Bujumbura, le 4 février 2015(Net Press). Ce leader des Fnl qui n’est pas reconnu par le ministère de l’intérieur était l’invité ce matin de l’association « action for peace and development », Apd, qui entame une campagne du mouvement mondial action/2015 pour appeler les décideurs à définir les actions concrètes pour éradiquer la pauvreté, la discrimination, les inégalités et les changements climatiques.
Pour M. Rwasa, éradiquer la pauvreté n’est pas facile quand 90% de la population vivent de l’agriculture de subsistance avec une agriculture archaïque à houe. Le budget alloué à ce secteur est très minime mais s’il était majoré on pourrait pratiquer une agriculture moderne avec des tracteurs pour que les agriculteurs aient une récolte à mettre même sur le marché, a-t-il déclaré. Même si les terres deviennent de plus en plus rares, si l’agriculture était mécanisée, on pourrait avoir une récolte suffisante, a fait savoir l’orateur.
Une autre chose qu’il a développée est que l’économie du pays est dilapidé par les gens qui vont construire des villas qu’ils font louer à l’Etat même car jusqu’à l’heure où nous sommes, beaucoup de bureaux des particuliers sont loués par le gouvernement. M. Rwasa précise de ce fait que la cour des comptes et la cour anticorruption ne font rien de leur mission puisqu’elles exécutent le travail de ces gens qui pillent. Il faut que ces cours changent de tactique pour recouvrer et faire respecter l’économie nationale.
Quant à la discrimination, ce politicien indique que les Burundais doivent s’accepter mutuellement et pour lui, la discrimination ethnique était en train de s’éponger mais ce qui est en vogue, c’est la discrimination en rapport avec l’appartenance politique. La compétence devait elle aussi pendre le devant dans l’exercice des fonctions publiques car une fois médiocre, on ne sert à rien pour la nation.
Les inégalités sont dues, selon toujours Rwasa, à des gens de mauvaise foi. En effet, quand une personne devient un mandataire public, elle doit laisser de côté l’appartenance politique pour effectuer des choses de nature publique. Selon lui, un bureau communal par exemple n’a rien à voir avec l’accueil des gens du parti politique dont est issu l’administrateur.
Quant au vocable de changements climatiques, l’ancien patron de l’Inss précise que le Burundi a un atout important que les autres pays de l’Eac voire du monde entier n’ont pas. En effet, on ne peut pas passer un kilomètre sans voir une cour d’eau contrairement aux autres pays. Mais, malgré cela, le déboisement continu est une pratique à abandonner coûte que coûte si l’on ne veut pas créer une sécheresse.
L’énergie est une chose qu’on peut avoir car le soleil est également une autre richesse pour pays. Il suffit d’y faire une politique de captage afin d’avoir l’énergie de cuisiner et arrêter de couper les arbres pour le charbon, a laissé entendre le conférencier. Il est revenu sur la vallée de Bujumbura qui devait nourrir une grande partie de la population du pays mais qui est plein de villas, ce qui a été une mauvaise politique.
Burundi – Justice – Médias
Maintien de la détention préventive du directeur de la Rpa
Bujumbura, le 4 février 2015 (Net Press). C’est une mauvaise nouvelle pour la famille des professionnels des médias, les autorités judiciaires du parquet de la mairie de Bujumbura viennent de maintenir la détention préventive de notre confrère et directeur de la Rpa, Bob Rugurika, 15 jours après sa détention.
Bob Rugurika a été arrêté le 20 janvier de cette année après un interrogatoire de 7 heures de temps au tribunal de grande instance. Il a été convoqué par le substitut du procureur de la République en mairie de Bujumbura, Emmanuel Nkurikiye, alias Nkuri, pour donner des éclaircissements sur les reportages faits par sa radio relatifs au meurtre des trois sœurs italiennes de la paroisse Guido Maria de Conforti de Kamenge. L’interrogatoire avait commencé vers la fin de la matinée et après quelques heures, les éclaircissements se sont transformés en accusations.
Il sera envoyé en prison avec trois chefs d’accusation à savoir le manquement à la solidarité publique, la complicité d’assassinat et la violation du secret d’instruction. Il a été transféré à Mpimba où 48 heures plus tard, il a été embarqué vers une destination inconnue. L’on se rendra compte qu’il s’agit de la prison de Muramvya où il est écroué depuis le 22 janvier dernier. Lors du complément d’enquête effectué sur place plus tard, l’on se rendra compte qu’il y avait une quatrième infraction à charge de Bob Rugurika, le recel d’un criminel.
Burundi- Justice.
Bob Rugurika espère qu’un jour la vérité va triompher.
Bujumbura, le 4 février 2015 (Net Press). Lors d’une visite rendue à la prison centrale de Muramvya, pour le soutien du journaliste et directeur de la Rpa, M Bob Rugurika, les professionnels de Medias tel que les journalistes de l’Agence Net Press et les organisations de la société civile tel que l’association des femmes juriste et l’association « ayons pitié de lui », se sont réjouis de la morale qui caractérise notre confrère qui n’a commis aucun pêché que d’exercer son métier.
Jean-Claude Kavumbagu, directeur de l’agence Net Press, a indiqué que la visite s’inscrivait dans le cadre de soutien de notre confrère, en tant que personne qui connaît déjà les milieux carcéraux, afin de monter le moral de Bob Rugurika qui devient un héros suite à l’investigation journalistique qu’il a faite
Ils l’ont alors encouragé d’aller toujours de l’avant afin de servir la nation ainsi que défendre les droits des citoyens burundais. M Bob Ruguruka a remercié tous ceux qui ne cessent de lui témoigner son soutien malgré la distance de parcours entre Muramvya et Bujumbura.
Toutefois, alors que beau nombre de personnes s’attendent à la libération de Bob Rugurika, le tribunal de grande instance en mairie de Bujumbura vient de confirmer sa détention provisoire, ce qui est une mauvaise nouvelle pour la famille des professionnels des médias ainsi que pour ceux aiment sa radio. Rappelons que Bob Rugurika est accusé de quatre infractions à savoir le manquement à la solidarité publique, la complicité d’assassinat, la violation du secret d’instruction et le recel d’un criminel.
De son côté, Daniel Bekele, directeur de la division Afrique de Human rights watch estime quant à lui que le Burundi risque de compromettre ses progrès en portant atteinte à la liberté des médias. Il trouve que Bob Rugurika est un jeune journaliste prometteur, qui sait s’adapter dans tous les milieux, des grands comme des petits, des milieux citadins comme ruraux, etc. Il relate le film des événements de sa détention qui date du 20 janvier. Et de rappeler sur un autre cas d’emprisonnement qui a été surmédiatisé, celui de Pierre-Claver Mbonimpa, président de l’association pour la promotion des droits de l’homme et des prisonniers, Aprodh.
Burundi - Anniversaire
Est-ce que l’unité est un fait réel ?
Bujumbura, le 4 février 2015 (Net Press). Quand demain le Burundi célèbre l’unité nationale que le président Buyoya a introduite au Burundi en février 1991, la rédaction a voulu savoir ce qu’en disent les habitants de la capitale Burundi à l’heure où nous sommes. Tout le monde indique que l’unité des Burundais fait partie de la culture car les populations étaient soudées et partageaient le meilleur et le pire. Par après, les politiciens, avec leur politique de diviser pour régner, ont maintenu ce système qui avait été introduit par la colonisation, pour des intérêts égoïstes et sectaires.
Celui qui a introduit même cette « unité » était dictée par l’esprit de partage des postes, ont-ils clamé et voilà que même actuellement, c’est toujours le même sentiment qui domine chez les politiciens, ce qui les pousse jusqu’à tuer leurs prochaines quand c’est « nécessaire ». Ils indiquent que les postes politiques sont devenus une vache laitière qui donne à manger et si une fois l’assiette change de propriétaire, il n’y a plus d’unité. La pauvreté extrême que l’on vit fait que l’unité soit un vocable vide de contenu comme le précisent des gens interviewés.
Pour eux, l’unité sera effective si tous les Burundais parviendront à manger à leur faim et ce n’est pas demain la veille que cette période se concrétisera dans ce pays au regard des affamés. Il nous faudra donc un leadership responsable apte à bien diriger la cité en évitant la discrimination et la mauvaise gouvernance qui sont les principaux maux de notre pays.
Burundi - Politique
Les futurs décideurs de ce pays, ont-ils des projets de société à nous proposer ?
Bujumbura, le 4 février 2015 (Net Press). C’est la question que se pose M. Chanel Girumugisha, expert en gestion de projets, au moment où nous sommes à la veille des élections de 2015. Lors de son exposé sur la planification stratégique pour un développement durable au Burundi, il a indiqué que si les décideurs de ce pays ont des projets de société à nous proposer, s’inscrivent-ils dans le cadre des orientations figurant dans les instruments de référence du pays en matière de planification ?
A ses yeux, pour élaborer leurs projets de société, les futurs décideurs devraient s’inspirer des orientations du développement durable figurant dans les instruments de référence en matière de planification. Il a laissé entendre que la période de certains instruments va bientôt expirer. C’est le cas des Omd.
Toutefois, souligne M. Girumugisha, d’autres références peuvent toujours inspirer les futurs décideurs afin que leurs projets de société accordent leurs violons avec les instruments indicatifs de référence. Signalons que c’était au cours d’une réunion d’information et de guide sur la conception d’un bon projet de société qui a été organisée hier par les associations locales de la société civile Action for peace and development (Apd), Coalition pour la paix au Burundi (Copa-Burundi) et Association Saint François d’Assise (Asfa) œuvrant dans la promotion de la paix pour un développement durable.
Burundi - Politique
Edouard Nduwimana de nouveau dans la déstabilisation des partis politiques.
Bujumbura, le 4 février 2015 (Net Press). Alors que l’Adc Ikibiri a adressé des correspondances au ministre de l’intérieur pour demander son agrément, c’est aujourd’hui que cet alliance a été surprise par la réponse du ministre de l’intérieur, lui annonça que seuls quatre parti politiques sont membres de l’Adc Ikibiri.
Les autres partis tels que le Msd, l’Upd-Zigamibanga et le Parena n’ont pas eu cette faveur d’appartenir à cette alliance. Cependant, le président de l’Alliance, M Léonce Ngendakumana, a fait savoir qu’il n’acceptera pas que cette dernière soit scindée dans des ailes comme le sont pas mal de partis politiques de l’opposition.
Un des habitants de la capitale a aussi souligné que l’implication du ministre de l’intérieur n’est pas du tout négligeable dans l’organisation des partis politiques au moment où il a aussi adressé des correspondances à tous les gouverneurs des provinces afin de les informer que désormais, aucun militant du parti Fnl de M Agathon Rwasa n’est permis d’utiliser les insignes du parti Fnl dirigé par M Jacques Bigirimana et reconnu par le ministère de l’intérieur.
Il ajoute que toutes ces manœuvres du ministre de l’intérieur ne visent qu’à déstabiliser les partis membres de l’opposition pour que les élections de 2015 soit remportées haut la main par le part au pouvoir.
Burundi – Ukraine - Sécurité
Ukraine : 12 morts en 24 heures, un hôpital à Donetsk bombardé
Kiev, le 4 février 2015 (Net Press). Douze personnes ont été tuées dans l’est de l’Ukraine en proie à une rébellion séparatiste pro-russe, dont quatre civils dans un hôpital bombardé mercredi dans le fief rebelle de Donetsk, selon l’Afp.
Un journaliste de l’Afp a vu trois corps de civils gisant devant l’hôpital touché par les bombardements dans le district est de la ville. L’un des corps reposait sous une couverture devant l’hôpital N°27, dont les fenêtres ont été soufflées par l’explosion, tandis que deux autres gisaient devant un immeuble d’habitation touché, à proximité de l’hôpital.
Selon toujours l’Afp, les autorités séparatistes de Donetsk ont fait état de quatre civils tués dans ce bombardement, trois à l’extérieur de l’hôpital et un à l’intérieur. Ces quatre morts s’ajoutent à quatre civils tués dans l’est du pays au cours des dernières 24 heures, selon des bilans annoncés mercredi matin par Kiev et par les autorités séparatistes. L’armée ukrainienne a pour sa part fait état de quatre soldats tués et 25 blessés en 24 heures, selon le porte-parole Andriï Lyssenko.