Bujumbura, le 25 mai 2015 (Net Press). C’est ce samedi 23 mai 2015 vers 19 heures que le président du parti de l’union pour la paix et la démocratie, Upd, Zedi Feruzi, a été assassiné à bout portant tout près de son domicile. Les tueurs, qui étaient à bord d’une voiture Toyota Ti, se sont dispersés dans la nature sans beaucoup de peine. Son une personne qui assurait sa garde a également trouvé la mort au moment où un autre policier et un journaliste ont été blessés lors de cet attentat. D’après des informations recueillies par nos confrères, le président de cette formation politique a été atteint de 4 balles, dont une en pleine tête.
Depuis, des réactions de condamnation d’un tel acte ne se sont pas fait attendre. Déjà les voisins ont directement barricadé les routes alors qu’il y avait trêve décidée par les organisateurs des manifestations contre le troisième mandat de Pierre Nkurunziza. Les partis politiques de l’opposition, tout comme le parti au pouvoir, ont vite condamné cet acte ignoble. Même les Burundais de la diaspora, dont Adc-Ikibiri de l’étranger, a présenté ses condoléances aux familles des disparus avant de condamner énergiquement cet acte ignoble et en dénonçant pas la même occasion les agissements du pouvoir qui tentent d’occulter la véritable identité des policiers responsables de cet assassinat.
A travers ce communiqué, l’Adc-Ikibiri de l’étranger rappelle au président Nkurunziza qu’il est responsable de ce sang des innocents qui ne cesse de couler depuis un mois. Elle demande par ailleurs aux manifestants de ne pas céder à cette provocation avant de lancer un cri d’alarme à la solidarité internationale pour qu’elle vienne secourir le Burundi.
Burundi – Elections
Le troisième mandat de Pierre Nkurunziza vu par les organisations membre de la campagne « Halte au troisième mandat »
Bujumbura, le 25 mai 2015 (Net Press). A travers leur déclaration, tout est clair, « le projet du président Nkurunziza à briguer le troisième mandat constitue un danger réel pour la paix et la stabilité dans la région ». Pour ces organisations, cela est d’autant plus dangereux que les partenaires du Burundi desquels dépend en partie le fonctionnement des institutions, ont déjà annoncé qu’ils cesseront d’appuyer le Burundi, une décision fondée, en ce sens que les démocraties du monde ne sauraient soutenir un régime dictatorial, qui fait régler la répression en lieu des libertés, se transformant ipso facto en état de police alors que d’autres pays deviennent véritablement un état de droit.
Ces organisations critiquent également l’absence du président Nkurunziza lors d’un sommet des chefs d’Etat de la communauté d’Afrique de l’Est. Elles ne comprennent pas comment le chef de l’Etat a pris le coup de force comme alibi alors que les pouvoirs publics ne cessaient de rassurer que la situation est maîtrisée. Elles déplorent le fait que les forces de défenses et de sécurité ne cessent d’endeuiller les citoyens burundais dignement mobilisés pour défendre les accords d’Arusha et la constitution sur lesquels reposent les institutions du Burundi.
Pour tout cela, les organisations contre le troisième mandat de Pierre Nkurunziza demandent au sommet des chefs d’Etat de l’Eac de constater la gravité de la situation et de traduire dans les faits les objectifs et principes communs comme l’état de droit, la paix, la sécurité et la démocratie. Elles ont déclaré qu’elles se retirent du dialogue social initié pour désamorcer la crise à cause de l’assassinat et attaques portés sur les leaders du mouvement de protestation contre le troisième mandat.
Burundi – Politique - Sécurité
Les Nations Unies seraient sur le point de ne plus soutenir 25.000 militaires de l’Amisom.
Washington, le 25 mai 2015 (Net Press). Selon des informations que la rédaction détient, les Nations-Unies seraient sur le point de prendre cette décision et de remplacer les militaires burundais par des Ethiopiens. Les mêmes informations ne précisent pas que ce retrait des Nations-Unies es lié à la situation politico-sécuritaire du Burundi mais il y a lieu de se l’imaginer au regard l’énergie qu’elles dépensent pour un éventuel retour de la paisx dans ce pays.
La rédaction a contacté à ce sujet le porte-parole de la Fdn, le colonel Baratuza, pour de plus amples détails. Mais au sein de l’armée, l’on n’a pas encore cette information, a-t-il répondu. Cependant, au cas l’information serait avérée, les Nations Unies se désengageraient également sur l’octroi des salaires de ces militaires et sur le sosutien à la logistique.
Burundi - Manifestations
Après la trêve, les manifestations reprises à Bujumbura.
Bujumbura, le 25 mai 2015 (Net Press). Presque dans tous les quartiers de Bujumbura, les manifestations se sont effectuées. Les manifestants de Mutakura s’étaient mis ensemble avec ceux de Buterere et de Kinama qui ont même tenté d’entrer en ville. Des tirs au moment où nous mettons sous presse sont en train d’être entendus mais les dégâts ne sont pas encore connus. A Nyakabiga, les manifestants interdisaient les fonctionnaires à aller vaquer à leurs activités comme à Kibenga et à Kinindo où les tirs en l’air ont été entendus pour empêcher les manifestants à barricader les routes.
Dans Kanyosha, les manifestants ont brûlé les pneus et un véhicule de transport en commun a été brûlé très tôt. A Buyenzi, Bwiza, ils se sont rassemblés à la commune Buyenzi mais les policiers ont tiré en direction des manifestants et ils se sont éparpillés dans les quartiers. Musaga, un des quartiers les plus virulents, est très gardé par les policiers mais les manifestants sont encore prêts à le faire d’un moment à un autre. A Mutanga-Nord, un quartier qui jusqu’ici est resté silencieux, ils avaient barré les routes. A l’intérieur du pays, c’est en province de Bururi, plus précisément à Vyanda que les manifestions ont eu lieu.
Burundi – Manifestations - Sécurité
Cinq maisons ont pris feu au quartier cinq de Ngagara.
Bujumbura, le 25 mai 2015 (Net Press). C’est au quartier cinq de la commune urbaine de Ngagara où à une heure du matin, cinq maisons ont pris feu suite à la surintensité qui est survenue à cette heure. Jusqu’à présent, l’origine de cet accident n’est pas connue mais des informations ont circulé pendant cette crise de mandat que les malfaiteurs pourraient envoyer un surplus d’énergie pour causer du tort à des gens. Ils ont essayé d’appeler les sapeurs pompiers mais ils ont rétorqué que les chemins sont bloqués et ce n’est qu’après une heure que le camion anti-incendie est arrivé mais les dégâts étaient déjà énormes.