Montréal, le 28 mars 2015(Net Press). « Actuellement au Burundi, la tension pré-électorale est réelle à voir comment le président Nkurunziza s’accroche à un troisième mandat illégal. Cela saute aux yeux puisque les forces vives de la Nation et même des étrangers continuent à l’empêcher d’engager le pays verts une incertitude politique et ceux-là subissent des menaces, des intimidations ou se voient limogés tout simplement. En voyant alors les moments que traverse ce pays qui venait de se remettre petit à petit de la crise et qui aujourd’hui est tombé dans une crise économique sans précédent, on a droit de se poser la question de savoir pourquoi Nkurunziza ne veut pas quitter le pouvoir après 10 ans de bilan largement négatif.
« En analysant alors les choses, ici au Canada, on a des inquiétudes que les élections ne peuvent pas avoir lieu dans les délais prévus par la loi au regard de l’évolution politico-sécuritaire dans ce pays. Car, il y a des partis politiques divisés, des leaders politiques en exil, etc, ce qui laisserait croire à une période de transition compte tenu également du temps matériel qui fait défaut.
« Par ailleurs, il vaut mieux préférer une transition qu’une tension qui peut emporter des vies humaines si le président actuel, jusqu’auboutiste dans son intention, n’accepte pas de laisser tomber ce 3ème mandat anticonstitutionnel. Au cas où Dieu fait des miracles et que les élections se passent dans les délais prévus, si ce n’est pas un autre qui se porte candidat, il est fort possible d’assister à une insécurité puisque le président Nkurunziza aura opéré un coup d’Etat contre des textes légaux qui sont reconnus au niveau national et international. Il sera d’ailleurs quelqu’un qui ne respecte même pas les facilitateurs comme Nelson Mandela qui a tant consenti beaucoup d’effort pour que le Burundi renoue avec la paix.
« Un autre scénario qui peut surgir est que d’autres catégories sociopolitiques du Burundi seraient amenées à se défaire avec la démocratie et recommencer les formes anciennes de direction des pays par des coups d’Etat et ce ne sont pas de tels gens qui manquent quand bien même au sein des hommes du parti au pouvoir, les ficelles s’annoncent nombreuses, ce qui serait un recul de plus de 60 ans dans ce beau pays que Dieu avait bien créé. Mais comme les Burundais sont des chrétiens et que même les dirigeants le sont dans leurs majorité, espérons que cela ne va pas arriver et le seul détenteur de la clé de la démocratie s’appelle Pierre Nkurunziza, si bien sûr il renonce à son 3ème mandat ».
Burundi – Onu – Elections
Le numéro un de ‘Onu rejoint la rangée des conseillers du président sortant
New York, le 28 mars 2015 (Net Press). C’était dans l’après-midi d’hier que le secrétaire general de l’Onu, Ban-Ki-Moon, a pris lui-même l’initiative d’appeler le président de la République, Pierre Nkurunziza. Les discussions ont tourné autour de plusieurs sujets de l’actualité brûlante au Burundi et parmi ceux-là, le troisième mandat du président de la République.
Le premier des fonctionnaires internationaux n’a pas caché son inquiétude relative au troisième mandat du président de la République. Pour lui, Pierre Nkurunziza doit respecter les accords d’Arusha e la constitution pour renoncer à la course vers la présidence en 2015. Dans le cas contraire, il aura pris une grande responsabilité en cas de retour à la violence dans ce pays.
Cependant, les propos des personnalités tant burundaises qu’étrangères semblent ne rien dire au président Nkurunziza. Malgré cette discussion avec l’homme fort de l’Onu, cela n’a pas empêché aujourd’hui, lors de la marche mensuelle pour la paix organisée par le gouvernement, de déclarer haut et fort – allusion faire au président du Cndd-Fdd dans Bubanza – qu’il n’y aura d’autres candidats en dehors de Pierre Nkurunziza.
Burundi – Elections – Politique
Pour le parti Parena, c’est clair, il ne devrait pas y avoir de polémique au 3ème mandat.
Bujumbura, le 28 mars 2015(Net Press). Selon un communiqué qui nous est parvenu, cette question de 3ème mandat de Pierre Nkurunziza qui fait couler beaucoup d’encre et de salive n’a pas raison d’être. Puisque selon cette formation politique, l’accord d’Arusha et la constitution sont très clairs, surtout dans les articles 96, 103 et 302. Sauf pour ceux qui veulent induire en erreur le président de la République, certains pour leurs intérêts personnels et la protection de leurs biens mal acquis par détournements des biens publics, d’autres en plus de cela pour leurs crimes ignobles commis à leurs propres concitoyens innocents et à des étrangers paisibles comme les trois sœurs de Kamenge, poursuit le communiqué. Il précise que personne d’autre ne peut soutenir le 3ème mandat de Pierre Nkurunziza.
En témoigne, la position des partis d’opposition, la société civile, les confessions religieuses, la communauté internationale ici on se réfère aux déclarations de l’union africaine, la communauté européenne, les Nations-Unies, les Etats-Unis d’Amérique, la Sous-région pour ne citer que ceux-là, renchérit le communiqué. Il ne manque pas d’ajouter des citoyens membres du parti Cndd-Fdd qui viennent et continuent de signer une pétition s’opposant au 3ème mandat du président Nkurunziza.
Le parti Parena se demande comment seul le président actuel et ses mauvais conseillers ne veulent pas comprendre que le 3ème mandat serait anticonstitutionnel. Il conseille au président de la République de sortir de son silence et déclare lui-même qu’il ne sera pas candidat à son troisième mandat, quelque soit le prix à payer.
Deuxièmement, ce parti mentionne que la Ceni a échoué sur toute la ligne, en témoignent ses propres affirmations qu’il y a eu des fraudes massives dans la première série d’enrôlement des électeurs autour de 2000 cas sans parler des milliers de cas relevés par les partis d’opposition et la société civile, et maintenant le refus de la présence d’une torche ultraviolette aux bureaux de vote, pourtant acceptée dans les recommandations de l’atelier des 29 et 30 janvier 2015, évoquant un problème de budget pour un matériel estimé à 20 dollars la pièce.
De par ce qui précède, cette formation politique demande aux membres de la Ceni de démissionner en masse de leur propre gré, sinon au président de la République de les destituer et mettre en place une Ceni de consensus avec les autres partenaires politiques. En troisième lieu, il demande au président de la République de libérer les chefs des partis politiques exilés à l’étranger et les membres des partis politiques emprisonnés sans raisons valables comme ceux du Msd et de cesser les harcèlements à l’égard de signataires de la pétition.
Le parti Parena demande enfin au président de la République de revoir le comportement de certains Imbonerakure qui se sont substitués aux forces de l’ordre et à la justice et de retirer toutes les armes qui circulent dans la population et de cette manière, le président de la République aura honoré son image.
Burundi - Genre
Un système d’alerte par Sms instauré au centre Seruka.
Bujumbura, le 28 mars 2015(Net Press). Afin de mieux combattre les violences sexuelles et les violences basées sur le genre, le centre Seruka a instauré un nouveau site internet du centre Seruka et un nouveau service d’alerte par Sms envoyé au numéro 79775555.
Ainsi Mme Kwizera Jocelyne chargé de la sensibilisation au sein du centre Seruka a fait savoir que le centre seruka travaille 24h/24h d’où les Sms envoyés par les victimes peuvent à tout moment être consultés. Elle a également souligné que pour ceux qui sont des abonnés du Léo les sms sont gratuits.
La coordinatrice du centre Seruka a quant à lui indiqué que ces messages qui proviendront à tous les coins du pays pour alerter permettaient au centre Seruka d’établir une cartographie des actes de violences et d’harcèlement sexuels qui consentira d’avoir une vie d’ensemble du phénomène.
Elle a également fait savoir que ce moyen aidera la communauté à collaborer avec le centre Seruka en vue d’être assistée et que le centre Seruka doit garder la confidentialité de la personne qui envoie le message.