Bujumbura, le 31 mars 2016 (Net Press). Des sources concordantes indiquent que le gouvernement s’apprête à inhumer dignement le lieutenant-colonel Darius Ikurakure, décédé dans la journée du 22 mars 2016 dans les enceintes de l’état-major de l’armée, suite à un assassinat par balles de la part d’un homme qui n’a pas été identifié.
Selon les mêmes informations, cet enterrement pourrait avoir lieu ce samedi 2 avril 2016 dans les enceintes mêmes de l’état-major, à côté d’un autre illustre disparu, le colonel Firmin Sinzoyiheba alias Kagajo, ancien ministre de la défense nationale et lui aussi mort accidentellement dans un avion qui le transportait à Gitega dans une réunion qu’allait diriger le président Pierre Buyoya, en date du 28 janvier 1998.
Certaines informations non encore confirmées indiquent que le choix de ce lieu a été dicté par le fait qu’il a été tué à cet endroit même. Mais d’autres disent que son corps sera inhumé à cet endroit car il était un officier supérieur de l’armée burundaise et de surcroît, vaillant.
Les habitants de Bujumbura contactés par la rédaction auraient aimé que la mairie ou le ministère de l’intérieur arrête un calendrier précis des activités de ce jour-là pour que les activités des citadins ne soient pas perturbées.
Burundi – Sécurité
Attaques rebelles dans la réserve de la Rukoko ?
Bubanza, le 31 mars 2016 (Net Press). Hier, des tirs nourris d’armes automatiques ont été entendus dans la réserve naturelle de la Rukoko, vers la commune de Gihanga. Les informations en provenance de cette contrée indiquent qu’il s’agirait des rebelles du Fnl dirigés par le général Aloys Nzabampema qui attaquent régulièrement des positions militaires.
Selon toujours les informations disponibles à la rédaction, ces affrontements entre militaires de la Fdn et des rebelles qui ont duré à peu près une heure de temps ont fait des victimes mais sans plus de précisions. Cette information devient alors difficile à équilibrer car depuis deux jours, le téléphone portable du porte-parole de l’armée est éteint.
Cependant, de telles attaques sont également signalées ici et là dans différentes provinces du pays et ce qui intrigue est que les autorités sécuritaires indiquent chaque fois que de tels forfaits ont été perpétrés par des personnes non encore identifiées.
Burundi – Rwanda - Sécurité
Une mort qui envenime davantage les relations entre Bujumbura et Kigali
Bujumbura, le 31 mars 2016 (Net Press). Selon des sources concordantes émanant de l’agence pénitentiaire et du ministère rwandais des affaires étrangères, un ancien ministre de la jeunesse du Rwanda et successivement ambassadeur de son pays en Belgique et en France, Jacques Bihozagara, est mort ce 30 mars 2016 à la prison centrale de Mpimba. Arrêté le 4 décembre 2015, il a été dans un premier temps détenu dans les cachots du service national des renseignements, avant d’être transféré, le 15 décembre de la même année, à la prison centrale de Mpimba. Bujumbura le soupçonnait d’espion pour son pays.
A travers la chef de la diplomatie rwandaise, Louise Mushikiwabo, Kigali dénonce un assassinat et exige des autorités de Bujumbura de fournir des éclaircissements sur cette mort qui soulève beaucoup des questions. Jacques Bihozagara avait évolué au Burundi et après son retrait de la vie publique de Kigali, il avait préféré passer ses derniers jours à côté de ses parents qui étaient toujours au Burundi, mais également y faire des affaires.
Beaucoup d’analystes estiment que cette mort est un incident de plus qui risque d’envenimer davantage les relations entre Bujumbura et Kigali qui se sont détériorées depuis l’accession de Nkurunziza au pouvoir dans un contexte controversé. Les deux pays se renvoyaient la balle, s’accusant mutuellement d’être une source d’instabilité pour son voisin.
Le Burundi avait même pensé à contacté certaines instances internationales sur le cas du Rwanda mais ces dernières avaient émis des réserves d’autant plus qu’elles étaient convaincues que Bujumbura a trouvé un alibi pour détourner l’attention sur la crise politico-sécuritaire qui prévaut depuis avril 2015.
Burundi - Ue - Coopération
L’Union européenne lâche un autre volet de sanctions contre Bujumbura
Bruxelles, le 31 mars 2016 (Net Press). Selon les ondes de la radio du monde, il y a deux semaines, l’Ue avait suspendu son aide budgétaire directe qui équivalait à 432 millions d’Euros pour 5 ans, ce qui vaut 20 % du budget du gouvernement burundais. Malgré cela, le ministre des relations Alain Aimé Nyamitwe avait indiqué que ce n’est pas grave et que le gouvernement continuera à vivre de toutes les façons.
L’Union européenne, dans le but de contraindre Bujumbura jusque-là inflexible pour négocier avec ses opposants, vient d’enfoncer encore le clou dans le camp de Nkurunziza en prenant d’autres mesures beaucoup plus contraignantes. En effet, depuis 2006, l’Ue payait 1000 dollars américains pour chaque soldat burundais en mission de maintien de la paix en somalie.
Ces fonds transitaient par les caisses de l’union africaine avant d’atterrir dans celles du gouvernement Burundais. A ce stade, Bujumbura reversait 80 pourcent au soldat et conservait 20 pourcent, soit 200 dollars américains. Mais désormais, l’Union européenne va transiter directement ce salaire sur les comptes des soldats en mission de maintien de la paix en somalie, ce qui occasionnera un manque à gagner par le gouvernement de Nkurunziza d’environ 13 millions de dollars américains.
Beaucoup d’observateurs disent que l’Union européenne cherche à sanctionner Bujumbura sans attaquer la mission de maintien de la paix en somalie. Soulignons que l’Union européenne, lors de sa récente déclaration, a indiqué qu’elle reprendra son aide au gouvernement burundais dès que ce dernier aura respecté la liberté de presse, les droits de l’homme, ainsi que l’organisation du dialogue inclusif.
Burundi - Société
Un Toto qui agace
Goma, le 31 mars 2016 (Net Press). Toto est son ami entrent dans une pâtisserie, son ami vole trois gâteaux, ni vu ni connu. Il dit à Toto : « t’as vu comment je suis fort ??? » Toto répond : « je veux te montrer qu’il n’y a de plus fort que moi ». Et sur ce mot, il va chez le pâtissier et lui dit : « donne- moi un gâteau, je veux faire un tour de magie ». Le pâtissier intrigué le lui donne. Toto prends le gâteau et le mange, donne-moi un autre. Le pâtissier qui veux savoir où il veut en venir, obéit et le lui donne. Toto le prend et le mange. Enfin Toto demande un autre gâteau, le pâtissier s’énerve, hésite mais le lui donne. Toto mange le troisième gâteau et le pâtissier demande : « Alors il est ou ton tour de magie ? » Toto répond « va voir dans la poche de mon ami ».