Bujumbura, le 26 janvier 2016 (Net Press). Selon des informations concordantes, la police a procédé ce matin à une fouille-perquisition dans certains ménages du quartier Mutakura et dans Gasekebuye. Les mêmes informations ne précisent pas le type de Gasekebuye qui a été fouillé mais l’on se dit que ce n’est pas celui qui est habité par les hauts dignitaires de ce pays. En effet, il y a une partie de Musaga, en haut de la première avenue et très proche de Gasekebuye et qui porte le même nom.
A Mutakura, une arme aurait été saisie et quelques chargeurs tandis qu’à Gasekebuye, des effets militaires, dont des tenues, ont été saisis notamment dans les ménages des anciens militaires aujourd’hui en retraite.
Burundi – Onu – Coopération
Entre le Burundi et l’Onu : omniprésence du mal
New York, le 26 janvier 2016 (Net Press). Le traitement de la grave crise politique burundaise n’a pas encore trouvé de terrain d’entente entre les deux parties qu’un autre problème, beaucoup plus économique, surgit et divise de nouveau le Burundi de l’Onu. En effet, notre pays vient de se voir retiré le droit de vote aux sessions de l’assemblée générale de cette institution et pour cause, les arriérés de paiement de ses cotisations à concurrence de 1360 dollars américains.
Dans cette mésaventure, le Burundi n’est pas le seul puisque 8 autres pays membres de l’Onu ont subi le même sort. Sur le continent africain, deux autres pays ont eu le même traitement, c’est la Libye et le Mali. Cependant, il y a d’autres pays qui continuent à s’exprimer malgré qu’ils ne soient pas en ordre à cause de leurs situations politiques et économiques précaires comme les Comores, la Guinée Bissau, la Somalie, le Yémen et Sao Tomé.
Selon beaucoup d’analystes de la situation burundaise, ces arriérés sont tellement dérisoires si bien que le pays ne peut pas être privé de ce droit à cause d’un tel montant. Pour les mêmes analystes, les raisons politiques liées à la crise qui divise le Burundi et l’Onu seraient à l’origine de ce non-paiement que même un individu peut régler à titre personnel.
Burundi - Economie
Après la délocalisation du marché de Kinindo, même les transporteurs sont mal à l’aise
Bujumbura, le 26 janvier 2016 (Net Press). C’est une décision qui est tombée mais qui n’a pas mis à l’aise les commerçants et ceux qui devaient s’approvisionner en vivres, à savoir certains acheteurs. Ceux qui se trouvent encore une fois gênés par cette mesure se trouvent être les transporteurs des bus qui devaient stationner au marché pour prendre de temps avant d’embarquer très rapidement vers la ville. Actuellement, ces chauffeurs des bus doivent entrer dans les quartiers et ils se retrouvent à plusieurs. Avec cette situation, ils y mettent beaucoup de temps pour pouvoir remplir toutes les places avant de partir en ville.
Les acheteurs qui se disent encore gênés par cette mesure sont ceux qui habitent loin de Kibenga où est érigé le nouveau marché. Ceux-là sont ceux du quartier Zeimet, Kinanira III et une partie de Kinindo qui est proche de Zeimet. Mais par contre, des habitants de Kibenga jubilent car sur presque toutes les avenues, l’on est proche de ce nouveau marché pour s’approvisionner en vivre. D’autres qui sont loin disent qu’ils préfèrent acheter ce dont ils ont besoin dans les boutiques du quartier mais là c’est moins cher et les domestiques qui avaient l’habitude de « prélever » quelque sous pour s’acheter une bière locale sont inquiets, d’après leurs déclarations.
Burundi – Ouganda - Justice
Joris Ingabire détenu à Kampala
Kampala, le 26 janvier 2016 (Net Press). C’est un Joris Ingabire, natif de la zone de Musaga qui sème la terreur un peu partout où il passe pour au moins une raison et qui n’est pas la moindre : il sait tuer sans froid au dos. L’on apprend qu’il a été arrêté hier à Kampala après un bref interrogatoire sur plainte d’une Burundaise qui avait été menacée de mort par le même Ingabire.
L’on apprend que c’est la deuxième fois que cette Burundaise échappe à la traque de Joris Ingobire qui voulait l’éliminer pour le compte d’on ne sait pas qui encore. Pour la première fois, Joris Ingabire avait poignardé la mère de la Burundaise qui avait fui la même personne au Burundi en particulier et la situation d’insécurité en général mais qui reste menacée dans sa cachette.
Il y a quelques années, Joris Ingabire avait été emprisonné à Mpimba pour avoir kidnappé une femme mais il avait été relâché dans cette période de trouble que le Burundi a connu ces derniers mois. Il avait quitté le pays vers Kampala et une certaine opinion a pressenti que ce monsieur va plutôt pour une mission. C’est ainsi que les Burundais qui ont fui vers ce pays se lamentent de plus en plus des menaces qu’ils enregistrent de la part des Imbonerakure, dont Joris Ingabire.
Burundi – Anniversaire
Colonel Sinzoyiheba, 18 ans déjà !
Bujumbura, le 26 janvier 2016 (Net Press). Il s’appelait Firmin Sinzoyiheba mais connu sous le sobriquet de Kagajo. Il portait le grade de colonel et était ministre de la défense nationale lors de la reprise du pouvoir par Pierre Buyoya par un second putsch en 1996. Dans 48 heures, il aura passé 18 ans jour pour jour dans l’au-delà suite à un accident d’avion qui l’amenait dans une réunion à Gitega où le chef de l’Etat l’attendait.
C’était un soldat très intelligent tel qu’il a été décrit par Jean Pierre Chrétien lors de son décès, un homme plutôt qui passait correctement dans tous les milieux et qui risquait de porter ombrage à Pierre Buyoya lui-même. En effet, il était considéré comme un militaire charismatique et certains militants des partis politiques, notamment du Parena, ne l’avaient jamais pardonné pour avoir laissé Buyoya reprendre le pays alors qu’il était là, clairvoyant et compétent pour diriger un pays comme le Burundi.
Certaines mauvaises langues indiquent que le président Buyoya voyait tout cela et a commencé à croire que son ministre de la défense pouvait le renverser à la satisfaction de la population, surtout de Bujumbura. C’est à ce moment que le président aurait pensé à se « débarrasser » de lui par un coup qu’il a porté contre l’avion à bord duquel se trouvait le ministre. Cependant, cela restera comme une rumeur car personne jusqu’à présent ne peut attester cette hypothèse, mais les gens s’en convaincront pour la simple raison que Buyoya était devenu très impopulaire. En outre, d’autres accidents d’avion avaient eu lieu et aucune enquête n’était faire pour trouver la véritable cause de l’accident.
Suite à ce décès du 28 janvier 1998, la plupart des citadins ont accueilli cette nouvelle avec amertume à l’exception des membres du Parena qui vont festoyer car Kagajo a eu le prix qu’il méritait pour avoir cédé le pays à Buyoya. Dans le journal de cette formation politique de l’ancien président Jean-Baptiste Bagaza, dénommé « La Nation », l’on y lit que l’avion à bord duquel se trouvait le ministre de la défense a percuté un arbre alors qu’il volait à 10.000 mètres d’altitude, une affirmation tout de même cynique pour un mort.
Il faudra voir que cette haine envers Kagajo des membres du Parena a comme origine le fait que Jean-Baptiste Bagaza voulait lui aussi prendre le pouvoir par un putsch en 1996 et que Pierre Buyoya l’y a devancé. Pour le moment, rien ne reste presque de ce grand officier de son époque car même son épouse et ses enfants ont définitivement quitté le pays.