Bujumbura, le 9 avril 2016 (Net Press). C’est aujourd’hui chose faite après une semaine de retard. En effet, cette inhumation était prévue samedi le 2 février 2016 dans les enceintes de l’état-major de l’armée. Dans un pays où tout le monde a son information, l’on a parlé du manque de consensus sur le lieu de l’enterrement car disait-on, certains parmi les hommes influents du pouvoir étaient contre cet enterrement, arguant que feu Darius Ikurakure était un lieutenant-colonel alors que même un lieutenant-général, Adolphe Nshimirimana, de loin plus important, n’était pas à cette place.
D’autres informations indiquaient que Darius Ikurakure était déjà enterré dans la plus grande discrétion car certaines voies de l’opposition avaient décrié cette mesure de l’enterrer dans les enceintes de l’état-major de l’armée, allant jusqu’à menacer de le déterrer dès que le pouvoir change de main à Bujumbura.
Mais aujourd’hui, tout s’est passé comme c’était initialement prévu car il a été enterré dans les enceintes de cet état-major de l’armée dans les heures de midi. Ceci voudrait dire qu’il y a eu finalement compromis même s’il est très difficile de savoir qui a cédé quoi dans les pourparlers des parties concernées par l’inhumation de cet officier.
On rappellera que le lieutenant-colonel Darius Ikurakure, ancien commandant du camp Muzinda, était beaucoup cité dans l’arrestation, la torture et l’assassinat des jeunes des quartiers du Nord de la capitale contestataires du troisième mandat de Pierre Nkurunziza. Il avait été lui aussi tué par une personne qui n’a pas jusqu’à présent été identifiée dans enceintes de l’état-major de l’armée le 22 mars 2016 vers midi. Le premier vice-président de la République, Gaston Sindimwo, a pris part aux funérailles.
Burundi – Oif – Coopération
La réaction du porte-parole du gouvernement plus qu’étonnante
Bujumbura, le 9 avril 2016 (Net Press). Réagissant à la suspension de la coopération de l’Oif avec le gouvernement, son porte-parole a indiqué que le Burundi est sanctionné par une organisation inconnue de la population. Pour lui, elle a été induite en erreur par des politiciens proches de cette organisation et elle a pris des mesures sur un Burundi qu’elle ne connaît nullement.
Philippe Nzobonariba s’est dédouané en indiquant que l’Oif n’a jamais envoyé d’émissaires au Burundi depuis le déclenchement de la crise politique liée aux élections. Elle n’a consulté personne qui témoignerait du manque de volonté politique pour trouver une réponse à la crise, raison pour laquelle le gouvernement s’étonne de ces sanctions.
Parmi les arguments du porte-parole, il y a lieu de conclure que Philippe Nzobonariba est resté égal à lui-même car de par le passé récent, la communauté internationale ne sait même pas localiser géographiquement où se trouve le Burundi. Mais il devait savoir lui aussi que cette ignorance n’enlève rien au caractère contraignant des sanctions.
En outre, l’Oif est une organisation très bien connue car dernièrement, elle a été l’objet d’une grande médiatisation au Burundi, un ressortissant de ce pays, Pierre Buyoya, voulant briguer la première place de ladite organisation. Il avait eu le soutien et du gouvernement et des populations qui estimaient que ce serait une façon d’accroitre la visibilité du pays dans le concert des Nations.
Enfin, Philippe Nzobonariba doit tout de même se souvenir doit se souvenir que Michaëlle Jean, la patronne de l’Oif, a tenté d’envoyer un émissaire spécial au Burundi et Bujumbura avait répondu qu’il était très occupé, qu’il n’était pas prêt à accueillir ce visiteur.
Burundi – Médias
Le saviez-vous ?
Bujumbura, le 9 avril 2016 (Net Press). Plusieurs auditeurs de la BBC ont constaté, impuissants, que la radio s’est tue. Ils n’ont jamais su qu’il s’agissait d’une mesure de suspension des programmes qui avait été prise suite à un manque de compromis entre la radio anglaise et la Rtnb sur certains points du contrat de location de l’espace de transmission.
Il semble que ce litige a pris fin et la suspension aura duré trois jours car à partir du 7 avril 2016, tout est rentré dans l’ordre. D’après des informations émanant des deux parties, l’affaire a été close.
Burundi - Sécurité
De la réunion de sécurité a l’insécurité,
Bujumbura, le 9 avril 2016 (Net Press). Ce samedi matin, alors que la population de Musaga participait à une réunion de sécurité organisée conjointement par l’administration locale et la police, une grenade a été lancée à côté de l’église catholique Sainte Anne de la zone de Musaga, sans faire de dégât. Mais cette détonation a été suivie des crépitements d’armes automatiques aux environs de la première avenue. Au moment où nous mettons sous presse, nous n’avons pas encore d’informations sur d’éventuels dégâts qui auraient été causés par ce fait. Pour se rendre au centre-ville, l’on devrait emprunter le tronçon Musaga – Kinindo –centre-ville.
Burundi – Usa - Sécurité
Le tombeur d’Oussama ben Laden dans le collimateur de la justice américaine.
Washington, le 9 avril 2016 (Net Press). Le tueur d’Oussama ben Laden, issu de la force spéciale des Etats-Unis, Robert O’Neill, a été arrêté par la police ce vendredi le 8 avril 2016 à minuit, qui l’accusait de consommation de drogue.
Robert O’Neill, au moment de son arrestation, était profondément endormis au volant de sa voiture à Nevada. La police américaine indique à cet effet que son arrestation intervient au moment où une bonne partie de la population américaine s’indignait du comportement bizarre de cette vedette et conclut que son arrestation donnera une leçon aux vedettes américaines qui, pour la plupart, sont sous la brime de la prise de drogues.