Arusha, le 27 janvier 2016 (Net Press). Finalement, une délégation burundaise a répondu à l’invitation de l’Eala ce 25 janvier 2016, une invitation que le Burundi avait déclinée il y a à peu près deux semaines. L’on se souvient que l’union parlementaire des avocats (Palu) et le forum de l’Afrique de l’Est de la société civile (Eacsof) avaient accusé le gouvernement d’être à l’origine de la crise actuelle et avaient demandé que la présidence tournante de l’Eac ne soit pas confiée au Burundi, voire de le suspendre de la communauté est-africaine.
La délégation de Bujumbura a plaidé contre en indiquant que les détracteurs du régime Nkurunziza, à travers certains étrangers ont entrepris une campagne de diffusion de fausses informations, ce qui a donné une image incorrecte de la crise burundaise. une décision sur ces requêtes sera prise le 29 janvier 2016 à la veille de la 26ème session ordinaire de la conférence des chefs d’Etat et de gouvernement prévue du 30 au 31 janvier 2016.
Burundi - Education
Qu’est-ce qui a été décidé à Muramvya ?
Muramvya, le 27 janvier 2016 (Net Press). Deux informations contradictoires ont été diffusées sur la grève des élèves du lycée de Muramvya. En effet, dans la mi-journée d’hier, l’on informait que les élèves en grève de cet établissement ont plié bagages pour rentrer à la maison car il y avait rupture de stock. Cela est d’autant plus vrai que même la direction avait confirmé les faits.
Mais au moment où certains élèves étaient déjà chez eux, un autre appel de la même direction a été lancé en direction des mêmes élèves pour qu’ils reviennent car une solution au problème a été trouvée. Mais alors, cette information devient ambiguë car le directeur qui n’avait pas à manger pour ces élèves, a promis d’augmenter la quantité de la nourriture dans l’après-midi même. Pourtant, il s’était plaint que le ministère n’a pas donné de subsides depuis plusieurs mois.
Le lycée de Muramvya avait connu une situation du genre en 1981 mais le contexte était tellement différent de l’actuel. S’il y a pénurie de vivres aujourd’hui comme cela semble être une réalité un peu partout dans le pays, à l’époque la quantité des élèves avait été détournée par un des responsables de cette école et, là aussi juste après une grève de trois jours, la quantité est redevenue suffisante.
Burundi – Ua - Sécurité
Attente des habitants de la capitale au sommet du chef des Etats africains
Bujumbura, le 27 janvier 2016 (Net Press). Alors que le sommet des chefs d’Etat africains aura lieu du 30 au 31 janvier 2016, certains habitants de la capitale Bujumbura ont une lueur d’espoir qu’une solution à la crise burundaise peut être trouvée. En effet, certains d’entre eux disent que ces chefs d’Etats qui se pencheront sur la situation sécuritaire qui prévaut au Burundi devraient, selon eux, adopter une attitude responsable à l’égard de cette crise car personne parmi eux ne souhaitera que les malheurs que les Burundais sont en train de subir n’arrivent pas à leurs populations respectives.
Cependant, d’autres disent que les chances de trouver ces solutions ne sont pas à cent pour cent sûres d’autant plus que les idéologies des chefs d’Etat africains sont presque les mêmes, celles de s’éterniser au pouvoir. Dans ces conditions, les chefs d’Etat peuvent constituer une sorte syndicat pour se soutenir mutuellement, même en cas de défaillance d’un homologue.
Burundi – Sécurité
Une position militaire attaquée au Nord de la capitale
Bujumbura, le 27 janvier 2016 (Net Press). Des explosions et des tirs à l’arme automatiques ont été entendus dans la nuit de lundi 25 janvier 2016 dans les quartiers de Cibitoke et Mutakura, Commune Ntahangwa au nord de la capitale Bujumbura. Des témoins sur place révèlent qu’une position militaire a été attaquée. Les informations de ce quartier indiquent que vers 20 heures en effet, une bande armée a attaqué une position militaire qui se trouve au quartier Mutakura, 3ème avenue.
« Des explosions de grenades ont d’abord commencé, ensuite des tirs ont suivi et nous sommes allés nous cacher sous les lits », déclare un habitant.
Les habitants des quartiers Cibitoke et Mutakura déplorent qu’après cette opération, les militaires se sont introduits dans les ménages et ont malmené des gens. Les mêmes forces de l’ordre se sont introduites dans les ménages comme le disent les habitants. Ils ont pris tous les biens dans les maisons, regrette un élève de la 7ème année.
Le porte-parole de la police dément l’information selon laquelle une position militaire a été attaquée à Mutakura lundi 25 janvier 2016. Pierre Nkurikiye, à travers son compte tweeter, admet qu’une fouille a été menée ce mardi matin dans les quartiers de Cibitoke et de Mutakura. Son tweeter affiche le bilan de 4 hommes arrêtés, un kalachnikov et 4 chargeurs saisis.
Les habitants dénoncent beaucoup de cas d’arrestations arbitraires lors des opérations de la police. Ils avancent que des exécutions extrajudiciaires s’ensuivent surement. Une autre fouille a été menée dans la matinée de ce mardi au quartier Nyakabiga2, mais la police n’a pas communiqué son bilan.
Burundi - Economie
Après trois ans, ce que l’ancien marché central est devenu
Bujumbura, le 27 janvier 2016 (Net Press). L’espace où se trouvait le marché central de Bujumbura est devenu un dépotoir après l’incendie qui l’a emporté il y a trois ans jour pour jour. Etabli sur un espace de plus de 2 ha, aujourd’hui on n’y retrouve que des restes de matériaux galvanisés à l’intérieur. Pas d’accès à l’’intérieur car des policiers gardent jalousement le lieu comme si c’était encore fonctionnel. Une fois que la pluie tombe, toutes les saletés se déversent à l’intérieur de cet ancien centre commercial. Voilà qu’après trois ans, les citadins respirent encore de l’air provenant des débris de cette place jadis important économiquement.
C’est sans doute que la réhabilitation demande des moyens immenses mais tout au moins le nettoyage de ce lieu pouvait d’abord être enclenché à peu de frais quand on sait que les travaux communautaires étaient et sont toujours une coutume depuis 2005.
Non loin de la place, des activités économiques s’y déroulent et personne ne peut imaginer les conséquences néfastes de l’air qu’il respire à longueur de journée. Au lendemain de l’incendie, le gouvernement disait avoir un plan de construire un grand complexe commercial pour abriter les victimes de cet incendie.
Un ancien commerçant dit que lui actuellement il est vendeur de la rue et d’autres ont manqué de capital et sont partis à l’intérieur du pays. Il ne peut pas alors comprendre comment la réhabilitation simple ne peut se faire. Selon lui, s’il y avait la volonté politique, cela serait terminé quand on voit que T2000 a été réhabilité en moins de quelques mois même s’il n’était pas immense comme le marché central. L’on se rappellera enfin qu’un dignitaire de ce pays a révélé que le marché a pris feu suite à une volonté divine, comprendra qui pourra !
Burundi – Société
Un trafic de jeunes filles de plus en plus évoqué dans notre pays
Bujumbura, le 27 janvier 2016 (Net Press). Un trafic de jeunes filles est de plus en plus dénoncé par certaines associations. En effet, ces filles sont souvent acheminées vers des pays arabes où elles sont utilisées à des fins de prostitution ou alors soumises à des travaux trop durs pour les enfants.
Pour y parvenir, selon toujours nos sources d’information, les organisateurs de ce commerce intéressent les agents de sécurité, surtout sur les frontières ou alors à l’aéroport international de Bujumbura, qui ferment les yeux. C’est pour cette raison que la solidarité pour l’enfance et la jeunesse, Sojpae, via son porte-parole Davide Ninganza, a demandé au gouvernement de tout faire pour enrayer ce fléau qui menace la jeunesse burundaise en général et aux filles en particulier.
Selon des informations à la disposition de la rédaction, deux personnes soupçonnées d’être derrière ce trafic sont aux mains de la police. Les sources d’information ont refusé de livrer l’identité de ces personnes car il s’agirait d’une grande ramification de complices et que la police est à leur traque.