Bujumbura, le 17 août 2015 (Net Press). Tous ceux que l’on a entendus s’exprimer sur le meurtre de l’ancien chef d’Etat-major de l’armée burundaise, que ce soit en public ou en privé, ont été presqu’unanimes pour affirmer que ce grand officier retraité a été une victime totalement innocente.
D’une part, les médias internationaux et même certains de notre pays, ont voulu faire croire que son assassinat est venu « équilibrer » celui du 2 août 2015, c’est-à-dire du lieutenant-général Adolphe Nshimirimana, en d’autres termes que l’assassinat d’un grand officier hutu a été « compensé » par l’assassinat d’un grand officier tutsi.
Or, il n’en est absolument rien, car le meurtre de l’ancien chef du service national de renseignement du Cndd-Fdd, a été le résultat, selon des informations recueillies ici et là après sa mort, des dissensions des rivalités entre les dirigeants du parti présidentiel. Les officiers tutsis, surtout ceux de l’ancienne armée (ex Fab), n’ont rien à avoir avec cette disparition.
Les mêmes informations recueillies dans les milieux de la capitale burundaise expliquent que l’élimination d’un officier tutsi des ex-Fab cherchait à désorienter les enquêteurs, afin qu’ils ne mènent pas les investigations là où il faut, c’est-à-dire à l’intérieur du système Cndd-Fdd même.
D’autre part, une question fondamentale se pose. En quoi est-ce que les anciens officiers tutsi qui ne sont plus en activité, le colonel Jean Bikomagu en tête, sont-ils dangereux pour les forces armées actuelles de Pierre Nkurunziza ? Ce sont des hommes totalement inoffensifs, presque des « agneaux » convertis à la sagesse et à la prière et une des preuves en est que l’ancien chef d’Etat-major a été abattu alors qu’il venait d’assister à la messe de la fête de l’Assomption de la vierge Marie du 15 août 2015.
Burundi – Agriculture
Le café de Kayanza gagne « la compétition » de 2015
Kayanza, le 17 août 2015 (Net Press). A l’issue de la « compétition » organisée sur la culture du café dans toutes les régions du Burundi, il en ressort que celui cultivé au Nord du pays dans la province de Kayanza est celui qui vient de se classer en première place.
Cette compétition a été organisée sur le double plan quantitatif et qualitatif, et la première place lui a été attribuée par les examinateurs.
Depuis de très longues années, les régions septentrionales de notre pays, à commencer par la province de Ngozi, ont toujours été celles qui produisaient une quantité énorme du café, qui était souvent baptisé « le pétrole » burundais.
Certaines langues « ultra-tutsi » affirmaient que c’était parce que Ngozi était une province peuplée d’une très grande majorité de cultivateurs hutu aux muscles très solides, alors que les régions peuplées de tutsi se contentaient de faire de l’élevage. Une présentation « trop simpliste », car la culture a toujours été celle dont vivait l’ensemble de la population burundaise, toutes ethnies confondues.
Burundi - Sécurité
Le Bureau de l’Ombudsman préoccupé par les tueries actuelles.
Bujumbura, le 17 août 2015 (Net Press). Selon un communiqué de presse de cette institution, depuis le déclenchement de la crise que connaît le pays, elle s’est toujours montrée préoccupée par une situation caractérisée par une vague de violences. Elle a toujours exhorté toutes les parties à régler leurs différends par le dialogue franc, honnête et sans faux fuyant.
Aujourd’hui plus qu’ hier, l’Ombudsman de la République du Burundi, à travers sa tradition d’une communication permanente avec les citoyens et autres partenaires, voudrait encore une fois lancer un message de pacification pour condamner avec fermeté et la dernière énergie tous les actes barbares, qui endeuillent les fils et filles de notre patrie le Burundi.
Il en appelle à une plus grande retenue et surtout au respect de la vie et la dignité humaines tel que prescrit par la Déclaration universelle des droits de l’homme et la constitution de la République du Burundi. Il ne peut en être autrement, car les assassinats ciblés observés ces derniers jours sont des signaux très forts qui montrent à suffisance que la situation risque d’éclater si on ne parvient pas à les contrôler à temps et demain sera trop tard.
L’Ombudsman de la République du Burundi présente encore une fois ses condoléances les plus attristées aux familles ayant perdu les leurs. Enfin, il demande à tous les Burundais de rester sereins.
Burundi - Sécurité
Le Pnud condamne une mort d’un de ses employés.
Bujumbura, le 17 août 2015 (Net Press). A travers un communiqué, la représentation du Programme des Nations-Unies pour le développement (Pnud) au Burundi a appris avec tristesse et émotion le décès de M. Selemani Rogers Wilondja survenu le mercredi 12 août 2015 à Bujumbura dans des circonstances non encore clairement élucidées.
La représentation du Pnud au Burundi présente ses sincères condoléances à la famille et aux proches du disparu. Le Pnud voudrait toutefois préciser que M. Selemani était déjà à la retraite depuis le 1er septembre 2014. Cette institution sollicite alors l’appui des autorités compétentes pour élucider les circonstances de la mort de son ancien fonctionnaire.