Bujumbura, le 19 avril 2016 (Net Press). Dans la nuit de ce lundi, vers 22 heures, de attaques armées ont eu lieu dans plusieurs quartiers du nord de la capitale Bujumbura, notamment les zones de Kinama, de Kamenge, de Jabe et bien sûr de Ngagara. Dans cette zone exactement, une buvette située au quartier V de Ngagara, plus connue sous le nom de « Kwa Ndizeye », a été attaquée par des personnes qui n’ont pas été identifiées. Pourtant, la buvette se trouve à quelques mètres du camp de l’appui à la protection des institutions (Api).
Le bilan est d’une personne tuée et de quatre autres blessées. La victime est une dame, si pas une demoiselle, Belinda Munyana, connue dans les milieux journalistiques pour avoir presté comme stagiaire à la radio Isanganiro. Jusqu’hier, elle travaillait pour la compagnie de la téléphonie mobile Lumitel.
A côté de ce forfait, de l’argent dont le montant n’a pas été précisé, tout comme des téléphones portables ont été emportés lors de ces attaques. Il semble que les assaillants, au nombre de trois, étaient en tenue civile.
Burundi – Onu - Droits de l’Homme
La violation des droits de l’homme s’intensifie au Burundi, selon les Nations unies
Genève, le 19 avril 2016 (Net Press). Le secrétaire général adjoint de l’Onu chargé des droits de l’homme, Zeid Ra’ad Al Hussein, a fait remarquer ce lundi 18avril 2016 que les cas de violations des droits de l’homme s’amplifient au Burundi. Il est également préoccupé par les conditions de vie dans les cachots, aussi bien en ville qu’à l’intérieur du pays.
Depuis le début de l’année 2016, les services onusiens des droits de l’homme ont recensé au moins 345 cas de tortures sous l’égide des forces de sécurité, avance le secrétaire-général adjoint de l’Onu chargé des droits de l’homme. Pour Zeid Ra’ad Al Hussein, cet effectif de cas de tortures atteint 595 depuis avril 2015.
Ces tortures et violations des droits de l’homme se remarquent essentiellement lors des arrestations arbitraires dans les différents cachots ou alors compte tenu des délais de détention préventive dans des cachots du service national des renseignements, de la police et des fois de l’armée. Plus préoccupant est également le traitement des détenus car ceux que ses services ont rencontré, avaient encore des blessures et certains ne savaient même pas marcher sans appui. Pour le secrétaire général adjoint de l’Onu chargé des droits de l’homme, les auteurs de ces crimes ne sont pas malheureusement poursuivis ni punis.
Burundi - Sécurité
Vers une indemnisation des victimes de l’accident de Rushubi
Bujumbura, le 19 avril 2016 (Net Press). Ce samedi le 16 avril 2016, la population de Rushubi a participé à la messe en mémoire des victimes de l’accident du bus de l’office du transport en commun (Otraco), survenue le samedi le 09 avril 2016, une messe à laquelle avait pris part le deuxième vice-président de la république, Joseph Butore.
Joseph Butore, au cours de son allocution, a lancé un appel vibrant à l’endroit de cette société parapublique, lui demandant d’indemniser les victimes avant d’inviter le ministère de la santé publique à prendre en charge la totalité des frais d’hospitalisation aux rescapés de ce terrible accident. Il a conclu son allocution en invitant la police de sécurité routière et les compagnies d’assurances à mettre la lumière sur les causes de cet accident.
Une large opinion salue les propos de cette personnalité qui a été au chevet des victimes de cet accident horrible. La même opinion demande au gouvernement de mobiliser tout un arsenal des services œuvrant dans le secteur de la sécurité routière pour prévenir toute autre catastrophe du même genre
Burundi – Kenya - Politique
Modification du paysage politique burundais
Nairobi, le 19 avril 2016 (Net Press). Un nouveau parti politique vient de naitre ce samedi le 19 avril 2016 à l’hôtel Sun safari à Nairobi au Kenya. Il s’appelle Conseil pour la Reconstruction de la Nation du Burundi », ayant comme devises paix, progrès et prospérité. Son président est un médecin qui a évolué en Grande Bretagne et qui soigne dans l’un des hôpitaux londoniens, en la personne de Dr. Dieudonné Birahinduka. Il parle de la renaissance du Burundi qui vient de replonger dans une crise socio-politique depuis l’élection l’accession de Nkurunziza dans des conditions jusqu’à présent controversées.
Le docteur Dieudonné Birahinduka dit que cette nouvelle formation politique va rassembler la diaspora burundaise et ceux qui sont à l’intérieur du Burundi qui connaissent les réalités du pays. Ils vont s’unir comme un seul homme pour restructurer le Burundi sur base de véritables valeurs du pays, fondement d’un Burundi paisible et prospère. Il prône l’instauration d’un pouvoir de transition soutenu par toutes les couches de la population et la communauté internationale en vue d’organiser des élections des institutions démocratiques bien organisées qui sortiront ce pays des instabilités de tous genres qu’il connait actuellement.
A la question posée par nos confrères de Citizen city de savoir si cette formation politique va pactiser avec le Cnared afin de constituer une opposition solide, il a répondu que cette union va se faire selon l’évolution politique du Burundi.