Bruxelles, le 7 février 2015 (Net Press). Selon des informations tirées hier de nos sources à Bruxelles en Belgique, le parlement européen a décidé d’adopter une nouvelle résolution urgente sur le Burundi, avec un accent sur le cas de Bob Rugurika. Rappelons que ce parlement, réuni à Strasbourg en France, avait déjà adopté une résolution semblable l’année dernière, quand Pierre-Claver Mbonimpa était en prison.
Selon les mêmes sources d’information, il est très rare que le parlement européen adopte deux résolutions sur le même pays dans un espace de quelques mois. Le débat et le vote auront lieu jeudi le 12 février 2015 à partir de 10 heures (Bruxelles), 11 heures à Bujumbura. Pour les gens qui veulent suivre cette activité, elle aura lieu lieu en direct sur :
http://www.facebook.com/l.php?u=http%3A%2F%2Fwww.europarl.europa.eu%2Fplenary%2FEN%2Fhome.html%3Flanguage%3DEN&h=CAQHP3DRF.
Burundi – Médias – Justice
Le gouvernement du Burundi encore une fois sous analyse judiciaire internationale
Arusha, le 7 février 2015 (Net Press). Depuis un certain temps, le gouvernement du Burundi, faute de laisser sa justice travailler en toute indépendance, est régulièrement assigné à Arusha où il y a une cour de la communauté est africaine qui assiste dans la mise en application de la loi dans cinq pays qui composent ladite communauté, dont le Burundi.
Dans ses compétences, elle analyse les litiges qui opposent le gouvernement aux justiciables que le gouvernement ne veut pas du tout traiter. C’est dans ce contexte que ce dernier perd souvent les procès intentés par des partis politiques de l’opposition ou des organisations de la société civile. L’on se souvient qu’une personne du nom de Venant Masenge a gagné contre le gouvernement dans une affaire de propriété foncière, ce dernier qui a été obligé de lever la mesure d’interdiction de sortir du pays à Me Isidore Rufyikiri, le récent cas de l’Uprona où même l’avocat du gouvernement lui a demandé d’acter pour avoir perdu le procès même si le gouvernement ne fait pas une telle lecture, etc.
Cette fois-ci, le gouvernement du Burundi va croiser le fer avec la presse ce lundi 9 février 2015 à propos de la nouvelle loi sur la presse. En effet, l’Union burundaise des journalistes a intenté un procès contre le gouvernement de Bujumbura auprès de la cour constitutionnelle à propos de certaines dispositions de la loi sur la presse. Cette cour, dont l’indépendance vis-à-vis de l’exécutif est loin d’être acquise, s’est contentée de cibler quelques « petits riens » en les déclarant non-constitutionnels.
Non contente de ce jugement, l’union burundaise des journalistes a tourné son regard vers Arusha contre son propre gouvernement. Elle a posé des questions claires concernant notamment la protection des sources d’information, les amendes prohibitives imposées aux journalistes ainsi que d’autres dispositions liberticides contenues dans la nouvelle loi sur la presse. Du côté du gouvernement, l’on ne sait pas encore s’il comparaîtra ou non à Arusha.
Burundi – Média – Justice
Cinq associations féminines chez l’épouse de Bob Rugurika
Bujumbura, le 7 février 2015 (Net Press). Alors que le directeur de la Rpa, Bob Rugurika, vient de passer une vingtaine de jours incarcéré, d’abord à la prison centrale de Mpimba puis à la prison provinciale de Muramvya, cinq associations féminines se sont rendues ce vendredi à son domicile, afin de rendre une visite de courtoisie, de sympathie et de soutien à son épouse et à ses enfants.
Elles ont demandé à toutes les femmes burundaises, quelles que soient leurs orientations politiques, à dénoncer sans réserve l’emprisonnement de ce père de famille qui manque à ses enfants et à son épouse. Son absence est une injustice ressentie comme telle par toutes les épouses de ce pays, bien placées pour ressentir durement le vide laissé par un être aussi cher.
Les raisons qui ont constitué le prétexte pour la justice burundaise d’enfermer notre confrère derrière les barreaux, c’est qu’il n’a pas supporté que les trois religieuses, c’est-à-dire des femmes, disparaissent dans le silence général, sans que personne ne plaide leur cause.
Réagissant à la visite de ses congénères qui l’a touchée du fond de son cœur, l’épouse du directeur de la Rpa a déclaré que c’est un signe que son mari effectue un travail très satisfaisant et que, par conséquent, sa place ne devrait pas être en prison, mais à son domicile parmi les siens ou à son travail parmi ses collaborateurs.
Burundi – Confessions religieuses.
Les « Zebiyistes » toujours dans le collimateur du pouvoir
Kayanza, le 7 février 2015 (Net Press). Une fois de plus, les partisans d’Eusébie Ngendakumana, du nom de cette dame qui se dit témoin de la Vierge Marie depuis un certain temps, ont eu maille à partir avec les forces de l’ordre, en province de Kayanza, commune Gahombo.
En effet, plus de huit cent de ses adeptes se sont rassemblés le matin de ce vendredi sur la colline Businde-Nyagatobo de la zone et commune de Gahombo de la province de Kayanza, selon des sources administratives. Venus de tous les coins du pays, ces pèlerins s’étaient donné rendez-vous vers 3 heures du matin pour une prière. Les habitants des collines environnantes disent avoir été réveillés par des champs de louange et de grâce. Les pèlerins se félicitaient de leur victoire car ils avaient réussi leur rassemblement sur la place qu’ils qualifient de sainte après tant d’années de persécution. Ils trouvent que leurs prières sont exaucées et que désormais, ils pourront accéder sur cette place sans beaucoup de peine.
Selon des informations en provenance de la localité, ces pèlerins, à majorité des femmes des et jeunes, ont résisté à la réplique d’une dizaine de policiers assurant la garde du site de Businde. Ces derniers ont tiré en l’air pour les disperser mais en vain. Ils ont fini par lâcher prise. Les pèlerins se sont séparés vers 6 heures du matin et ont regagné leurs lieux de provenance. L’administrateur de la commune de Gahombo, Jacqueline Ruragoka, reconnait que ces « visiteurs », bien que munis de gourdins, n’ont causé aucun dégât. Personne d’entre eux n’a été arrêté par la police.
Le sanctuaire de Businde-Nyagatobo a été officiellement fermé il y a deux ans par mesure administrative du gouverneur de Kayanza. Il accuse Eusébie Ngendakumana et ses adeptes de rébellion. Cette mesure est survenue après de graves malentendus entre Eusébie Ngendakumana et l’Eglise catholique du Burundi. Cette dernière accuse Ngendakumana d’avoir galvanisé l’opinion derrière elle pour ériger le site de Businde en lieu saint où apparait régulièrement la Vierge Marie. Une croix et un statut de la Sainte Vierge Marie avaient d’ailleurs été érigés sur le site avant l’éclatement du conflit. Ladite croix a été détruite il y a deux ans. D’autres infrastructures sociales érigées dans cette localité par la même Eusébie ont été récemment détruites sur ordre du gouverneur du Kayanza.
Les adeptes d’Eusébie Ngendakumana ont parlé de persécutions et forcent depuis l’accès à ce site. Plusieurs parmi eux avaient été arrêtés et emprisonnés de par le passé. Mais ils entendent continuer coûte que coûte à se rendre dans le site pour leurs prières mensuelles, advienne que pourra.
Burundi – Politique – Sécurité
Les natifs de Cibitoke réunis ce vendredi autour du chef de l’Etat
Cibitoke, le 7 février 2015 (Net Press). Le président de la République, Pierre Nkurunziza, se trouvait ce vendredi en province Cibitoke, plus précisément au chef-lieu de la commune Murwi, une des communes les plus meurtries de cette entité administrative située au Nord-Ouest de notre pays.
Etaient conviés à cette province les ressortissants de cette province œuvrant sur place ou ailleurs dans le pays et notamment à Bujumbura, pour échanger avec lui sur la situation qui y prévaut après les attaques de la fin du mois de décembre 2014.
Tout est rentré dans l’ordre, leur a dit en substance Pierre Nkurunziza, qui leur a même annoncé la construction prochaine d’un stade en commune Buganda, frontalière avec la commune Gihanga de la province Bubanza. Il leur a promis la fourniture des matériaux de construction qui vont également servir à l’érection d’un certain nombre d’écoles fondamentales dont cette province a cruellement besoin.
Burundi – Confessions Religieuses - Société
Ouverture ce lundi de la semaine consacrée à Saint Valentin
Bujumbura, le 7 février 2015 (Net Press). Pour la 7ème année consécutive, l’Eglise catholique burundaise organise une semaine consacrée à Saint Valentin, dont la fête, soit le 14 février de chaque année, est également celle des amoureux.
Sans le reconnaître à haute voix, les dignitaires catholiques de notre pays ont cherché à brouiller la fête des amoureux au sens charnel du terme, en s’imaginant un autre Saint Valentin, symbole de l’amour du prochain, de l’amitié entre jeunes garçons et jeunes filles, une amitié loin de celle qui passionne la jeunesse actuelle et qui se termine souvent par la transgression du 6ème commandement du Seigneur parmi ceux que Yahveh donna à Moïse.
Pour y parvenir, le Foyer de la Charité de Bujumbura a organisé une semaine qui commence ce lundi 9 février 2015 à l’intention des différents groupes : jeunes adolescents à peine sortis de la puberté, jeunes garçons et jeunes filles célibataires en âge de se marier, couples mariés de 7 à 77 ans et au-delà et, de façon surprenante, les religieux consacrés. A chacun de ces groupes sera prêché le Saint Valentin correspondant à ses préoccupations, et il faut dire tout de suite que celui des sœurs religieuses sera totalement différent de celui de jeunes adolescents de 16 à 18 ans.
Burundi – Education - Anniversaire
Rwagasore et Ndadaye au cœur du 75ème anniversaire de l’ex-Eng de Gitega.
Gitega, le 7 février 2015 (Net Press). Ce samedi 7 février 2015, cela faisait tout juste 75 ans que l’ex-Ecole Normale pour garçons de Gitega était créée par Mgr Antoine Hébert Grauls, alors vicaire apostolique de l’Archidiocèse de Gitega, décédé en 1986. Les cérémonies ont eu lieu aujourd’hui et ont commencé par une messe qui a été célébrée à la cathédrale Christ-Roi de Gitega.
Tous ceux qui ont pris la parole à l’issue des cérémonies ont fait l’histoire de ce grand établissement secondaire religieux fondé par les Frères de la Charité au tout début de l’année 1940, ont ensuite énuméré les différents directeurs religieux et laïcs qui ont présidé à ses destinées ainsi que les élèves qui l’ont fréquenté.
Parmi ces derniers, les plus illustres sont incontestablement au nombre de deux, le prince Louis Rwagasore et Melchior Ndadaye, les deux héros nationaux que le pays a consacré à ce statut, celui qui a donné sa vie pour l’avènement de l’indépendance et celui qui a donné la sienne pour le triomphe de la démocratie.
Burundi - Politique
L’ethnisme est un slogan des pouvoirs fatigués, dixit Audifax Ndabitoreye
Bujumbura, le 7 février 2015 (Net Press). C’est ce qu’indique Audifax Ndabitoreye, président de la Vision Charismat lorsqu’il faisait l’interprétation du discours du président de la République lors de la fête de l’unité nationale. Pour lui, l’histoire d’ethnie n’a plus de place à l’heure où nous sommes puisque ceux ont souffert et qui souffrent encore sont des hutu sous le régime de Pierre Nkurunziza, un président hutu. Les femmes qui sont en train d’être persécutées dans la route avec des fruits à la tête dans la ville de Bujumbura alors qu’elles cherchent de quoi nourrir leurs enfants sont presque toutes de l’ethnie Hutu, a fait savoir l’ex-patron de la documentation nationale.
Selon lui, il vaut mieux parler des questions qui hantent la population comme la pauvreté, l’injustice qui est une réalité et non les fuir quand on est dirigeant comme lui. Il s’agit donc, selon l’orateur, des caractéristiques des pouvoirs fatigués et c’est une tactique de vouloir convaincre l’électorat, ce qui n’est pas du tout possible à l’heure où nous sommes.
Burundi – Commerce - Sécurité
Les habitants de Kinanira III s’insurgent contre l’installation des antennes de Vietel et Smart.
Bujumbura, le 7 février 2015 (Net Press). C’est ce matin que les habitants de Kinanira, parents et enfants ont fait une marche-manifestation pour s’inscrire en faux contre les installations des antennes de ces compagnies à l’école New School. Pour eux, cela a été prouvé scientifiquement par des connaisseurs en la matière que ces antennes ont des effets nocifs à la vie de l’homme. Ils disent qu’ils n’ont rien contre ces compagnies mais qu’il faut qu’elles trouvent d’autres endroits où installer ces antennes et laisser les enfants étudier en toute tranquillité. Ils déplorent l’intervention du directeur de l’Arct qui affirme sans rire que l’installation de telles antennes n’a rien de nocif pour la santé d’un homme.
Pour quelques illustrations, ces parents indiquent que les travaux du Dr épidémiologiste en santé publique, Carlo George, dégagent des concluions qui ont prouvé sans le moindre équivoque l’existence des dangers de rayonnements des ondes électromagnétiques des antennes relais de la téléphonie mobile. Celui-ci a déclaré que les résultats de ses travaux ne sont ni une hypothèse ni un débat polémique et que c’est l’expression claire d’une certitude scientifique. Ils ont encore énuméré une série d’autres chercheurs de haut niveau qui ont abondé dans le même sens.