Dar-es-Salam, le 4 juillet 2015 (Net Press). C’est dans 48 heures qu’un nouveau sommet sur le Burundi se tiendra à Dar-Es-Salam en Tanzanie, où les pays de la communauté est-africaine tenteront encore une fois de débloquer la crise qui secoue la vie politique du Burundi. Ce sont des réunions qui sont souvent interprétés selon que l’on est pro ou anti-troisième mandat de Pierre Nkurunziza.
Pour les anti-Nkurunziza, ce sont des sommets plutôt stériles car ces dirigeants ne prennent pas d’engagements concrets contre le troisième mandat de Pierre Nkurunziza. Ils expliquent cette attitude par le fait que certains parmi ces leaders voudraient également tenter de modifier leurs constitutions pour briguer des mandats illégaux, le cas du Burundi ne servant que de test.
Pour les proches de Pierre Nkurunziza, ils ne voient même pas pourquoi l’Afrique toute entière, tout comme la communauté internationale se mêlent à la résolution de cette question de mandat du président Nkurunziza alors que la communauté est-africaine a été chargée de prendre en mains le problème posé par la crise politique du Burundi.
L’on signalera qu’en politique, tout bascule d’un moment à l’autre. Le président tanzanien Jakaya Kikwete était au départ le plus hostile à la troisième candidature de Pierre Nkurunziza mais suite à des rivalités avec le Rwanda, la Tanzanie aurait changé le fusil d’épaule pour soutenir le président Nkurunziza. Ces présidents de la sous-région s’amusent même à ne pas étudier la vraie question du Burundi car ils ne se penchent jamais sur le troisième mandat du président sortant et qui est la source de toutes ces difficultés rencontrées.
La tendance du sommet devrait être connue dès demain 5 juillet 2015 car les ministres des affaires étrangères des pays de cette communauté devraient se rencontrer dans la capitale tanzanienne pour préparer justement le sommet des chefs d’’Etat.
Burundi – Canada – Elections
Le Canada interdit toute sorte de vote du Burundi sur son sol
Toronto, le 4 juillet 2015 (Net Press). Selon des informations en provenance de ce pays, les autorités canadiennes ont refusé que l’ambassade du Burundi organise des élections du 29 juin dans ce pays. Selon les mêmes informations, il pourrait en être de même pour l’élection présidentielle du 15 juillet prochain pour la simple raison que le Canada est farouchement contre le troisième mandat de Pierre Nkurunziza.
Selon les mêmes informations, des Canadiens d’origine burundaise ont approché les élus de ce pays pour leur expliquer le contexte de ce pays. Ces derniers n’ont pas toute suite répondu mais auraient fait pression sur l’ambassade du Burundi dans ce pays. Ce n’est qu’à la veille des élections du 29 juin que l’ambassade du Burundi dans ce pays a communiqué qu’il n’y aura pas d’élections pour des raisons indépendantes de sa volonté. Signalons qu’une telle mesure avait été déjà prise pour l’Ukraine et ministre des affaires étrangères avait tweeté en indiquant qu’ « un vote forcé est un vote volé ».
Burundi – Administration - Elections
La ville de Gitega, bientôt capitale du Burundi ?
Gitega, le 4 juillet 2015 (Net Press). C’est ce qu’a dit le président-candidat, alors qu’il se trouvait en commune Nyarusange qui fait partie de la province de Gitega.
Cette idée n’est pas du tout nouvelle dans l’esprit de nos dirigeants, et agitait déjà les esprits du temps des régimes tutsi à l’époque du parti unique. « Plus facile à dire qu’à faire », ont déjà réagi les observateurs les plus lucides et les plus réalistes.
Pierre Nkurunziza l’a promis comme « réalisable » d’ici 5 ans, c’est-à-dire au terme du nouveau mandat qu’il brigue. En d’autres termes, il va falloir trouver des dizaines, voire des centaines de milliards de Fbu pour que la nouvelle capitale du Burundi s’appelle Gitega.
« Un projet totalement fou » que l’on voudrait présenter comme concrétisable durant une si brève période, a commenté un économiste talentueux qui s’entretenait hier soir avec un rédacteur de Net Press.
Burundi - Elections
Si les priorités de nos populations étaient mises en avant par les propagandistes.
Bujumbura, le 4 juillet 2015 (Net Press). Au moment où le seul candidat à sa succession est sur terrain pour présenter son programme pour son mandat contesté, il est dommage que les électeurs, qui se trouvent pour une grande majorité des agriculteurs et éleveurs, ne puissent pas pousser loin et voire ce dont ils ont besoin. En effet, cette catégorie de gens a d’abord besoin d’avoir quelque chose à mettre sous la dent, l’envoi des enfants à l’école ainsi que la couverture d’autres besoins élémentaires urgents.
Mais quand par exemple on entend dans les messages donnés que le programme à mettre en avant est la multiplication des capitales, allusion faite au message du président-candidat à Nyarusange, on peut dire sans se tromper qu’il aurait fallu mettre en avant comment il faut apporter une technique moderne d’agriculture pour nourrir les gens qui ne sont pas moins nombreux de cette localité et étendre ce programme dans d’autres régions du Burundi puisque la nécessité se trouve partout.
Et cela ne devrait pas être compliqué quand on sait que le président possède de bons espaces cultivés qui sont prospères. C’est alors l’occasion de vulgariser cette technique dans une forme de politique générale d’agriculture afin de nourrir à satiété les 8 milliards de Burundais suffisamment qui en ont besoin pour une santé saine. C’est un des aspects qui ferait une meilleure propagande qui vise l’amour de ses électeurs sans oublier d’autres aspects dont la population a besoin. Un clin d’œil à son directeur de campagne.
Burundi -Elections
Promesses irréalisables de Nkurunziza à Rutana et à Gitega.
Rutana, le 4 juillet 2015 (Net Press). Peut-on promettre n’importe quoi parce qu’on est président sortant à la recherche des voix des électeurs pour un nouveau mandat ? C’est pourtant ce que Pierre Nkurunziza a fait ce samedi alors qu’il était en déplacement dans les provinces de Rutana et de Gitega.
Dans cette province située au Sud-Est du pays, il a abordé l’inévitable dossier du Nickel enfoui dans le sous-sol de la commune Musongati. Sur ce minerai, tout ou presque a été dit et promis depuis qu’il a été découvert en 1973.
Micombero a baptisé la seule caravelle qu’il y avait du nom de cette commune convaincu que le Burundi allait s’enrichir au rythme des pays du Golfe Persique, Bagaza nourrissait des ambitions sur le nickel qu’il n’a pu concrétiser en raison de la sinistre date du 3 septembre 1987.
Tous les présidents hutu qui lui ont succédé ont eux aussi, à un certain moment, eu de « gros yeux » sur le minerai mais jusqu’à présent, rien, absolument rien de concret et de palpable pour donner espoir à une population qui figure parmi les plus déshéritées de cette planète-terre.
Aujourd’hui, Pierre Nkurunziza fait miroiter à ses électeurs l’octroi de 5 milliards de dollars (= 15.000 milliards de francs bu), sans doute par une entreprise multinationale privée pour l’exploitation de ce minerai, chose qui n’a pas été possible depuis 42 ans ! Quand on est à la recherche des voix, est-il permis d’affirmer et de promettre n’importe quoi ?
Burundi - Environnement
L’Aan plaide pour éviter les feux de brousse.
Bururi, le 4 juillet 2015 (Net Press). C’est ce qu’indique le président de l’association des amis de la nature, Mamert Sabushike, qui déplore que dans la zone Bamba et à Vyanda, les feux de brousse sont une triste réalité avec toutes les mauvaises conséquences que ces états des lieux apportent. Il cite entre autres les pluies qui devienne rares, l’érosion, les inondations, la sécheresse et bien d’autres aléas climatiques puisque tous les arbres sont emportés. Il interpelle alors la police et l’administration a apporter leur contribution pour empêcher ces feux de brousse.
La plupart des fois, M. Sabushimike précise que ce sont les éleveurs qui cherchent du pâturage de leurs vaches qui pratiquent ce genre de choses et pour eux, il leur propose de pratiquer l’élevage à stabulation permanente puisque 9 vaches, selon l’orateur, qui broutent de l’herbe ne sont pas productives par rapport à une vache qui mange étant en stabilation permanente. Cela s’avère alors une réalité quand on se rend au fin fond du pays puisque les espaces qui regorgent des forêts n’existent plus dans différents endroits du pays suite à une population galopante.