Bujumbura, le 18 mars 2015 (Net Press). Dès l’après-midi de ce 18 mars 2015, à partir de 15 heures, le président tanzanien sera au Burundi pour une visite de travail. Le banquet d’Etat sera offert en son honneur à l’hôtel Le Panoramique à 18 heures. Il vient probablement dans le cadre de la réunion des parlements de l’Eac, Eala, qui se tient à Bujumbura. Selon une certaine opinion, les deux hommes d’Etat ne peuvent ne pas échanger à propos des élections au Burundi, mais surtout sur le troisième mandat du président sortant, Pierre Nkurunziza.
Burundi – France – Développement
La France au chevet du Burundi
Bujumbura, le 18 mars 2015 (Net Press). Hier, le gouvernement du Burundi, via le ministre des finances, Tabu Abdallah Manirakiza, l’ambassadeur de la France dans notre pays, Gerrit Van Rossum et Yves Boudot, directeur régional de l’agence régionale de Nairobi de l’agence française de développement (Afd), ont signé ce 17 mars 2015, une convention de financement d’un fonds d’expertise et de renforcement des capacités (Ferc) d’un montant de 300.000 euros destiné à des financements d’études sectorielles, de contrats d’experts ou de missions d’appui (de courte ou moyenne durée), nécessaires à la préparation de l’Afd pour la période 2015 – 2017.
Burundi – Energie
Carburant : qui gagne dans tout cela ?
Bujumbura, le 18 mars 2015 (Net Press). La question est posée sérieusement à cause du manque d’essence dans pratiquement toutes les stations, aussi bien de la capitale que de l’intérieur du pays. L’impact commence d’ailleurs à se manifester car les véhicules deviennent de plus en plus peu nombreux dans la circulation, ce qui perturbe des usagers des véhicules, notamment de transport en commun, qui doivent effectuer des déplacements vers leurs postes d’attache.
Le gouvernement ne peut pas percevoir ses taxes car les commerçants ne sont pas en train de vendre. Les prix des produits de première nécessité devront absolument monter et le prix du ticket également. L’on se demande donc qui gagne dans tout cela. D’après une certaine opinion, ce sont des vendeurs clandestins de ce produit qui le vendent dans la commune urbaine de Buyenzi, à raison de 4.500 francs le litre. Mais d’où tirent-ils le carburant ? Visiblement, ce produit est disponible sur le marché local mais sa rareté serait dictée par d’autres visées, voire des spéculations. La rédaction a tenté de contacter à ce sujet la ministre du commerce mais en vain.
Burundi - Politique
Les partis Cndd-Fdd et Fnl à couteaux tirés en zone Maramvya
Bujumbura, le 18 mars 2015 (Net Press). Les membres du parti au pouvoir et ceux de la plus grande formation politique hutu de l’opposition, respectivement le Cndd-Fdd et le Fnl, vivent une cohabitation infernale dans la zone Maramvya de la commune Mutimbuzi située dans la province de Bujumbura rural.
Tout a commencé par la déchirure et la mise en morceaux des drapeaux appartenant à l’ex-Palipehutu-Fnl, qui ont suscité une colère indescriptible des militants et sympathisants d’Agathon Rwasa qui ont réagi par des paroles menaçantes.
Ils ont déclaré que si les miliciens du Cndd-Fdd, les sinistres « Imbonerakure » veulent la guerre, ils l’auront, avec toutes les conséquences que cela peut avoir. Cependant, comme les miliciens du parti présidentiel sont les plus nombreux et bénéficient du soutien de l’administration locale, ils ont poussé leurs rivaux de l’ethnie majoritaire hutu à fuir leurs ménages à la tombée de la nuit pour s’endormir à la belle étoile. Néanmoins, les responsables du parti au pouvoir tant au niveau communal qu’au niveau de la zone démentent toutes ces informations, les qualifiant d’ « imaginaires » et de « mensongères ».
Burundi – Confessions Religieuses
La grand-messe dominicale de 10heures interrompue pour la 2ème fois depuis une 50aine d’années.
Bujumbura, le 18 mars 2015 (Net Press). Pour la 3ème fois consécutive, ce dimanche 15 mars 2015, les fidèles de l’Eglise catholique burundaise incapables de se rendre à la messe dominicale de 10 heures, se sont retrouvés au désespoir de ne pas suivre la messe diffusée habituellement en direct à partir de la cathédrale Regina Mundi.
Cette interruption faisait l’objet d’une menace depuis un certain temps, parce que les frais de retransmission n’étaient plus payés. L’entreprise Onatel est donc passée des menaces verbales à la coupure pure et simple des émissions, ce qui a écœuré les fidèles qui n’avaient que ce moyen-là pour écouter la bonne parole du Seigneur.
Le curé de la paroisse, l’abbé Emmanuel Mugiraneza, a rejeté toute responsabilité de sa part, et les services concernés de l’office nationale des télécommunications ont assumé la décision, parce qu’il fallait bien que l’argent vienne de quelque part.
Cela fait donc la 2ème fois depuis la période de l’indépendance que la grand-messe du dimanche ne passe pas en direct à la radio nationale, mais dans des circonstances totalement différentes. La 1ère fois, c’était sous la IIème République du Colonel Jean-Baptiste Bagaza, un homme d’Etat d’un anticléricalisme primaire qui visait principalement l’Eglise Catholique et qui disait le faire au nom de la prétendue « laïcité ».