Bujumbura, le 3 novembre 2014 (Net press) . Un ancien commerçant du marché central de Bujumbura qui a requis l’anonymat a indiqué à un reporter de Net Press que jusqu’à présent, des grognes s’observent chez certains commerçants du marché central de Bujumbura qui n’ont pas eu de places au marché dit Cotebu alors qu’il avait un contrat avec la Sogemac.
Selon ce commerçant, ces lamentations ne peuvent pas manquer du moment qu’un propriétaire du Stand dans l’ancien marché central et qui est même en possession des factures de paiement régulier à la Sogemac ne s’est pas retrouvé sur la liste des commerçants bénéficiaires des places au marché situé tout près du Cotebu.
Toutefois, ce commerçant espère que la commission qui était chargée d’attribuer des places au marché du Cotebu aux méritants se réunira de nouveau pour que de tels commerçants soient rétablis dans leurs droits.
Burundi - Sécurité
Soyez vigilants, les terroristes sont dans nos mûrs.
Bujumbura, le 3 novembre 2014 (Net press) . C’est le message que le ministre de l’intérieur a donné ce matin lors d’une réunion de sécurité et d’échanges aux gouverneurs et aux chefs religieux de différentes provinces du pays. Selon Edouard Nduwimana, des signes précurseurs et qui ne trompent pas sont là, en témoignent des entrainements des terroristes en province de Kayanza, où des enfants étaient en formation et ils devaient s’enfermer pour se livrer aux entrainements.
Les religieux ont alors été interpellés par le ministre pour qu’ils soient vigilants dans leurs homélies puisque ces terroristes ont l’habitude de cibler des places où se rassemblent un bon nombre de personnes. Même en pleine prière, M. Nduwimana leur a demandé de le faire avec beaucoup de précautions car ils peuvent se camoufler et faire leur salle besogne. Alors, on ne sait pas quelle mesure par rapport à la sécurité les chefs religieux pourront prendre en cas d’attaque en plein culte.
L’on est habitué à ce que ces terroristes ne ratent jamais leurs cibles quand ils ont déjà arrêté leur plan mais on peut garder l’espoir que le gouvernement burundais va tout faire pour y pallier. Mais ce qui est étonnant, c’est que les gens en entrainements ont été aperçus dans la province Kayanza, dont le ministre de l’intérieur est originaire, alors que ce genre d’attaques ciblent souvent les capitales, comme nous l’avons vu à Kampala et a Nairobi. Signalons que Bujumbura avait été averti depuis longtemps suite à un contingent de militaires burundais qui sont basés en Somalie depuis 2007.
Lors de cette rencontre, le ministre de l’intérieur n’a rien dit pourtant sur les personnes qui ont suivi la formation paramilitaire dans Kiliba Ondes. Pourtant, d’après des informations recueillies ici et là, ils seraient également source d’insécurité, ce qui aurait poussé certaines chancelleries à adopter des mesures de prudence quand il faut se rendre sur Bujumbura.
Burundi - Sécurité
L’administrateur de la commune urbaine de Cibitoke perturbateur de la sécurité en commune Ngagara.
Bujumbura, le 3 novembre 2014 (Net press) . L’administrateur de la commune urbaine de Cibitoke est pointé du doigt fauteur de troubles en commune urbaine de Ngagara. En effet, c’était dans la nuit de samedi à dimanche quand une sentinelle du quartier 3 du nom de Jean Bosco Ngendakumana s’est vue sérieusement tabassée par les agents de transmission de cette autorité administrative de Cibitoke.
En effet, sous d’autres cieux, les administrateurs assurent la sécurité des citoyens, qu’ils soient de son entité administrative ou pas. Il devient donc inconcevable de voir que c’est plutôt cette autorité qui offre une telle scène macabre, un véritable scandale en somme, comme le qualifient les habitants de la commune urbaine de Ngagara. Pire, il a quitté sa zone d’intervention pour créer de l’insécurité dans une autre commune, une sorte de mépris à l’endroit de l’administrateur de la commune urbaine de Ngagara, selon les populations interrogées sur place.
Un des résidents qui étaient gardés par cette sentinelle a indiqué que les frais de l’hôpital Roi Khaled s’élèvent à plus ou moins 150.000 Fbu et a souhaité que l’administrateur de Cibitoke débourse cet argent. Il a demandé également qu’il y ait des sanctions administratives à l’endroit de cette autorité par la hiérarchie, ce qui n’est pas d’avance évident.
Burundi - Education
Ils sont en grève depuis ce matin
Bujumbura, le 3 novembre 2014 (Net Press) . « Ils », ce sont les élèves du lycée de la solidarité de la commune urbaine Ngagara qui ont entamé un mouvement de grève depuis ce matin. Ceux qui sont le plus concernés fréquentent la section de l’informatique.
Ces élèves disent qu’ils ne peuvent pas payer 17.500Fbu comme frais d’achat des livres. Selon ces élèves, étant donné qu’ils sont dans la section de l’informatique, ils ont plus besoin des machines et une salle d’informatique que de livres.
Ce point de vue n’est pas approuvé par la direction qui dit ne pas comprendre ce comportement des élèves en grève car la décision de faire payer ces livres a été décidée en assemblée générale des parents. Elle appelle plutôt ces élèves à abandonner la grève et à regagner les salles de cours dans les meilleurs délais.
Burundi – Education - Elections
Distribution des Cni aux élèves du lycée communal de Mugara
Rumonge, le 3 novembre 2014 (Net Press) .Depuis le début de cette année scolaire, environ 500 fiches de carte nationale d’identité (Cni) auraient été retirées clandestinement du service communal de Rumonge à destination du lycée communal de Mugara pour être dactylographiées afin de les distribuer aux élèves de 18 établissements d’obédience Cndd-fdd. Le responsable de ladite école, M. Gilbert Ndayambaje, reconnait seulement qu’il a reçu 180 fiches de ces Cni provenant de l’administration communale de Rumonge.
C’est le service du secrétariat de cette école qui se charge de compléter les noms de ces élèves. Le directeur quant à lui se charge d’acheminer ces fiches déjà remplies à l’école pour l’enregistrement à la commune Rumonge et pour la signature par l’administrateur. Le même directeur reconnait que cette activité se fait dans son établissement. Selon lui, cette distribution permettra le bon déroulement des élections de 2015.
Les enseignants contactés dénoncent la perturbation des cours pendant que les élèves sont obligés de sortir des classes pour aller se faire photographier. Cette accusation a été vite rejetée par le directeur qui affirme qu’ils sortent un à un sans perturber les activités de l’école.
Les partis de l’opposition, à savoir le Sahwanya Frodebu, le Cndd et l’Uprona aile de Charles Nditije, s’insurgent contre la politisation de cette école et disent qu’il s’agit tout simplement d’une fraude électorale qui est en cours de préparation.
Burundi - Burkina Faso – Etats – Unis - Politique
Washington demande à "l’armée de transférer immédiatement le pouvoir aux autorités civiles".
Washington, le 3 novembre 2014 (Net Press) . Selon « Le Nouvel Observateur » à Ouagadougou, la communauté internationale, les Etats-Unis en tête, a vivement condamné ce dimanche la prise de pouvoir annoncée par l’armée au Burkina Faso, mais l’appel de l’opposition à un rassemblement de protestation s’est soldé par un échec. Washington a appelé dans la nuit "l’armée à transférer immédiatement le pouvoir aux autorités civiles", selon la porte-parole du département d’Etat, Jen Psaki.
Nos confrères indiquent que les Etats-Unis, un des alliés privilégiés du Burkina Faso, condamnent la tentative de l’armée burkinabè à imposer sa volonté au peuple du Burkina Faso, a-t-elle ajouté. La constitution que les militaires ont dit avoir suspendue, prévoit que le président de l’assemblée nationale assure l’intérim du pouvoir en cas de vacance.
La médiation internationale tripartite au Burkina conduite par l’Onu, l’Union africaine et la Cedeao, l’organisation régionale de l’Afrique de l’Ouest, a, elle, évoqué la menace de « sanctions ».
« Nous espérons qu’il y aura une transition conduite par un civil, conforme à l’ordre constitutionnel. Sinon les conséquences sont assez claires ». Nous voulons éviter pour le Burkina Faso la mise en place de sanctions », a déclaré l’émissaire de l’Onu pour l’Afrique de l’Ouest, Mohamed Ibn Chambas lors d’une conférence de presse à Ouagadougou, poursuit le journal.
Il renchérit en précisant que le Burkina Faso, petit pays sahélien enclavé de 17 millions d’habitants, est plongé dans l’incertitude sur son avenir politique depuis la chute du président Blaise Compaoré, chassé par la rue après 27 ans au pouvoir et réfugié en Côte d’Ivoire.