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Burundi – Sécurité20 avril 2023
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Burundi – Justice10 avril 2023
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Burundi – Droits de l’Homme – Justice

Avocats sans frontières déçu du maintien de Pierre-Claver Mbonimpa en détention

17 septembre 2014

Bujumbura, le 17 septembre 2014 (Net Press) . Cette Ong internationale déplore le recours à la détention préventive pour laquelle les motivations ne sont pas justifiées, suite à la décision du Tgi de la mairie de maintenir en détention Pierre-Claver Mbonimpa. Alors qu’elle vient en appui à l’équipe de défense de ce défenseur des droits de l’homme, cette organisation s’inquiète quant au respect des droits de M. Pierre-Claver Mbonimpa, président de l’Aprodh.

Pierre-Claver Mbonimpa poursuit sa détention à l’hôpital Bumerec de Bujumbura. Cette organisation poursuit que le président de l’Aprodh est détenu depuis 4 mois, accusé d’atteinte à la sûreté intérieure et extérieure de l’Etat. Depuis la fin du mois d’août, la santé de ce défenseur des droits humains s’est très fortement détériorée et cette évolution inquiète organisations internationales, membres de la société civile et représentations diplomatiques basées à Bujumbura.

Or, poursuit Asf, la dernière demande de libération provisoire, fondée sur ces nouvelles circonstances et appuyée par un rapport médical établi par un médecin indépendant, a été rejetée ce lundi (15 septembre, Ndlr) par le Tgi mairie et une contrexpertise a été par contre ordonnée.

Pour Asf, la détention avant-procès est l’une des mesures graves et radicales que des autorités étatiques sont susceptibles de prendre à l’encontre d’un individu qui bénéficie de la présomption d’innocence. Pour l’organisation, toute détention doit respecter les standards internationaux garantissant le droit au respect des libertés individuelles. A ce titre, elle ne peut être qu’une mesure exceptionnelle et essentielle au bon déroulement des procédures en justice ou au maintien de l’ordre public.

Dans le cas présent, poursuit toujours l’organisation, la détention ne répond pas aux exigences du droit burundais. Elle devient une mesure préventive non justifiée et susceptible de mettre en péril la vie de M. Mbonimpa, estime Céline Lemmel, chef de mission Asf au Burundi, « son état de santé, dûment attesté par un rapport médical non formellement contesté, justifie une mise en liberté », ajoute-t-elle.

Pour Asf, que cela soit en milieu carcéral ou hospitalier, la détention de M. Mbonimpa limite de façon excessive ses droits fondamentaux, dont celui à l’intégrité physique et psychologique, à la santé et à une alimentation correspondant à son état de santé. Pour cette organisation, la responsabilité de l’Etat burundais est engagée dès lors que les conditions de détention ne respectent plus les standards nationaux et internationaux à cet égard. En l’absence de libération provisoire, l’Etat devra donc répondre de toute éventuelle dégradation de la santé du défenseur des droits humains.

Suite au jugement de ce 16 septembre 2014 ordonnant la mise en place d’une commission pour examiner l’état de santé de Pierre-Claver Mbonimpa, Asf appelle les autorités burundaises à exécuter cette mesure en urgence et dans des conditions respectant les plus hautes exigences d’indépendance. La chef de mission Asf déclare qu’elle enjoint les représentations diplomatiques à Bujumbura de suivre de près le travail de la commission, afin d’en garantir l’indépendance, et à s’investir pour la libération provisoire de Pierre-Claver Mbonimpa.

Burundi - Politique

Lettre ouverte à Léonce Ngendakumana

Bruxelles, le 17 septembre 2014 (Net Press) . Son expéditeur est M. Pancrace Cimpaye, ancien leader du parti Sahwanya Frodebu et vivant aujourd’hui en Belgique. A travers cette lettre, il supplie Léonce Ngendakumana, président de l’Adc-Ikibiri et aux figures de proue de l’opposition Domitien Ndayizeye, Charles Nditije, Léonard Nyangoma, Manassé Nzobonimpa, Jean Minani, Hussein Radjabu, Agathon Rwasa et Alexis Sinduhije, d’œuvrer pour la mise en place d’un Vaste Mouvement de Rassemblement de toute l’opposition en vue d’une alternance démocratique en 2015.

M. Cimpaye indique à travers cette lettre adressée au président de l’Adc-Ikibiri, que le peuple burundais attend impatiemment de la part de l’opposition la fumée blanche d’un espoir ; l’espoir d’un Burundi nouveau, digne, uni et prospère pour tous. Il leur rappelle que ce peuple meurtri par 9 ans de dictature du pouvoir du président Pierre Nkurunziza réclame à cor et à cri les signes d’une perspective de cette alternance tant rêvée. Votre peuple, rongé par 9 ans de haine politico-ethnique, exige des preuves que vous êtes résolument engagés à offrir au pays une bonne gouvernance basée sur l’amour du prochain.

Pour ce faire, poursuit-il, vos compatriotes n’ont pas besoin de ce spectacle « Ndayizeye- Ngendakumana-Minani » ! Ils ont besoin d’une image d’une opposition unie, sereine et soucieuse des desiderata de la grande majorité des Burundais qui ne réclament que le changement.

Le peuple burundais vous demande un sursaut national. Faîtes vous violence et constituez un front compact, un vaste mouvement de rassemblement de toute l’opposition. Dès lors, arrêtez la guerre de chefs ! Cessez ces rivalités de positionnement ! Enterrez définitivement les inimitiés qui vous ligotent ! Pour conduire à bon port le navire du changement démocratique, vous devez en priorité assainir cette situation sans quoi vous aurez ouvert un grand boulevard à la reconduction de la dictature actuelle. Je ne doute pas un seul instant que vous éviterez cette perspective qui écornerait votre image d’hommes responsables. Vous ne pouvez pas endosser cette lourde responsabilité.

A six mois des élections, le peuple burundais qui a soif du changement démocratique exige de l’opposition un plan de vol. Ainsi, il est plus qu’urgent de dévoiler LE PROJET DE SOCIETE de ce Burundi Nouveau. Bien entendu ce projet de société va de pair avec le nom du candidat président qui doit le piloter. Cette préoccupation légitime de vos compatriotes doit avoir une réponse dans les meilleurs délais. Tout autre agenda sera futile et un aveu d’échec de l’opposition. Sachez à toutes fins utiles que même les partenaires économiques du Burundi ont la même préoccupation.

Le peuple burundais croit en la force d’une coalition de l’opposition comme l’Adc-Ikibiri. Cette force qui peut soulever des montagnes doit réussir le pari de la renaissance des vertus de la démocratie, le pari de la réconciliation et la reconstruction nationale. Mettez-vous donc activement à l’œuvre et écrivez cette nouvelle page de l’histoire du Burundi. Je suis certain que vous y parviendrez. Vous serez alors l’homme providentiel, salvateur du Burundi.

Burundi - Télécommunications

L’Arct ouvre la voie aux opportunistes

Bujumbura, le 17 septembre 2014 (Net Press) . Dans notre édition du 9 septembre 2014, nous évoquions à quel point cette agence de régulation et de contrôle des télécommunications perturbent les activités quotidiennes des abonnés à la téléphonie mobile en leur exigeant de se faire enregistrer à maintes reprises. A voir notamment les longues files d’attente autour du siège et des agences de la compagnie Leo, on dirait que cette compagnie n’a jamais procédé à l’enregistrement de ses abonnés comme le veut l’Arct. Ces files sont formées par des rescapés de la désactivation des cartes sim intervenue en date du 15 juillet 2014 à minuit. Ils se croyaient être en ordre avec les exigences de l’Arct alors que leur enregistrement était partiel dans la mesure où cette agence de régulation a ajouté sur la liste des éléments à enregistrer, une photo de la carte nationale d’identité. Certains n’ont jamais su qu’ils sont partiellement enregistrés et d’autres ont manqué du temps pour aller refaire encore la queue pour le réenregistrement.

Surpris par la désactivation de leurs cartes sim, les victimes de ce désordre créé par l’Arct, se sont donc rencontrées dans la matinée du 16 septembre 2014 au siège et agences des compagnies téléphoniques opérant dans notre pays. Comme ces dernières ne pouvaient pas recruter immédiatement un personnel supplémentaire pour répondre à cette demande passagère, leur clientèle est aujourd’hui à la merci des opportunistes. Dans différents coins de la capitale, on remarque des gens sans aucun insigne de la compagnie Leo qui enregistrent ces abonnés grâce à leurs téléphones mobiles après paiement d’une certaine somme d’argent. Un de notre reporter a trouvé tout près du siège de Leo, un de ces opportunistes en train d’enregistrer des gens contre paiement de 1.000Fbu et sans facture. Des informations qui nous parviennent indiquent que dans d’autres endroits, ces opportunistes font payer soit 2.000, soit 3.000Fbu. Compte tenu de la demande par rapport à l’offre, ces opportunistes peuvent collecter facilement 100.000Fbu par jour lorsqu’ils exigent le paiement de 1.000Fbu par carte sim enregistrée. Le correspondant de la radio Isanganiro à Bururi a indiqué à la mi-journée que dans cette province, les mêmes opportunistes exigent un paiement de 6.000Fbu et que certaines cartes sim enregistrées par ces derniers ont été réactivées.

Contactée par notre rédaction à ce sujet, la compagnie Leo a indiqué qu’elle ne connaît pas ces personnes qui procèdent à l’enregistrement en dehors de son siège et de ses agences. Ses services trouvent que les gens risquent de payer inutilement de l’argent sans que leurs cartes sim soient réactivées.

Burundi – Droits de l’Homme

Le droit civique diffère du droit de manifestation, dixit M. Gabriel Rufyiri

Bujumbura, le 17 septembre 2014 (Net Press) . M. Gabriel Rufyiri, président de l’observatoire de lutte contre la corruption et les malversations économiques (Olucome), a animé ce matin un point de presse sur la restriction persistante des libertés publiques par le régime Cndd-Fdd causée par la peur de ce dernier face à certains leaders de la société civile qui expriment leurs points de vue ouvertement.

Après une correspondance qu’il a adressée au maire de la ville, lui annonçant qu’il va faire une marche pacifique et la grève de la faim en dates des 16 et 17 septembre 2014, que ce dernier lui a refusé avec regret qu’il n’est pas autorisé à organiser cette marche, mais plutôt de collecter les doléances prévues lors de cette manifestation et de les remettre aux ministères concernés afin qu’elles soient prises en compte lors de la planification de leurs missions quotidiennes. Chose difficile à comprendre pour M. Rufyiri car, selon lui, il a le droit de manifestation et il doit exercer ses droits, notamment le droit d’expression et le droit d’opinion. Ces droits sont inaliénables à l’homme. Il se demande pour quelle raison le maire de la ville peut-il lui refuser ces droits. Il rappelle à M. le maire que le droit civique est différent au droit de manifestation, et qu’avant de revendiquer, il a tout de même son droit, celle de manifestation.

Pour ce, le président de l’Olucome décide de faire la marche pacifique et la grève de la faim la semaine prochaine, qu’il pleuve ou qu’il neige car selon lui, il a le droit de manifestation. Dans son recours, il demande au ministre de l’intérieur d’annuler la décision prise par le maire de la ville car, elle n’est pas motivée.

Burundi – Corruption

Les institutions de lutte contre la corruption ont un rendement « médiocre »

Bujumbura, le 17 septembre 2014 (Net Press) . Cela fait 7 ans que des institutions comme la brigade spéciale anticorruption, le parquet général près la cour anticorruption, la cour anticorruption, la cour suprême, la cour des comptes et l’inspection générale de l’Etat (Ige) sont mises en place pour mettre fin à la pratique de corruption. L’Ong Parcem a alors commandité une étude pour voir leur efficacité depuis leur création et voir à quoi servent les rapports que produisent par exemple l’Ige.

Selon le consultant Simon Nyanzira qui a fait une étude au compte de Parcem, les résultats ne sont pas aussi reluisant même s’il ne faut pas avouer que des choses ont été faites en matière de leur mission. Pour lui, de petits dossiers des administrateurs communaux ou autres autorités à la base ont été traités alors que de gros poissons n’ont pas été inquiétés. Des lacunes en matière de textes est un autre défaut qu’accusent ces institutions, selon le consultant. Par exemple, l’Ige et la cour des comptes se disputent le leadership. Certaines dispositions sur l’enrichissement illicite et la déclaration des biens qui ne sont pas claires, des cours qui n’ont pas le pouvoir juridictionnel sont également des handicaps majeurs, à en croire M. Nyanzira.

Il indique qu’ailleurs, quand une autorité est découverte avec un compte qui n’est pas connu, il est poursuivi et le cas le plus récent se localise en France, où un ministre a dû démissionner. Tout ce qui est nécessaire alors est la révision des textes et définir la mission de chaque institution en matière de lutte contre la corruption, a conclu termine le consultant.

Burundi - Economie

Un plan Marshall est nécessaire pour le Burundi, dixit M. Nicayenzi

Bujumbura, le 17 septembre 2014 (Net Press) .Au cours d’une conférence de presse qu’il a animée ce matin, M. Nick Pol Casimir Nicayenzi, président de la fondation pour l’entrepreneuriat Murundi (Fem) a souligné certaines problématiques, à savoir : la pauvreté qui touche toutes les catégories sociales et surtout dans nos villages, la précarité, la paupérisation. Le sempiternel problème de la terre au Burundi. Le marché central, véritable poumon de l’économie burundaise, qui n’existe plus. Le chômage qui bat son plein pour toutes les catégories. L’insécurité alimentaire dans certaines régions du Burundi. La démographie galopante. L’échec de certains projets et programmes de développement ; problématique d’électricité, etc. et la vulnérabilité de certaines catégories de gens notamment les jeunes, les anciens combattants et démobilisés

Face à ces différentes problématiques ci-haut citées, il faut un plan Marshall. A titre d’exemples, M. Nicayenzi a expliqué comment mettre en œuvre ce plan Marshall. Selon lui, si on prenait les 10% alloués à l’agriculture et en faire un projet de subside aux agriculteurs et aux ingénieurs agronomes. D’autre part, on pourrait donner cette enveloppe directement aux agriculteurs et aux ingénieurs agronomes pour en faire une agriculture moderne, cela les aidera beaucoup. Aussi, souligne-t-il, si on consacre une enveloppe de 36 milliards de Fbu au développement des projets de haute intensité de main d’œuvre directement acheminés à travers les 17 provinces du pays, chaque province aura 2 milliards. Et d’ajouter que ces 2 milliards doivent être acheminés directement à la base, à la commune pour financer. A ses yeux, cela va aider énormément à créer des emplois au niveau des communes et ce soulagerait certaines familles.

Toutefois, souligne le président de la fondation Fem, le Burundi doit compter sur l’industrialisation soutenue par cette agriculture. Il faut qu’il y ait une transformation agricole, agroalimentaire pour soutenir cette industrialisation. Un autre facteur qui peut aider le Burundi, c’est notamment la formation des compétences, a laissé entendre le président de la fondation Fem. Selon lui, il est évident que le redressement économique devient impossible dans une atmosphère de tension, d’insécurité et parfois d’irresponsabilité. Pour cela, il faut une paix des braves, rechercher des compromis, ce qui nécessite un dépassement de soi de la part de tous les responsables, beaucoup plus d’intelligence et d’humilité. Il est alors inutile de continuer à nourrir la distraction et ne pas s’attaquer au vrai problème de la pauvreté et de l’entrepreneuriat.

Burundi – Kigali – Droits de l’Homme - Sécurité

Bujumbura et Kigali sommés par Hrw de s’expliquer sur les cadavres découverts dans le Lac Rweru.

Bujumbura, le 17 septembre 2014 (Net Press) . La communauté internationale continue à faire du pressing sur les dirigeants rwandais et burundais, afin qu’ils fassent la lumière sur la quarantaine de corps sans vie découverts il y a plusieurs semaines dans le lac Rweru séparant le Burundi du Rwanda au Nord de notre pays.

Les autorités des deux pays se sont déjà exprimées, mais le moins que l’on puisse dire est que l’organisation internationale de défense des droits de l’homme, Human Rights Watch est complètement restée sur sa faim. Comme on l’a entendu hier soir de la part d’un de ses porte-parole, les dirigeants de Bujumbura et de Kigali refusent de mener des enquêtes destinées à déterminer l’identité de ceux qui ont commis ces crimes, afin de les traduire devant la justice de leurs pays.

De leur côté, les médias du continent africain n’y vont pas par quatre chemins pour désigner les coupables mais sans fournir de preuves. Ainsi, le quotidien Ougalais « Le pays » dans son édition d’hier mardi, n’hésitait pas à donner ce titre : « C’est Pierre ou Paul », étant entendu que le responsable de ces tueries serait à chercher entre Pierre Nkurunziza et Paul Kagame.

Burundi – Rdc – Sécurité

Comment expliquer que Kinshasa continue à nier la présence de nos soldats sur son territoire ?

Bujumbura, le 16 septembre 2014 (Net Press) . Lentement mais sûrement, le mystère sur la présence des soldats burundais en territoire congolais est en train de s’éclaircir. Il y a une semaine, un reportage effectué par Radio France internationale (Rfi) à l’Est de la République démocratique du Congo indiquait clairement que des hommes en uniforme militaire burundais étaient vus par la population locale, sans confusion possible sur l’identité de l’uniforme qu’ils portaient.

Le reportage précisait même les sites sur lesquels ils avaient été aperçus par les Congolais et, à les entendre se confier à « la radio mondiale », on avait le sentiment que leurs témoignages étaient authentiques.

Malgré cela, les dirigeants de Bujumbura tout comme ceux de Kinshasa, surtout les premiers, ont rejeté catégoriquement toutes ces affirmations, les qualifiant de « totalement imaginaires et insensées. »

Et voilà qu’avant-hier mercredi, la célèbre émission de Rfi animée par Juan Gomez et intitulée « Appels sur l’actualité » avait comme invitée la correspondante de Rfi en Rdc, avec laquelle ce dossier a été abordé. D’emblée, elle a affirmé avoir parcouru une bonne partie de l’Est de ce vaste territoire, a vu des soldats en uniformes burundais estimés en tout entre 750 et 950 hommes en armes. Et comme les auditeurs de Rfi multipliaient les appels téléphoniques pour savoir quel intérêt Bujumbura et surtout Kinshasa ont à nier la réalité des faits, la réponse a été claire et nette.

Notre consœur a commencé par expliquer les raisons qui ont poussé les autorités de Kinshasa à accepter l’envoi de nos soldats sur son territoire. C’est, a-t-elle expliqué, dans l’intention de traquer les combattants de l’ex-mouvement rebelle d’Agathon Rwasa, le Palipehutu Fnl, qui seraient encore présents en Rdc.

Sur le silence du gouvernement de Joseph Kabila, elle a répondu que Kinshasa ne peut en aucune manière reconnaître officiellement la présence des soldats burundais sur son territoire pour combattre les forces hostiles au régime de Bujumbura, car ce serait « se mettre en délicatesse » avec le pouvoir de Paul Kagame avec les conséquences que l’on peut s’imaginer.

En effet, Kinshasa ne saurait justifier comment elle accepterait que les militaires burundais aillent combattre les Fnl sur son territoire et qu’elle refuserait en même temps que ceux du Rwanda aillent traquer les Fdlr (Forces démocratiques pour la libération du Rwanda) qui ont trouvé asile en Rdc après avoir trempé dans le génocide de 1994. En d’autres termes, pourquoi ce qui serait bon pour la sécurité du Burundi ne serait pas bon pour celle du Rwanda ?

Burundi – Rdc – Confessions religieuses - Politique

L’Eglise Catholique congolaise mobilisée contre le 3ème mandat de Joseph Kabila

Kinshasa, le 17 septembre 2014 (Net Press) . Dans notre édition d’hier, nous évoquions l’atmosphère politique délétère dans la capitale congolaise, empoisonnée par un probable 3ème mandant non encore déclaré du président sortant, M. Joseph Kabila. La mouvance présidentielle et les formations politiques de l’opposition étaient à couteaux tirés dans les enceintes de l’assemblée nationale, à l’occasion de l’ouverture de la nouvelle session parlementaire.

Les députés favorables à M. Kabila ne cachent plus leur intention de faire du forcing constitutionnel afin d’amender l’article 220 de la loi fondamentale qui lui permettrait de se présenter pour la 3ème fois consécutive devant les électeurs.

Mais à son tour, la conférence épiscopale des Evêques Catholiques de ce grand pays vient de joindre sa voix (sa grande voix très audible) à tous ceux qui, aussi bien dans l’opposition politique qu’au sein de la société civile, plaident sans ambages pour le respect de la constitution dans son état actuel.

La détermination des Evêques congolais est telle qu’ils ont demandé à tous les curés de toutes les paroisses que compte la République démocratique du Congo de relayer leur message sans aucune ambigüité.

Rappelons que Joseph Kabila, lors du sommet Etats-Unis –Afrique du début du mois d’août dernier tenu à Washington avait été un des trois chefs d’Etat, y compris Blaise Compaoré et un certain… Pierre Nkurunziza, à être « convoqués » par John Kerry, dans son cabinet au secrétariat d’Etat pour se faire admonester sérieusement sur leur tentation diabolique de se faire élire pour un mandat supplémentaire indu.

Burundi – Côte d’Ivoire - Politique

Visite d’un président ivoirien dans le fief d’Henri Konan Bédié.

Abidjan, le 17 septembre 2014 (Net Press) . C’est hier mardi que l’actuel chef d’Etat ivoirien, M Alassane Drahmann Ouattara, a entamé une visite de 4 jours au centre du pays. Les observateurs de l’évolution politique dans ce pays toujours orphelin de Félix Houphouet Boigny, font remarquer que quatre jours de déplacement et de séjour dans une seule province est un délai anormalement long qui cache en réalité des calculs politiques inavoués.

En tant qu’ancien président de la République du temps où le Pdci (la parti démocratique de Côte d’Ivoire) régnait en maître absolu, l’ancien numéro un ivoirien se sent ainsi courtisé et caressé dans le sens du poil de la bête.

L’intention de M Ouattara est donc de solliciter les voix du grand parti fondé en 1960 par Houphout Boigny et qui conduisit le pays à l’indépendance mais aussi et surtout, de demander à M Bédié de faire cause commune avec lui en acceptant que la Pdci et le Rdr, le parti au pouvoir, présentent un candidat commun, qui serait bien entendu le président sortant. De cette manière, le grand parti d’opposition le Fpi de Laurent Gbagbo n’aurait aucune chance de revenir au pouvoir à la présidentielle de novembre 2015.

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