Paris, le 24 mars 2016 (Net Press). L’Hexagone condamne la poursuite des violences au Burundi au moment où la région et la communauté internationale tentent leur mobilisation pour la résolution de la crise. Ce pays recommande que tous les acteurs burundais s’engagent sans délai sur la voie d’un règlement politique.
Le pays de François Hollande rappelle son soutien à la facilitation menée par l’ancien président tanzanien et salue la mission qu’il vient d’effectuer dans la région. Den son côté, la France continue de mobiliser ses partenaires à cette fin, notamment u conseil de sécurité des nations unies. Pour ce pays, il est donc impératif que l’ensemble des parties burundaises renoncent à la violence sur terrain. Les violations des droits de l’homme, les assassinats, les attaques armées doivent cesser afin de permettre la poursuite du dialogue. La France conclut en mentionnant que les débats du conseil des droits de l’homme, qui se sont tenus le 22 mars sur le Burundi, ont montré l’unicité de la communauté internationale.
Depuis un certain temps, la communauté internationale parle de la reprise du dialogue inclusif en présence de l’opposition radicale en exil et regroupée au sein du Cnared, les associations de la société civile ainsi que tous les autres partenaires politiques de la crise burundaise. Cette position semble être une fuite en avant de la même communauté car le régime de Bujumbura est on ne peut plus clair sur cette position : il ne s’assoira jamais avec les fauteurs de troubles qui attaquent le pays par voie armée, voulant cibler implicitement le Cnared.
Par ailleurs, le facilitateur tanzanien a déjà indiqué, après son périple dans la région, qu’il n’a pas de calendrier de la reprise des discussions inter-burundaises car Bujumbura pose toujours des conditions. La plus importante est celle de savoir qui sera invité au cours de ces séances et une autre qu’il commence à brandit aujourd’hui, à savoir que les négociations se tiennent au Burundi. Bujumbura rend tout simplement impossible le dialogue tel que voulu par la même communauté internationale. Qu’est-ce que cette dernière va faire par après ?
La rédaction profite de la rédaction de cette dépêche pour signaler une erreur qui s’est malencontreusement dans nos publications d’hier. Les débats sur le Burundi à Genève ont eu lieu le 22 mars 2016 et non le 21 comme c’était initialement mentionné. La rédaction implore l’indulgence de son lectorat.
Burundi – Sécurité
Un officier de la force de défense nationale enlevé dans la Rukoko
Bubanza, le 24 mars 2016 (Net Press). Il s’appelle Alexis Irambona et lieutenant de grade avec comme numéro matricule SS 1889, appartenant au 412ème bataillon. Il a subitement disparu hier et les informations en provenance de la réserve naturelle de la Rukoko soupçonnent les rebelles du Fnl d’Aloys Barampema. Des sources continuent à informer que deux autres militaires ont été tués dans des affrontements armés.
De leurs côtés, les informations des services militaires confirment cette capture de ce militaire mais précisent qu’il se promenait seul dans la Rukoko avant d’être capturé. Par ailleurs, les mêmes informations indiquent qu’il n’y a jamais eu d’affrontements entre les groupes d’hommes armés et les forces de l’ordre.
Burundi - Sécurité
Qui est réellement en sécurité au Burundi ?
Bujumbura, le 24 mars 2016 (Net Press). Un bus transportant des étudiants de l’institut supérieur des cadres militaires (Iscam) vient de subir deux attaques spontanées à la grenade ce matin du jeudi le 24 mars 2016, à l’entrée de l’hôpital militaire, faisant 4 personnes grièvement blessées qui se trouvaient aux alentours de l’hôpital.
Des sources concordantes indiquent que des personnes à bord des motos ont commis ces forfaits qui n’ont cependant pas causé de dégâts chez les militaires.
La rédaction s’est entretenue avec quelques habitants de la capitale dont l’opinion est que la situation sécuritaire est alarmante, tout en s’interrogent sur celui qui est aujourd’hui en sécurité au Burundi. En effet, outre ces étudiants, l’on ne peut pas passer sous silence sous silence que pour la première fois au Burundi, probablement et ailleurs, c’est la toute première fois qu’un officier supérieur soit tué dans un état-major de l’armée.
Ceci témoigne donc que même les hommes de défense et de sécurité sont en insécurité grandissante. La même source ajoute que cette situation risque d’accroitre la tension entre nos hommes en uniforme qui, visiblement, sont profondément et ethniquement divisés. Nous sommes donc dans une situation où personne n’est en sécurité, ce qui devait interpeller tout Burundais dans ses actes qu’il pose au quotidien.
Burundi - Côte d’Ivoire - Culture
Un humoriste ivoirien s’adresse aux terroristes
Abidjan, le 24 mars 2016 (Net Press). Une vidéo d’un humoriste ivoirien postée ce mercredi 23 mars 2016 par presque tous les medias du monde, et hautement apprécié par plus de 3 millions, relate qu’après le théâtre du terrorisme qui a endeuillé la Côte d’Ivoire, le Burkina-Faso, le Mali, Dar-es-Salaam, Kenya, la France et récemment la Belgique, cet humoriste est sorti de son silence et surtout avec humour, je cite, « Ecoutez messiers les terroristes, je crois qu’on va commencer à habituer à vous ». Dis au préambule d’une longue vidéo à laquelle même la rédaction a pu assister, détaillait le rituel qui suit les attaques terroristes du nord au sud, depuis les attaques à nos confrères de Charlie –Hebdo en France.
L’humoriste dit « au début on avait peur que vous tapiez sur la Côte d’Ivoire .on se dit oooh seigneur le tout puissant de la terre et de l’univers, épargne nous des terroristes. » Mais par après, les terroristes ont frappé sur la Côte d’Ivoire, puis deux jours durant, la Côte d’Ivoire a fait le deuil, a posté les photos de profil, puis …..Après …la Côte d’Ivoire s’est remise. Et de poursuivre « eeeeh messiers les terroristes vous frappez au nord, on va vivre au sud, vous frappez le sud on va vivre avec beaucoup de fierté au nord d’ailleurs ….. . vous allez tuer tout le monde ? On enterre nos morts, on fait notre deuil, et puis on continue à vivre. On met nos photos de profils, on met nos RIP, vous chavez ….on va vivre quand même et quand il se fait sociologue, cela qu’observateur devient croustillant car c’est pour mieux épingler les frustrations sexuelles des terroristes je cite, « avec des bandes des voyous qui n’arrivent même à draguer une femme, ils vont aller dire ouais on va sauter des mecs, et comme ça on ira au ciel, et puis comme ça Dieu va dire Félicitations les gars, vous avez sauté 500 personnes, allez tenez deux vierges ……pour vous , on va arrêter de vivre ? Non ! Cordialement nous sommes désolés.