New York, le 24 septembre 2014 (Net Press) . A travers son discours prononcé hier dans les jardins de la Clinton Global Initiative, le président des Etats-Unis s’est solidarisé avec des personnes détenues aujourd’hui pour leur combat dans la défense des droits de l’homme. Il a cité en l’occurrence le Burundais Pierre-Claver Mbonimpa, Leopoldo Lopez du Venezuela, Ahmed Maher de l’Egypte, Liu Xiaobo de la Chine. A la même occasion, Barack Obama a annoncé que le soutien des organisations de la société civile sera désormais très significatif.
Malgré la déclaration du parti Cndd-Fdd dont l’intégralité se trouve sur http://www.netpress.bi, rubrique « Tribune », l’on sent qu’avec ce discours, la communauté internationale vient d’engager une vitesse supérieure en ce qui concerne le suivi des dossiers du Burundi. En effet, la communauté internationale devient de moins en moins diplomate quant à ses messages qu’elle envoie au gouvernement burundais, surtout en ce qui concerne l’incarcération de Pierre-Claver Mbonimpa. Tout le monde exige sa libération sans autre forme de procès, ce que Barack Obama a traduit par un passage de son discours où il demande leur (personnalités défenseurs des droits de l’homme emprisonnés ci et là à travers le monde, Ndlr) libération car, elles méritent elles aussi d’être libres et elles doivent l’être.
Face à cette intransigeance de la communauté internationale, le gouvernement n’a d’autre choix que de coopérer et voir dans quelle mesure libérer Pierre Claver Mbonimpa car c’est la seule option qui lui reste, avec ou sans justice.
Burundi – Droits de l’Homme - Justice
L’Association « Ayons pitié de lui » demande l’intervention de Pierre Nkurunziza dans le dossier Pierre Claver Mbonimpa.
Bujumbura, le 24 septembre 2014 (Net Press) . A travers son communiqué qu’il a rendu public, l’Association « Ayons pitié de lui », indique qu’en sa qualité d’une asbl ayant la mission de protéger et de promouvoir les droits des enfants, elle demande le concours du président de la République pour la libération de l’infatigable défenseur des burundais, Monsieur Pierre Claver Mbonimpa.
En effet, précise le même communiqué, la récente résolution du parlement européen a été claire, et cet innocent est en train de subir l’injustice la plus cruelle par les pouvoirs publics burundais et notre pays risque de se retrouver retiré de l’accord de Cotonou, ce qui compliquerait énormément la vie au Burundi.
En effet, cette association rappelle qu’actuellement, 6 enfants sure 10 sont victimes d’une mauvaise nutrition, plus de 4.000 enfants vivent dans la rue suite à la pauvreté et beaucoup d’enfants sont victimes des tueries et des injustices de toute nature.
Pour toutes ces raisons, explique le même communiqué, cette association précise que le président de la République est le comptable du bien ou du mal qui arrive aux Burundais en ce moment est qu’il est le seul à libérer Monsieur Pierre Claver Mbonimpa à l’état actuel des choses.
Burundi – Intégration régionale - Economie
L’Obr devient membre du conseil d’administration d’Ataf
Dar es salaam, le 24 septembre 2014 (Net Press) . Il a été élu au cours de la 3ème assemblée générale du forum sur l’administration fiscale africaine « Ataf » : African tax administration forum. Cette assemblée s’est tenue à Dar-es-Salaam du 16 au 19 septembre 2014.
Lors du point de presse de ce matin, le commissaire général de cet office burundais des recettes (Obr), Dr Domitien Ndihokubwayo, a relevé quelques avantages que notre pays tirerait de son entrée dans ce conseil d’administration. Elle permettra plus particulièrement à l’office burundais de participer à l’orientation de l’organisation mais également de tirer profit des bonnes pratiques en matière d’administration fiscale. Ceci dans la mesure où la vision de l’Ataf est la promotion d’une administration fiscale efficace et efficiente en vue de l’amélioration du niveau de vie des populations d’Afrique.
Le commissaire Ndihokubwayo a indiqué que dans sa mission, l’Ataf améliore la capacité des administrations fiscales africaines afin d’atteindre leurs objectifs pour ce qui est des recettes. Elle contribue à la progression du rôle de la fiscalité dans la gouvernance en Afrique et le renforcement de l’Etat. Ataf pourvoit une voix aux administrations fiscales africaines, tisse et soutient des partenariats entre les pays africains et les partenaires au développement. A cette occasion, le commissaire général de l’Obr a également annoncé que le Burundi a été choisi pour abriter les assises de la conférence sur la fiscalité internationale en septembre 2015.
Burundi – Intégration régionale
Le processus d’harmonisation des curricula est en avance au sein des pays membres de l’Eac.
Bujumbura, le 24 septembre 2014 (Net Press) . Lors d’un panel organisé hier par le ministère ayant l’intégration du Burundi à la communauté est-africaine dans ses attributions, Mme Ildegarde Niyonzima, directeur général des affaires sociales et du secteur productif au sein de ce ministère a fait savoir que le processus d’harmonisation des curricula pour les pays partenaires de l’East african community est en cours d’élaboration. Elle a indiqué que le diplôme obtenu après ce processus d’harmonisation sera alors régi par des standards mutuellement consentis par tous les pays.
Mme Niyonzima a également souligné que pour mieux réussir ce processus d’harmonisation, des centres d’excellence ont été choisis au niveau de tous les pays partenaires de l’Eac. Elle a cité à titre indicatif pour le Burundi, l’Isabu et l’Insp.
Quant à Chantal Bajinyora, directeur général du bureau pédagogique au sein du ministère de l’enseignement de base, elle a fait savoir que le système d’harmonisation des systèmes éducatifs a une grande importance d’autant plus qu’il vise une même vision et une même philosophie.
A la question de savoir comment ces pays vont réussir à mettre un système éducatif commun, Mme Idegarde Niyonzima a indiqué que ces pays partenaires doivent se convenir à des cours généraux à dispenser au niveau de toute la communauté, mais que cela n’empêche pas que tel ou tel autre pays puisse insérer un cours d’option de son choix.
Burundi - Environnement
Commencez par balayer devant votre propre porte, M le 1er Vice-président.
Washington, le 24 septembre 2014 (Net Press) . Le premier Vice-président de la République, M Prosper Bazombanza se trouve aux Etats-Unis d’Amérique, où il est allé représenter le Burundi au sommet des 120 chefs d’Etat et de gouvernement sur le réchauffement climatique. Hier mardi, il a prononcé le discours de circonstance et après avoir épuisé le principal point à l’ordre du jour, a abordé les sujets en rapport avec le respect des droits de l’homme dans le monde.
Certes, il s’agit d’une valeur fondamentale sans laquelle toute autre préoccupation devient secondaire, y compris le combat contre la montée des gaz à effet de serre. Mais le numéro deux de l’exécutif burundais aurait dû avoir à cœur, avant d’aller prêcher la bonne nouvelle sur le respect des droits humains, de balayer devant sa propre porte l’abcès qui symbolise actuellement le « je m’enfoutisme » du pouvoir en place sur les rives du Lac Tanganyika. Il s’agit du maintien en détention du président de l’Aprodh, malgré son état de santé qui peut lui coûter la vie d’un moment à l’autre.
Les parlementaires européens ont montré il n’y a pas si longtemps qu’ils ne se satisfont plus des prix et autres trophées internationaux que Pierre Nkurunziza parcourt monts et Vallées à amasser ici et là, parce qu’ils correspondent à fort peu de choses dans son propre pays.
Burundi - Sécurité
Qu’il a raison, le Pr. Elias Sentamba !
Bujumbura, le 24 septembre 2014 (Net Press) . Jusqu’à présent, les informations en relation avec la sécurité devaient être abordées avec de pincettes, y compris par les professionnels des médias que nous sommes. Tout cela se faisait au nom du « secret défense » qui fait partie du domaine réservé des plus hautes autorités du pays qui ont en charge la délicate mission de veiller sur la sécurité des 9 millions de Burundaises et des Burundais.
Qui ne serait pas réceptif à cette manière de présenter les choses ? Sauf qu’en la matière, la tendance était d’élargir le champ d’application de ce qu’il faut entendre par « sécurité nationale »
Qu’un officier ayant le grade de général ou de colonel accepte la livraison d’armes défectueuses parce que la qualité ne correspond pas à celle figurant dans le carnet de commande, et voilà que l’on impose le silence à tout le monde, y compris aux journalistes, au nom du « secret défense »
Hier, intervenant devant le corps de militaires et de policiers, le Pr. Elias Sentamba s’est réjoui que cette vision de la sécurité de notre pays, longtemps vue de cette manière depuis les régimes du passé, est en train de changer. Cela n’a pas été facile et a pris beaucoup de temps, a-t-il expliqué, car la grande muette est ainsi faite qu’elle accepte difficilement « l’ingérence » des civils dans « ses affaires intérieures ».
Burundi – Rdc – Inde - Société
5000 euros pour « acheter » le silence d’un parent congolais endeuillé : une honte !
New Delhi, le 24 septembre 2014 (Net Press) . Il y a une année, un étudiant ressortissant de la République démocratique du Congo trouvait la mort dans une boîte de nuit à New Delhi, alors qu’il suivait ses études en Inde. Le chef de la bande qui venait de lyncher le jeune Embuyi s’était alors enfui, mais la police avait fini par le retrouver.
C’est alors que le père de la victime, Pierre Embuyi est parti dernièrement dans la capitale indienne, afin de suivre de près l’évolution judicaire du dossier de son enfant, malgré les menaces de mort qui pesaient sur lui.
Elles venaient certainement de la famille de l’inculpé, mais le Congolais était parvenu à bénéficier d’une protection de la police locale. Afin de calmer le jeu, amis et les proches du meurtrier présumé ont alors tenté hier d’approcher le parent pour acheter son silence, afin qu’il abandonne les poursuites judiciaires. « Une honte, un mépris », a-t-il réagi aussitôt, de lui faire croire que 5.000 euros peuvent lui faire oublier la mort de son fils.
Burundi – Rdc – Etats-Unis - Santé
Une délégation de la Rdc présente à New York pour solliciter une aide anti-ébola.
New York, le 24 septembre 2014 (Net Press) . Bien que ne faisant pas partie des pays de l’Afrique Occidentale déjà contaminés par la fièvre hémorragique ébola dans sa souche la plus connue et la plus dangereuse, les dirigeants de la République démocratique du Congo viennent de décider de prendre les devants, car on ne sait jamais…. !
En effet, il y a un peu plus d’un mois, une fièvre ayant les apparences d’ébola s’est déclarée dans la province d’Equateur située au Nord-Ouest du pays et a déjà fait des morts, estimés jusque ce matin à 31 personnes. Du coup, l’alerte a été lancée par le ministre congolais de la santé publique, mais les analyses de laboratoires se sont révélées négatives, ce qui a rassuré quelque peu le gouvernement de Kinshasa et son opinion publique.
Néanmoins, l’inquiétude reste persistante et la délégation est partie afin de solliciter le concours des Nations-Unies et celui du gouvernement américain, car l’instance onusienne et les dirigeants étasuniens sont les plus en pointe dans leur forme volonté de lutter contre la propagation de ce virus dans le monde.
L’intention de Kinshasa est donc de solliciter des fonds destinés à multiplier les recherches sur place en Rdc.
Burundi – Burkina Faso - Elections.
L’opposition au Burkina Faso décidée à bloquer la candidature de Blaise Compaoré
Ouagadougou, le 24 septembre 2014 (Net Press) . Le président du Burkina Faso, Blaise Compaoré, a lancé un appel hier mardi à toute la classe politique, l’opposition y compris, ainsi que tout ce que le pays de Thomas Sankara compte comme organisations de la société civile, un appel à ce qu’il a appelé « un dialogue national ».
La réaction des formations politiques ne s’est pas fait attendre, qui y ont vu un piège destiné à profiter de l’ambiance consensuelle afin d’annoncer son intention de présenter sa candidature à un mandat supplémentaire auquel il n’a pas droit.
Leur porte-parole a fait savoir dès hier dans l’après-midi que tous les responsables de l’opposition voudraient bien répondre à l’invitation, mais à l’unique condition que la modification de la loi fondamentale ne figure en aucune manière à l’ordre du jour.
Il en est de même de la mise en place du sénat dont ne veut pas du tout entendre parler l’opposition, car l’amendement constitutionnel ne serait possible que si les élus de la chambre haute tombent d’accord avec ceux de la chambre basse. Signalons que l’année dernière, une délégation dépêchée dans notre pays par Blaise Compaoré était venue pour s’inspirer de l’expérience burundaise en matière de fonctionnement du Sénat et était partie très satisfaite.