Bujumbura, le 16juillet 2015 (Net Press). Après deux jours de médiation dans la capitale burundaise de la part du président ougandais Yoweri Kaguta Museveni, les protagonistes dans la crise burundaise, c’est-à-dire le côté gouvernemental et celui de l’opposition, disent à la fois qu’ils sont satisfaits de cette médiation même si des balises pour arriver à un consensus ne manquent pas.
En effet, du côté de l’opposition, elle se réjouit du fait que ce médiateur a fait savoir que le dialogue va continuer et tous les points de discorde vont être débattus.et du coté du gouvernement, leur satisfaction se base sur le fait que les négociations vont continuer sans préciser que le calendrier électoral va changer.
De tous les deux côtés, ont peut constater que chacun d’eux a entendu ce qu’il voulait entendre et que la solution pour la crise burundaise n’est pas pour demain la veille. En effet, cela risque de se passer comme il a toujours été, surtout qu’il y avait à l’intérieur de la salle le ministre Edouard Nduwimana, un renégat politique qui nie toujours tout ce que les autres se sont convenus, pour l’intérêt de son patron de président.
Rappelons qu’il a déjà dit à haute voix quand il a indiqué sur la voix des ondes que le gouvernement négociera avant, pendant et après les élections à condition que cela ne perturbe pas le calendrier électoral préétabli et qu’il y a des sujets qui sont déjà clos. Ce n’est pas de toutes les manières ce qu’a compris Agathon Rwasa.
Burundi - Politique
Si Nkurunziza avait réussi à changer la constitution par référendum.
Bujumbura, le 16 juillet 2015 (Net Press). Tout le monde sait que le pouvoir de Bujumbura a essayé de changer la constitution mais faute du quorum, cela a échoué. Maintenant, selon une certaine opinion, le pays traverse une crise consécutive à la volonté manifeste du président sortant de briguer un troisième mandat que ne lui autorise pas la constitution burundaise malgré les tripatouillages de la cour constitutionnels de légitimer le président sortant..
Mais au Rwanda voisin, apparemment Paul Kagame a déjà bénéficié du soutien des Rwandais et par référendum, son ambition de vouloir briguer un troisième mandat sera effective. Selon toujours un spécialiste du droit, si Pierre Nkurunziza avait réussi à changer la constitution par cette voie, cela n’aurait pas causé de sérieux problèmes tels que nous les connaissons puisque les textes seraient plus parlants.
A en croire le même analyste, il aurait bien évoqué alors la souveraineté plus facilement pour se succéder à lui-même sans devoir recourir à la force comme il fait actuellement. A titre d’exemple, l’Afrique du Sud a indiqué par le biais de sa ministre des affaires étrangères que si le peuple rwandais a choisi de s’entendre sur la troisième candidature de Kagame, c’est la souveraineté de ce peuple qui a été mise en avant consensuellement et que cela ne gênerait en rien ce pays de Nelson Mandela.
Mais chez nous, l’Ua a déjà exprimé que la constitution du pays a été violée et a même tenté des initiatives pour ramener les gens à la raison en mettant en place une médiation. Voilà alors que le président Nkurunziza n’a pas pu faire comme son homologue rwandais et des problèmes ont surgi avec des conséquences dans tous les domaines de la vie du pays que tout le monde ressent.
Burundi – Sécurité
Quand la police de roulage « collecte » de l’argent en bonne et due forme
Bujumbura, le 16 juillet 2015 (Net Press). C’est le moins que l’on puisse dire au regard du comportement des policiers ce matin, notamment sur la route de l’Avenue du Large, tout près du pont Muha. En effet, les policiers, hommes et femmes, assez gros, étaient de part et d’autre du pont et arrêtaient systématiquement tous les véhicules, qu’ils soient des privés ou des bus de transport en commun. Même les motos n’avaient pas été épargnées car elles faisaient elles aussi la queue à cet endroit contrôlé par tout un troupeau de policiers.
Juste à côté, il y avait des policiers – chefs avec des quittances de contraventions pour ceux qui ne pouvaient pas réparer sur place l’infraction désignée par les agents de roulage. Mais l’on aura remarqué que tous les chauffeurs qui sont passés à cet endroit vers 10 heures, ont pu récupérer leurs documents moyennant une « entrevue intéressée » avec un policier.
Les gens qui étaient sur place ont indiqué que les policiers collectaient de l’argent car demain pourrait être un jour férié, chômé et payé suite à la fête des musulmans, une façon de préparer la jouissance de ce congé en sirotant des bouteilles de bière et en mangeant des brochettes à la sueur de leurs compatriotes.
Burundi – Travail
La Brarudi engage une vitesse supérieure dans le traitement dégradant et inhumain de ses partenaires
Bujumbura, le 16 juillet 2015 (Net Press). Il s’agit d’un ex-employé de cette entreprise privée des plus prospères du Burundi mais dont la civilité de ses dirigeants laisse à désirer. En effet, il s’agit d’un cas d’un ancien cadre qui n’a pas pu faire bon ménage avec cette entreprise si bien qu’au bout de certaines années passées devant les instances judiciaires, les deux parties ont décidé de se séparer à l’amiable.
Jusque-là, tout semblait se passer normalement jusqu’à la signature d’un contrat de collaboration entre la Brarudi et ce nouveau partenaire. Parmi les clauses, il y avait entre autres que la Brarudi paie les impôts à concurrence de 55 millions de nos francs et des cotisations à l’Inss pour quelques 3 millions de francs burundais. Il y avait également la location d’un véhicule de transport des produits Brarudi à destination de quelques points de vente. Lors de la rédaction du contrat, la Brarudi avait payé effectivement l’impôt à l’Obr mais n’a pas régularisé la situation à l’Inss. Quant à la location du camion, au lieu de lui proposer un contrat comme les autres anciens travailleurs de la Brarudi, il a vu son contrat taillé sur mesure et amputé de certains points de vente, ce qu’il a trouvé anormal car cela faisait partie de la convention.
Mais la grande surprise est que cette personne s’est retrouvée sans accès dans les enceintes de la Brarudi. En date du 26 mai 2015, il a saisi l’administrateur – directeur – général, l’informant qu’il n’a plus accès à la Brarudi et lui demandait de lever cette mesure pour que la collaboration soit effective. En date du 26 juin 2015, soit 30 jours après l’envoi de la correspondance, une réponse a été donnée à l’ex-cadre de la Brarudi mais elle ne lui est parvenue qu’en date du 14 juillet 2015 à son domicile.
Dans cette même réponse, il lui était informé qu’une place du camion est toujours disponible et que le camion sera soumis aux mêmes conditions en vigueur que les autres transporteurs. Mais rien n’est mentionné sur l’accès à la Brarudi. En date du 13 juillet 2015, alors qu’il se rendait à la Brarudi pour des soins médicaux, un agent de la sécurité est venu lui dire poliment que selon les instructions qu’il a, cet ancien cadre n’a plus le droit de franchir la porte de la Brarudi. Une direction qui prend des mesures verbales et qui les appliquent en se camouflant derrière le service de sécurité ! C’est la raison qui fait que le lendemain, il a reçu la correspondance à son domicile. Il ne comprend pas donc comment il peut travailler dans ces conditions, qu’on lui demande d’apprêter son camion tout en étant interdit d’accès.
La rédaction a tenté de contacter un cadre qui a suivi de près ce dossier, Mme Alexandra Sindahera, pour avoir plus de détails sur ce dossier qui n’a fait que trop duré. La voix qui a décroché au téléphone a indiqué que ce n’était pas elle, qu’elle est en réunion et qu’il faut rappeler plus tard. Il a répondu de cette manière alors que le rédacteur avait décliné son identité. Malgré cela, le journaliste affirme sans risque de se tromper qu’il a parlé bel et bien avec Alexandra Sindahera qui n’a pas voulu se reconnaître alors qu’elle ne savait pas pourquoi il la cherchait.
Burundi - Travail
Vers un cadre légal du volontariat au Burundi.
Bujumbura, le 16 juillet 2015 (Net Press). C’est ce matin que le ministère de la jeunesse, des sports et de la culture a tenu une réunion de validation d’un avant-projet de loi qui régirait le volontariat dans notre pays et le projet est financé par le Pnud. Selon le ministre Adolphe Rukenkanya, le volontariat au Burundi a besoin d’un cadre légal, pour que les jeunes qui le font soient protégés par des lois connues d’avance. Implanté alors dans Ngozi, Gitega et Bujumbura, le programme national de volontariat des jeunes (Pnvj) a déjà recruté 104 jeunes qui œuvrent dans divers domaines et avec le mois d’août, le deuxième recrutement sera entamé comme l’a dit l’orateur.
Selon lui, le volontariat a un avantage puisque les jeunes acquièrent de l’expérience et pourront une fois embauchés, être des bons travailleurs là où ils sont. C’est encore, à en croire le ministre, une occasion pour eux de songer à créer leurs propres emplois étant donné que le chômage est devenu un problème réel. C’est pourquoi alors un cadre légal est plus qu’une nécessité. L’avant-projet de loi alors est en train d’être étudié par les acteurs concernés à savoir les jeunes sous facilitation d’un consultant pour afin être acheminé dans les instances habilitées à promulguer des lois.