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|Sommet de Bujumbura, deux grands absents, le Rwanda et le Kenya

Burundi – Sécurité5 mai 2023
|Un corps sans vie d’une femme retrouvé dans la province de Rutana

Burundi – Sécurité4 mai 2023
|Des personnes trouvent la mort suite à des pluies diluviennes

Burundi – Médias3 mai 2023
|Le Burundi se joint à la communauté internationale pour la journée mondiale de la liberté de la presse

Burundi – Politique – Sécurité2 mai 2023
|Le secrétaire général de l’Onu attendu à Bujumbura

Burundi – Sécurité1er mai 2023
|Une femme attrapée en tentant de voler dans un champ appartenant au chef de l’Etat

Burundi – Société - Sécurité29 avril 2023
|51 ans après, les Burundais n’ont pas encore une lecture commune des événements de 1972

Burundi – Eac – Sécurité28 avril 2023
|Le commandant de la force régionale de l’Eac rend le tablier

Burundi – Justice27 avril 2023
|Comparution de l’ancien premier ministre Alain Guillaume Bunyoni ?

Burundi – Sécurité – Environnement26 avril 2023
|Les habitants de Kanyosha désemparés…

Burundi – Sécurité25 avril 2023
|Encore un mort dans la capitale politique Gitega…

Burundi – Sécurité24 avril 2023
|La province de Cibitoke toujours face à l’insécurité

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|Les défenseurs des droits de l’homme se disent engagés … !

Burundi – Justice21 avril 2023
|Le colonel Désiré Uwamahoro serait désormais locataire de la prison de Murembwe

Burundi – Sécurité20 avril 2023
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Burundi - Sécurité19 avril 2023
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Burundi – Sécurité15 avril 2023
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Burundi – Sécurité12 avril 2023
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Burundi – Justice10 avril 2023
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Burundi – Société civile – Santé.

Aprodh au chevet des prisonniers jusque dans … les hôpitaux !

24 juillet 2012

Bujumbura, le 24 juillet 2012 (Net Press). Ce matin, l’association de défense des droits de l’homme et des prisonniers, Aprodh, a procédé à la libération de cinq patientes qui avaient été gardées dans les enceintes de l’hôpital prince régent Charles, pour des raisons d’impayés. Ainsi, Mesdames Evelyne Bukuru, Sabine Ntampereye, Bernardine Nitunga et Joséphine Barendegere ont été libérées après que l’Aprodh eut payé leurs factures d’hospitalisation dont le coût oscillait autour de 1 million de francs burundais.

Une association de Burundais vivant en Suède dénommée « Intore » a eu l’idée de faire libérer des gens sinistrés qui n’avaient pas la possibilité de s’acquitter de leurs dettes. Selon l’un des membres de cette association contacté par la rédaction, l’on a envoyé une enveloppe de bif 1 million pour que quelques prisonniers malades puissent sortir de l’hôpital. Il était question également d’inspirer d’autres Burundais, de la diaspora ou de l’intérieur, pour qu’ils emboîtent ce pas.

Sur place à l’hôpital du prince régent Charles, les heureuses élues ont exprimé leur remerciement à l’Aprodh tout en l’invitant d’aller toujours de l’avant. Un des responsables de cet établissement a également manifesté sa satisfaction car pour lui, même la libération d’un seul malade est une bonne action qui est toujours saluée par l’hôpital, au regard des réalités qui s’y passent. Déjà au 30 juin 2012, les arriérés causés par les cartes d’assurance-maladies et des bons de commande de la solidarité étaient estimés à bif 348.773.099 alors que seuls les prisonniers de Mpimba totalisaient 47 millions de francs burundais d’arriérés en 2010. Il faut ajouter à cela les soins de santé des malades porteurs du vih/sida, les rescapés de Gatumba ainsi que les soins des enfants et des mères enceintes. Autant dire que l’Etat n’est plus en mesure de supporter les malades et une action qui vient de la part des âmes charitables est toujours la bienvenue.

Burundi – Société civile.

L’Oag change partiellement de look.

Bujumbura, le 24 juillet 2012 (Net Press). Depuis le 6 juillet 2012, l’observatoire de l’action gouvernementale (Oag) a un nouveau vice-président, en la personne de Joseph Ndayizeye, président de la ligue des droits de l’homme Iteka, en remplacement de Mme Gertrude Kazoviyo. Cette mesure a été prise en assemblée générale, tenue à cette date et qui en a décidé ainsi.

Mme Gertrude Kazoviyo est professeur à l’université du Burundi, spécialiste dans l’interprétation des discours politiques. Le monde des médias va la regretter du fait qu’elle ne s’exprimera plus au nom de l’Oag en tant que personne qui était habituée à d’excellentes sorties médiatiques.

Burundi – Culture.

La culture burundaise s’exporte à l’étranger, ses divisions également.

Bruxelles, le 24 juillet 2012 (Net Press). C’est dans la journée du 7 mars 2012 qu’un compatriote, Albert Nsanze, médecin de formation, a été investi Mushingantahe à Bruxelles en Belgique par l’abbé Adrien Ntabona. Les cérémonies se sont très bien déroulées et Albert Nsanze, à travers les photos qu’on a pu visualiser, apparaissait comme le Burundais le plus heureux de Belgique ce jour-là. Ce médecin n’est pas un inconnu de la rédaction et l’on ose espérer que les différents engagements qu’il a pris, en présence d’une foule immense de Burundais et surtout de son épouse, seront honorés.

Cependant, il a encore du pain sur la planche au regard de plusieurs divisions qui existent entre nos concitoyens qui vivent dans ce pays. En effet, une association dénommée « Union des familles burundaises pour l’entraide et la revalorisation de la culture au profit de la jeunesse (Ufecuj – Agateka) » s’est assignée la mission d’inculquer la culture burundaise dans la jeunesse de la diaspora, mais se trouve confrontée à des difficultés liées au sabotage d’autres Burundais qui font des activités similaires. Cette autre association, dirigée par Ernest Nitunga, essaye de tout faire pour mettre les bâtons dans les roues de cette association dont la représentante légale est notre ancienne consœur de la radio publique africaine, Gisèle Mafoza.

Il semblerait même que son association avait prévu des activités lors de l’investiture d’Albert Nsanze mais qu’elles ont été annulées à la dernière minute. Il serait donc intéressant que le nouveau Mushingantahe investi prenne le taureau par les cornes afin de redresser la situation à temps pour l’intérêt de nos jeunes de la diaspora qui maîtrisent mal la culture de leurs ancêtres et au profit du rayonnement de la culture burundaise dans notre ancienne puissance coloniale, pourquoi pas au-delà.

Burundi – Justice.

« Je ne demande que de la justice », dixit Jean Hakizimana.

Bujumbura, le 24 juillet 2012(Net Press). Il s’agit d’un père de famille, originaire de la province Makamba, qui, depuis le 24 décembre 2008, n’a plus droit d’accès à sa propriété foncière sise à la colline Karinzi, commune Mabanda de la province Makamba. C’est à cette date qu’il a vu un rapatrié du nom de Mechack Kabura, venir s’installer dans sa propriété soi-disant qu’elle lui appartenait, alors que Hakizimana a tous les papiers prouvant qu’il est le possesseur de cette propriété depuis le 27 novembre 1983.

A l’époque de feu abbé Astère Kana qui assurait la présidence de la commission nationale terres et autres biens (Cntb), cette commission a décidé, le 17 septembre 2012, de partager cette propriété entre les parties antagonistes. Elle a précisé qu’il s’agit d’une décision qui doit être mise à exécution juste après sa signature.

Mais la famille de Mechack Kabura ne l’entendait pas de cette oreille et a arraché toutes les bornes posées par la Cntb. Si l’on en croit les informations livrées par M. Hakizimana, cette famille des rapatriés dirigée par le vieux Kabura s’est emparée de toute la propriété. Ils ont même construit des maisons autour de celle de Hakizimana au point qu’il trouve à peine par où entrer. C’est pourquoi il a pris le large par crainte de sa sécurité. Néanmoins, il a eu le courage de saisir encore une fois les autorités actuelles de la Cntb pour qu’elles le rétablissent dans ses droits, mais sans succès.

Il déplore que Kabura Mechack ait violé la délimitation faite par la Cntb à l’époque de l’abbé Kana et que les autorités actuelles de la même commission ne veulent pas lui rétablir dans ses droits alors qu’elles en ont la compétence. Il est convaincu que la Cntb a cette prérogative puisqu’une correspondance que Mgr Sérapion Bambonanire a adressée le 7 octobre 2011 à ses services provinciaux est plus claire en la matière. Elle stipule que la délimitation faite par cette commission doit être respectée. Elle se réserve même le droit de porter plainte contre ceux qui arrachent les bornes (uturimbi), les auteurs des témoignages mensongers et ceux qui perturbent les activités de la commission, afin qu’ils soient sanctionnés conformément à la loi.

La rédaction de Net Press a contacté à ce sujet l’actuel président de la Cntb, Mgr Sérapion Bambonanire pour avoir de plus amples informations. Celui-ci a répondu que le dossier de M. Jean Hakizimana, qui date de 2008, n’est pas prioritaire puisque sa commission dispose de plus de 2000 dossiers qui datent de 2006. Il trouve par ailleurs qu’il peut se confier aux médias comme il l’a fait.

M. Hakizimana a même saisi la cour administrative contre l’Etat du Burundi puisque c’est le gouverneur de Makamba à l’époque qui l’a expulsé de sa propriété avant l’intervention de la Cntb en 2009. Comme le jugement de cette commission de 2009 n’a pas été respecté par la famille de Kabura, la présidente de cette cour a demandé au président de la commission provinciale des terres et autres biens à Makamba de faire respecter la décision de 2009 en attendant que le jugement soit rendu. Cette correspondance qui date du 5 juillet 2012 est restée lettre morte puisque ce responsable de Makamba a renvoyé M. Hakizimana chez le procureur du fait que la décision de leur commission n’a pas été respectée.

Le procureur de Makamba a convoqué les représentants de la famille Kabura mais n’a donné aucune proposition soulageant les souffrances de Jean Hakizimana parce qu’il lui a dit qu’ils ont fait appel auprès de la Cntb, au niveau national. Si appel il y a eu, il se fait après combien de temps puisque la correspondance de Mgr Sérapion Bambonanire du 7 octobre 2011 le fixe à 60 jours ?, S’interroge M. Hakizimana. L’anomalie réside alors au niveau de la correspondance que la partie de Kabura a adressée le 3 mars 2011 à la Cntb pour demander à ces autorités au niveau national de revoir la décision rendue à l’époque de l’abbé Astère Kana. Bien que lui adressée le 3 mars 2011, un sceau de la Cntb se trouvant sur cette correspondance indique que ladite commission l’a reçue le 26 janvier 2011, c’est-à-dire deux mois avant. Autrement dit, la Cntb a reçu cette correspondance avant que la famille de Kabura ne l’écrive. Même au cas où elle ne serait pas entachée de toutes ces irrégularités, M. Hakizimana se demande si à chaque fois qu’on change les hautes personnalités de la Cntb, les décisions de l’équipe sortante seront toujours déconsidérées.

Selon M. Hakizimana, il semblerait que les rapatriés tentent toutes ces magouilles suite aux incitations de certains conseillers communaux à Mabanda qui leur recommandent de refuser les jugements rendus antérieurement.

Burundi – Energie.

Qui faut-il croire entre Moïse Bucumi et Côme Manirakiza ?

Bujumbura, le 24 juillet 2012 (Net Press). Les déclarations contradictoires des deux ministres de l’énergie au sujet de l’affectation des fonds issus de l’augmentation des tarifs de l’eau et de l’électricité suscitent des interrogations au sein de l’opinion. Les gens s’interrogent si la continuité des responsabilités de ce ministère n’est pas assurée après le départ de l’ancien numéro un ou s’ils considèrent que tous les Burundais ont une mémoire courte.

A l’époque de la première révision à la hausse, le ministre Moïse Bucumi, qui dirigeait le ministère de l’énergie et des mines, expliquait à haute et intelligible voix que les fonds récoltés permettront à la Regideso de trouver de l’énergie électrique à distribuer à tous les abonnés et de façon permanente. Sous le règne actuel de Côme Manirakiza, le délestage commence avant même la fin du mois de juillet et se poursuivra jusqu’au mois d’octobre, selon les dires du porte-parole de la Regideso.

Au moment où les habitants de la capitale s’attendaient à avoir plus de lumière sur la destination des fonds récoltés, puisque l’électricité leur manque cruellement malgré les promesses de Saint Moïse, le ministre Côme Manirakiza amène une autre hypothèse diamétralement opposée à celui de son prédécesseur. Il a expliqué que ces fonds ont permis au Burundi de rembourser les dettes qu’il avait contractées auprès de la Sinelac. Ces déclarations contradictoires de deux ministres qui se suivent directement à la tête du ministère de l’énergie et des mines suscitent beaucoup d’interrogations.

Rappelons que la semaine passée, le porte-parole de la Regideso a expliqué le délestage précipité par le fait que la Sinelac ne vend plus au Burundi une partie de son énergie parce l’eau du lac Kivu a baissé sensiblement, créant ainsi la pénurie chez notre voisin de la Rdcongo. Même au cas où cet argument serait fondé, la rédaction de Net Press ne manquera pas de penser qu’il y a des dessous de table que le gouvernement ne veut pas révéler au grand public. Ceci parce que pas plus tard que le 11 juillet 2012, elle a approché le directeur de l’électricité pour savoir pourquoi à la veille du cinquantenaire – une semaine au minimum - tout Bujumbura était éclairée jusqu’au moins 22 heures alors qu’auparavant, certains quartiers étaient soumis au délestage tous les jours. M. Désiré Sabiyumva avait répondu que c’était grâce à un surplus d’énergie que la Sinelac et la Snl ont accepté d’accorder à notre pays pour cette période cruciale. On s’interroge alors comment dans un si laps de temps, la Sinelac pourrait décider précipitamment de retirer à notre pays même les quotas qui lui étaient réservés alors qu’elle lui faisait des yeux doux quelques jours avant. M. Sabiyumva annonçait également le délestage proprement dit vers le mois d’août.

Même François Bizimana du parti Cndd abonde dans le même sens. Il demande aux autorités du ministère de tutelle d’expliquer aux Burundais quand la dette a été contractée, pourquoi le Burundi l’a contractée et le montant encaissé. Il trouve que pour le moment, les trois questions restent sans réponse car, le ministre de l’énergie et des mines, Samuel Ndayiragije, a quitté ce ministère après une motion de censure du parlement, après que les députés se soient rendu compte qu’il a menti au sujet d’une dette que le Burundi devait à la Sinelac. Comme à cette époque, le Burundi n’avait aucune dette, les Burundais ont besoin de connaître depuis quand nous avons contracté d’autres dettes, a-t-il articulé.

Burundi – Justice.

Faustin Ndikumana condamné par le parquet près la cour anticorruption.

Bujumbura, le 24 juillet 2012(Net Press). Il s’agit du représentant de l’association Parole et action pour le réveil des consciences et l’évolution des mentalités (Parcem) qui a été exigé par cette cour de payer une amende de 500.000 Fbu en sa personne et d’un emprisonnement de 5 ans. Son association quant à elle devra payer 10.000.000 Fbu en dédommagement toujours du ministre de la justice, Pascal Barandagiye. On rappellera que Faustin Ndikumana avait soulevé qu’au sein de la magistrature, pour y accéder comme magistrat, on doit payer des pots de vin.

Et cela lui avait valu un emprisonnement de deux semaines à la prison centrale de Mpimba, en février après quoi, il a été libéré sous caution. On signalera également que le 1er vice-président de la République avait dénoncé que dans l’appareil judiciaire, la corruption est une réalité et c’était lors d’une rencontre avec les responsables de cet appareil. Et pas mal de gens ne s’étonnent pas de cette décision judiciaire prise ce matin par le parquet près la cour anticorruption lorsque Faustin Ndikumana avait affaire à une personnalité aussi bien placée dans le secteur de la justice. D’autres indiquent que le système judiciaire burundais n’est pas du tout indépendant, surtout quand il est appelé à trancher vis-à-vis des personnalités de la société civile.

Burundi – Environnement.

Antoinette Macumi décidée à lutter contre les feux de brousse : même l’Espagne n’y parvient pas Madame !

Bujumbura, le 25 juillet 2012 (Net Press). La directrice générale de l’environnement, Mme Antoinette Macumi, a été alertée hier par la rédaction de Radio Bonesha Fm sur les feux de brousse et de forêt en train de ravager actuellement la province Bururi à une allure extrêmement inquiétante. C’était pour lui demander ce que son ministère envisage de faire afin de dissuader pour toujours ceux qui mettent délibérément le feu sur les brousses.

La directrice générale a répondu qu’une loi est actuellement à l’étude dans son ministère, qui contiendra des dispositions beaucoup plus répressives que celles qui étaient en vigueur jusqu’à ce jour. De lourdes amendes seront imposées de telle manière que ceux qui seront tentés de commettre un tel délit, y regarderont par deux fois.

Mais c’est une lutte qui risque de se révéler de longue haleine, quand on se souvient que ceux qui mettent le feu sur les brousses ont plus que 36 manières de le faire sans se faire découvrir. D’autant plus qu’un grand pays européen comme l’Espagne, doté de puissants moyens de surveillance électronique, est en train d’être dévasté par les feux sur toute sa frontière Nord-Est qu’elle partage avec la France. Jusque ce matin, plus de 18.000 hectares étaient partis en fumée, et les feux continuaient à progresser malgré le déploiement de six avions français venus en renfort de l’aviation espagnole.

Ce n’est pas pour décourager Mme Macumi dans sa volonté de combattre ces « délinquants » d’un genre particulier, mais quand on sait que d’autres sanctions existent pour décourager d’autres crimes plus graves et qui restent sans effet, en raison de l’impunité, on ne peut que souhaiter bonne chance à Madame la directrice générale.

Burundi – Nécrologie.

Inhumation hier de Mgr Joseph Nduhirubusa.

Ruyigi, le 24 juillet 2012(Net Press). C’est hier qu’ont eu lieu les obsèques de l’ancien évêque de Ruyigi, Mgr Joseph Nduhirubusa, décédé il y a tout juste une semaine suite à une attaque cardiaque qui ne lui a guère laissé une chance de survie. Les cérémonies ont été assistées par une foule immense de fidèles et de religieux, dont tous les 8 évêques de ce pays, le nonce apostolique ainsi que leurs collègues venus des pays voisins, ceux du Rwanda, de Tanzanie et de la République démocratique du Congo.

Du côté des autorités politiques, on a noté la présence du président de l’assemblée nationale, Pie Ntavyohanyuma, ainsi que tous les députés et sénateurs élus en province Ruyigi et Cankuzo, toutes les deux relevant du diocèse de Ruyigi fondé en 1973 par le regretté Mgr. Joachin Ruhuna.

On signalera que les honneurs dus aux évêques les accompagnent jusqu’à leur dernière demeure et dans leur sommeil éternel puisqu’ils sont les seuls à avoir le « privilège » d’être inhumés à l’intérieur de leurs cathédrales. Tous nos anciens évêques en bénéficièrent à l’exception d’un seul, Mgr Nestor Bihonda, ancien archevêque auxiliaire de Gitega, puis évêque de Muyinga qui, ayant été relevé de ses fonctions par le Vatican, mourut dans la solitude et l’ennui à l’hôpital prince Régent Charles, après avoir eu de l’argent pour se payer le ticket du bus Otraco afin de descendre à Bujumbura, en consultation médicale. Sa tombe se trouve « quelque part » dans un cimetière de Bujumbura où il repose parmi tant de fidèles et d’infidèles, ce qui n’empêche pas l’un ou l’autre membre de la rédaction de Net Press de prier de temps en temps pour le repos de son âme pour « services rendus ».

Burundi – Soudan - Sport

Le Sud Soudan privé des jeux olympiques de Londres.

Djouba, le 24 juillet 2012(Net Press). C’est dans trois jours que s’ouvrent les jeux olympiques de Londres auxquels participeront tous les pays membres du Cio (Comité international olympique). Bien qu’ayant adhéré au Cio, le nouvel Etat du Sud-Soudan ne sera pas autorisé à prendre part à cette olympiade londonienne, en raison des statuts du comité olympique, qui précisent noir sur blanc que le droit de participation aux jeux olympiques devient effectif, deux ans au moins après que le pays candidat est membre de la grande famille olympique.

Le président du Cio, le belge Jaques Rogue, a proposé une solution de rechange aux athlètes sud-soudanais, celui de participer aux jeux sous les couleurs du Soudan du Nord, ce qui a été rejeté catégoriquement et avec mépris par les autorités du Sud. Ces dernières ont tout fait – mais vraiment tout- pour faire du lobbying auprès du comité olympique afin d’obtenir une dérogation mais sans pouvoir y parvenir.

Burundi – Infrastructures.

Ambiguïté persistante de la contribution de la population à la construction des infrastructures.

Muramvya, le 24 juillet 2012(Net Press). Les cérémonies d’inauguration des différentes réalisations du cinquantenaire de l’indépendance se poursuivent à travers tout le pays. C’est ainsi que le président de la République était présent hier en province Muramvya afin d’inaugurer un stade ayant une capacité d’accueil de 8.000 places. Il s’est ensuite déplacé à Kayanza, là aussi pour inaugurer un stade en voie d’achèvement, avec chaque fois le même message que celui délivré à Muramvya.

Dans les deux provinces, Pierre Nkurunziza a en effet félicité la population de ces infrastructures, en rendant un hommage particulier à un homme d’affaires qui a versé 50 millions de francs bu pour la construction du stade royal de Muramvya. Il en a profité pour insister auprès de ceux qui ne se donnent pas suffisamment de participer activement au développement de leurs provinces.

Mais le problème est que ce message est empreint d’ambigüité, notamment lorsqu’il a été demandé au public de faire des efforts pour la construction du bureau provincial. Dans un pays où les responsables administratifs provinciaux sont presque tous issus du parti au pouvoir, un tel langage est souvent interprété par des gouverneurs ou des administrateurs particulièrement zélés comme « un ordre venu d’en haut » que chaque citoyen doit verser de l’argent pour la construction de telle ou de telle infrastructure.

Des abus et des excès sont commis régulièrement devant nos yeux, notamment lorsque la direction de l’école primaire du quartier Socarti, en commune Musaga, a exigé de chaque parent d’enfant le versement d’un montant de 28.000 fbu pour la construction de 3 salles de classe « pour le développement du pays ». Qu’un tel effort soit sollicité auprès des parents sur lesquels pèsent la vie chère, voilà qui est intolérable et qui mérite que les pouvoirs publics donnent des éclaircissements dans les meilleurs délais.

Burundi – Rwanda- Politique.

Victoire en demi-teinte de la diplomatie congolaise face à celle de Kigali.

Kigali, le 24 juillet 2012 (Net Press). Après la suspension de l’aide militaire des Etats-Unis en faveur du Rwanda de 200.000 dollars décidée avant-hier, on s’attendait à ce que la presse africaine, et particulièrement celle de la République démocratique du Congo s’enthousiasme, ce qui est loin d’être le cas.

Tout naturellement, le quotidien anglophone rwandais proche du gouvernement « New Times » rejette les accusations des Nations-Unies reprises par les Etats-Unis, affirmant ce mardi que « nous n’avons jamais fourni la moindre aide à cette rébellion » mettant plutôt en cause l’apathie de la communauté internationale à propos de ce qui se passe à l’Est de la Rdc.

Mais c’est « Le Phare », un quotidien de Kinshasa qui a la dent la plus dure envers la diplomatie de son propre pays. « Comment expliquer », s’interroge-t- il en substance, l’accord obtenu au sommet de l’Ua à Addis-Abbeba sur l’envoi d’une force internationale pour sécuriser la frontière rwando-congolaise et le souhait de poursuivre le dialogue entre Kinshasa et Kigali, alors qu’il aurait fallu condamner en termes clairs Paul Kagame et mettre au ban des Nations son régime ? Le quotidien « Le pays » fait le compte depuis les différentes crises qui se sont succédé à l’Est de la Rdc : 8 millions de morts en tout et dénonce en même temps le silence de la presse Francophone sur les derniers développements à propos des relations entre Kinshasa et Kigali.

Rectificatif

Le Fonds Routier National informe les soumissionnaires intéressés qu’il a glissé malencontreusement une erreur dans le même avis d’appel paru dans les colonnes de Net Press le 20 juillet 2012. C’est au niveau du point 5 qui parle du délai limite de dépôt des offres. Ils avaient écrit le 20/7/2012 au lieu du 20/8/2012.

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