait savoir le président Joao Lourenço, la crise ne fléchit pas dans ce pays.
C’est dans ce contexte que le président français a été mordant envers son homologue congolais, en lui disant : « Depuis 1994, pardon de le dire dans les termes aussi crus, vous n’avez jamais été capable de restaurer la souveraineté, ni militaire, ni sécuritaire, ni administrative, de votre pays. C’est une réalité. Il ne faut pas chercher des coupables à l’extérieur de cette affaire. ».
Quant aux sanctions contre le Rwanda, le président de l’Hexagone avait laissé entendre que ce n’est pas la France qui apportera des solutions. Le président Tshisekedi semblait évoquer des sanctions contre le Rwanda et le retour de la paix auquel cas, le processus électoral risque de connaître du retard.
Le président français vient, de cette manière, donner une très bonne passe politique à l’opposition, surtout à Martin Fayulu de Lamka, qui a toujours déclaré que la victoire lui a été volé lors des derniers scrutins. D’aucuns estiment que cet échec politique pourrait coûter cher au président sortant lors des prochaines élections de décembre 2023. D.N.