Cibitoke, le 6 octobre 2020 (Net Press) . Dans sa dépêche de ce 5 octobre, la rédaction avait fait état d’un corps sans vie retrouvé dans la commune de Gihanga, province de Bubanza, à l’Ouest du pays, dans la matinée de ce dimanche 4 octobre 2020. Il s’agit en réalité d’une certaine Pulchérie Nizigiyimana, une vendeuse de riz, dont le corps, en extrême décomposition, a été retrouvé samedi 3 octobre dans la commune de Buganda, province de Cibitoke, au Nord-ouest du pays.
Selon les mêmes informations, cette dame dune quarantaine d’années vivait dans la commune de Buganda avec toute sa famille mais elle s’était rendue dans la commune de Gihanga pour vendre son riz. En date du 27 septembre dernier, elle a été appelée sur son téléphone portable et dans la soirée, elle a été vue dans la commune de Buganda dans un bistrot en compagnie de trois hommes. Sa famille a attendu qu’elle rentre mais en vain, ce qui l’a poussée à se rendre à sa recherche car elle ne répondait plus à son téléphone.
La même famille a cherché partout mais sans succès et n’a été informée que par la radio qui évoquait la découverte d’un cadavre d’une femme. Quand la famille est allée vérifier l’information, elle a trouvé que c’était bel et bien la dépouille de Pulchérie Nizigiyimana. Jusqu’à présent, elle ignore les mobiles du crime mais soupçonne le règlement des comptes suite aux conflits fonciers. D.N.
Burundi - Justice
Un détenu de la prison de Rumonge va mal suite aux tortures des Imbonerakure
Rumonge, le 6 octobre 2020 (Net Press) . C’est un certain Charles Kabonesho, originaire de la colline de Rutwenzi, de la commune de Burambi, province de Rumonge, au Sud-ouest du pays, qui est détenu dans le cachot du commissariat provincial de la police. Il serait enfermé depuis trois semaines sans accéder aux soins médicaux alors qu’il a été appréhendé par des Imbonerakure qui l’ont torturé en dates des 17 et 18 septembre avant de le transférer à la police.
Des témoins oculaires indiquent que ses jambes sont gonflées, ses côtes cassées et son audition perdue consécutivement aux coups de bâton lui assénés. Les mêmes témoins indiquent que les auteurs de ce forfait ne sont pas inquiétés par la justice qui est pourtant au courant de ce qui s’est passé. Il serait accusé d’appartenir à des groupes armés, ce que démentent ses proches.
Cette information est confirmée par des sources policières et administratives ainsi que des habitants dont les proches sont détenus au commissariat de police à Rumonge. Pour le moment, la victime n’a pas accès aux médicaments alors que sa santé continue à se détériorer, déplorent les habitants de Rumonge. J.M.
Burundi - Politique
Vers la tenue du mini-sommet des chefs d’Etat
Goma, le 6 octobre 2020 (Net Press) . La présidence de la République démocratique du Congo a annoncé lundi 5 octobre 2020 la tenue d’un mini-sommet des chefs d’Etat du Burundi, du Rwanda, de la Rdc, de l’Ouganda et de l’Angola sur Vidéoconférence en date du mercredi 7 octobre 2020.
L’on saura que ce grand rendez-vous des chefs de l’Etat qui devrait se tenir dans la ville de Goma en Rdc, a été reporté deux fois pour des circonstances diverses. Kinshasa avait fixé une autre date ultérieure pour la tenue de ce mini-sommet sur Vidéoconférence, un mini-sommet dont l’agenda sera centré sur la sécurité de la sous-région et la lutte contre la pandémie Covid19. D.N.
Burundi - Environnement
Et un effondrement qui bascule sous le silence !
Bujumbura, le 6 octobre 2020 (Net Press). Une partie du pont séparant les quartiers Musaga et Kamesa, sur la RN7 s’est effondrée, un éboulement qui bascule sous le silence des autorités concernées. La population environnante demande avec insistance sa réhabilitation pour la circulation sur cet axe emprunté par une large majorité de gens qui fréquentent le sud du pays.
Selon des sources des habitants de Kamesa, en zone Musaga, commune urbaine de Muha, la route nationale n°7 (RN 7) n’est plus praticable. Le pont qui sépare les quartiers Kamesa sud et Musaga s’est effondré, il y a cinq mois. La partie restante s’est affaissée. Ce qui inquiète, c’est que l’éboulement de la partie restante se poursuit.
Cependant, les motos, les vélos et certaines voitures continuent à passer au-dessus des décombres de ce pont qui lie la mairie de Bujumbura aux provinces de Bujumbura, de Mwaro, de Bururi, de Rutana et de Makamba. Ces transporteurs bravent l’interdiction de la police et s’aventurent à traverser la rivière Kamesa, via une partie non encore endommagée.
La probabilité de finir dans le ravin n’est pas épargnée. En juillet, une voiture de type jeep s’y est précipitée. Les usagers de cette route demandent que ce pont soit réhabilité de façon urgente. Sinon, disent-ils, des dégâts irréparables peuvent survenir d’un moment à l’autre.
Quelques citoyens contactés sur place indiquent que ces glissements de terrains favorisés par l’abondance de la pluviométrie sont à l’origine de l’écroulement du pont. D’autres passants parlent des esprits sataniques qui passent en dessous de ce pont.
La fabrication des briques s’y développe
Des enfants jouent autour et dans les décombres de ce pont sans s’inquiéter. La partie non encore abîmée peut emporter des vies humaines si on n’y prend pas garde. Elle présente déjà des fissures. Ce qui présage un grand risque d’écroulement total avec la prochaine saison de pluies.
Selon les riverains de cette rivière, en cas de fortes précipitations, les glissements de terrains sont monnaie courante dans cette localité. Cependant, selon nos sources, des stères de briques s’observent. D’autres en cours de fabrication sont rangées par terre alors que des tas de terre sont en train d’être travaillés pour enfin donner des briques adobes. Ce qui, d’après les passants, fragilise la partie restante. Ces derniers demandent que des mesures concrètes soient prises pour protéger la partie restante et les passants.
A quand la réhabilitation de ce pont ?
La population de Kamesa invite les autorités habilitées à intervenir afin d’éviter les dangers et les dégâts qui peuvent résulter de l’effondrement de ce pont. Elle s’inquiète que les enfants qui jouent dans les décombres peuvent un jour être emportés par l’éboulement de la partie restante. Même son de cloche chez les chauffeurs, les motards et les passagers. Ces derniers font savoir qu’à part le risque de mort, ils perdent en temps et en argent quand ils sont obligés de faire une déviation pour arriver à leurs lieux de destination. N.R.
Burundi - Société
Quand des populations se posent des questions sur le comportement d’un policier
Bujumbura, le 6 octobre 2020 (Net Press) . La scène se passe devant un magasin chinois dénommé "T-2000" situé sur le Boulevard de l’Uprona, où un conducteur de camionnette, visiblement de l’intérieur du pays, a viré dans une direction où il a gêné la circulation et il a été arrêté par un élément de la police anti-émeute.
Lors des discussions, le chauffeur et son patron semblaient demander pardon au policier qui refusait toute négociation jusqu’à ce qu’il y ait un attroupement de curieux qui ne comprenaient pas pourquoi il y a subitement un embouteillage à cet endroit. Parmi la foule, il y a une personne qui s’est introduite dans la camionnette, qui a été dénoncée par le chauffeur de l’automobile, mais curieusement, le policier n’a pas réagi.
L’homme en question a pris une sacoche qu’il a emportée avec lui et les deux hommes qui étaient à bord du véhicule ont commencé à soupçonner le policier d’être de mèche avec le voleur. Après le forfait, les deux hommes ont déclaré que dans le sac volé, il y avait 2 millions de nos francs et qu’ils venaient dans la capitale économique pour acheter un matériel de construction.
Les deux hommes n’entendaient pas lâcher ce policier qu’ils accusaient de complice du voleur jusqu’à ce que son supérieur arrive sur les lieux. Finalement, ce denier s’est présenté et les trois personnes ont été embarquées dans un véhicule de police pour une destination que la rédaction n’a pas connue. Ch.N.
Burundi - Egypte - Sécurité - Anniversaire
L’ancien président Egyptien Anouar el Sadate, 39 ans déjà !
Le Caire, le 6 octobre 2020 (Net Press) . L’Egypte a commémoré aujourd’hui le 39ème anniversaire de la mort de l’ancien président, Anouar el Sadate tué en date du 6 octobre 1981. Cet homme d’Etat, né le 25 decembre1918, fut président de la république de 1970 à 1981. Il a été également le vice-président de la république sous le régime du général Gamal Abdel Nasser.
Il a reçu le prix Nobel de la paix en 1978 pour son rôle dans l’ accord du camp David, aux Etats-Unis, avec le premier ministre israélite, Menahem Begin, sous la médiation de l’ancien président américain, Jimmy Carter. Le président Sadate fut aimé, surtout par l’Occident, pour avoir signé les accords de Camp David, mais fut vomi par tous les Arabes, aussi bien de l’Afrique que de l’Asie.
Il fut assassiné le 6 octobre 1981 par un commando musulman alors qu’il assistait à un défilé militaire au Caire. Il est mort à l’âge de 62ans, à la grande satisfaction des Arabes, dont l’ancien président de la Libye, Mouammar el Kadhafi, qui a publiquement déclaré : "Que la paix entre les Arabes et Israël meurt comme Sadate". N.B.