Bujumbura, le 24 septembre 2015 (Net Press). Selon des informations officielles, la police a saisi beaucoup d’armes et de munitions dans le quartier de Mutakura. Elle a également arrêté trois personnes pour des raisons d’enquêtes afin de savoir pourquoi ces munitions se trouvaient à cet endroit, à qui appartiendraient-elles et d’où elles seraient venues.
Parallèlement à ces informations délivrées par la police, d’autres sources indiquent que les hostilités ont repris aujourd’hui entre les populations de cette circonscription et les policiers. Les mêmes informations indiquent d’ailleurs qu’il y a eu morts d’hommes parmi les forces de l’ordre suite à une grenade qui leur a été lancée. Vers 13 heures, des crépitements d’armes étaient encore entendus, selon toujours ces sources.
Alors, il devient difficile de savoir la réalité qui domine sur terrain d’autant plus que les sources d’informations sont totalement contradictoires. Mais à voir comment il y a toujours tendance à fouiller dans Mutakura – il semble qu’hier des crépitements d’armes ont été entendus dans Kinama mais que la police a fouillé dans Mutakura -, l’on peut se dire que ce quartier présente des signaux de résistance plus que les autres quartiers de la capitale.
Burundi – Confessions Religieuses
Peut-on parler de la politisation de la fête du mouton ?
Bujumbura, le 24 septembre 2015 (Net Press). Aujourd’hui, jour chaumé et payé puisqu’il est réservé à cette fête des musulmans dans notre pays. Comme c’est de leur coutume, les musulmans se rendent dans les mosquées pour prier Allah. Du coup, dans celui de Nyakabiga, les fidèles de Mahomet ont vu des hommes armés en Kaki qui ont fait irruption dans la mosquée et à en croire les informations, ils étaient également des « impurs » par rapport à leur religion. Les musulmans qui étaient sur place ont crié ô scandale et ont décidé d’abandonner la prière.
Un incident similaire s’est produit à Kanyosha où une voiture Rav 4 a garé à la mosquée et des policiers sont entrés dedans mais c’était trop tard, les adeptes d’Allah terminaient leur prière. Ces musulmans précisent que c’étaient des autorités de l’Etat qui ont voulu se joindre à eux alors que selon eux, elles n’étaient pas invitées.
La rédaction a tenté d’entrer en contact avec l’autre tendance de cette religion mais en vain, certainement que ses adeptes étaient tranquilles où ils étaient ou alors qu’ils prenaient déjà leur Pilao. Or, par principe,personne ne parle en mangeant, un principe de politesse dans notre culture mais qui s’est transformé en gourmandise.
Burundi – Etats-Unis - Développement
Lancement des Odd au Burundi
New York, le 24 septembre 2015 (Net Press). A travers un communiqué de presse rendu public, du 25 au 27 septembre aura lieu à New York le sommet du développement durable à l’issue duquel seront adoptés les 17 objectifs d’un ambitieux programme de développement. A cette occasion, et après des consultations menées récemment au Burundi autour de ces objectifs de développement durable (Odd), le gouvernement, le système des Nations Unies et les acteurs de la coopération, de la société civile et du secteur privé, organisent conjointement une table ronde le 25 septembre 2015 au Royal Palace Hôtel à Bujumbura. Son but est de vulgariser les Odd comme première étape dans la réalisation de l’ « agenda 2030 pour le développement durable » au Burundi.
Ainsi, lit-on dans ce communiqué, la table ronde, qui mettra l’accent sur certains objectifs thématiques indispensables à l’atteinte des Odd, abordera également la question de leur intégration à la planification stratégique nationale, la consolidation de la paix, la gouvernance, le développement du secteur privé et du commerce pour lutter contre la pauvreté. D’autres questions incontournables pour le développement du pays seront également analysées, comme la transformation de l’économie, la préservation de la biodiversité, la création d`emplois, la révolution contraceptive et le dividende démographique, ainsi que la part des statistiques dans le suivi de la mise en œuvre des Odd.
Lancés à la veille de la fin des objectifs du millénaire pour le développement (Omd) fixés au 31 décembre 2015, les 17 nouveaux objectifs de l’ « agenda 2030 pour le développement durable » se basent sur les huit objectifs des Omd établis en 2000 et visant à lutter contre la pauvreté. Ce communiqué souligne que des progrès énormes ont été réalisés vers la réalisation de ces objectifs, qui témoignent de la valeur d’un tel programme unificateur, étayé par des objectifs et des cibles précis. C’est ainsi qu’en l’espace de 20 ans, 40 % des personnes vivant dans la pauvreté ont pu se libérer des affres de cette dernière. Cependant, malgré ces progrès, la pauvreté accable encore trop de personnes. Aujourd’hui, et d’ici 2030, le nouvel agenda ambitionne de mettre fin à la pauvreté et à la faim, d’améliorer la santé et l’éducation, de bâtir des villes plus durables, de combattre les changements climatiques et de protéger les océans et les forêts pour tous d’ici 2030.
Le système des Nations, qui soutient les objectifs de développement durable prochainement adoptés par 193 Etats membres, se tient prêt à appuyer le Burundi et ses partenaires au développement pour faire avancer ces objectifs au niveau national d’ici 2030.
Burundi - Education
Des élèves de l’Ets Kiremba qui ne savent pas où aller.
Bururi, le 24 septembre 2015 (Net Press). Ce sont des élèves qui allaient commencer leur l’année scolaire comme annoncé par l’Etat burundais ce lundi mais qui, une fois arrivés sur place, sont très déçus d’apprendre qu’ils sont refusés cet établissement technique de Kiremba à Bururi. Ils étaient au nombre de 37 dans une classe de 1ère électricité industrielle mais seulement 5 ont été permis de rebrousser chemin pour alors aller suivre leur cours à l’école technique de Bubanza (Etb).
Celui qui n’a pas eu 65% ne sait pas où aller continuer ses études alors qu’ils ont passé des vacances paisiblement et même la crise n’avait pas atteint cette école, ce qui avait permis de terminer l’année à temps. Le directeur de cette école dit que la décision de prendre les 5 qui ont de 69% à plus de changer d’établissement a été prise par le ministère et il promet de demander le sort des autres. Actuellement, les 5 vont arriver ce jeudi à Bubanza où ils vont continuer leurs études. La rédaction a tenté de chercher les autorités qui devaient éclairer mais en vain et permet qu’elle va encore le faire pour plus d’éclaircissements.
Burundi- Burkina Faso - Politique
Le peuple burkinabé rétablit leur président dans ses fonctions.
Ouagadougou, le 24 septembre 2015 (Net Press). Après une semaine que le général Gilbert Diendéré et le Rsp eurent usurpé par force le pouvoir de Michel Kafando, les choses sont rentrées dans l’ordre et celui-ci revient dans son fauteuil présidentiel après une médiation costaude de la Cedeao. Le peuple a dit non et ce fut fait car le régiment de la garde présidentiel composée de 1200 hommes bien armés s’est retrouvé seul contre un peuple solidaire qui a mis fin à la dictature de Blaise Compaoré, soupçonné d’avoir tué Sankara, l’homme intègre du Burkina Faso.
Actuellement, le général a dit qu’il s’est trompé devant la médiation et est retourné dans la caserne avec ses hommes non encore désarmés et le peuple Burkinabé réclame que la justice fasse son travail du moment où des pertes en vies humaines s’étaient remarquées dans ce pays. Il va falloir alors, selon certains Burkinabé, que le président de la transition décide quoi faire de ces hommes dirigés par Diendéré.
Mais Michel Kafando lui a promis que les choses seront faites dans le calme et la sérénité conformément à la loi sans piétiner les droits des uns et des autres et les dates des élections ont été reportées sans savoir si les partisans de Compaoré vont participer dans ces élections et la décision reviendra au numéro un, selon le micro-trottoir qui a récolté les avis des citoyens. Bon nombre d’observateurs indiquent qu’alors il faudra désarmer les racines du mal à savoir ce régiment pour le bon déroulement du régime de transition car jusqu’à maintenant, il est retourné à quelques mètres du palais présidentiel.
De cela alors, ces mêmes observateurs précisent que ce que peuple veut Dieu veut et ce n’est pas les gardes présidentielles qui elles-mêmes subissent les méfaits des régimes dictatoriaux qui ont le dernier mot, renchérissent-ils. C’est une question de temps après justement des souffrances causées par les régimes totalitaires que ceux-ci chutent et ceux qui conduisent les révolutions doivent tenir jusqu’au bout, concluent-ils.