Bujumbura, le 27 mai 2016 (Net Press). Il s’appelle Jérôme Ndikuriyo, colonel de grade de la police nationale du Burundi. Il a été kidnappé hier dans la soirée tout près de la Gare du Nord alors qu’il rentrait chez lui vers 21 heures en provenance de son bistrot de prédilection dénommé Kw’ibuye. D’après des informations des témoins de cet enlèvement, il a été arrêté, puis monté à bord d’une camionnette double cabine. Il aurait tenté d’appeler au secours mais en vain.
Cette information est confirmée au niveau de la police qui indique que les ravisseurs du colonel Ndikuriyo étaient à bord d’un véhicule de matricule IT. L’on indique également que son enlèvement aurait un lien avec des conflits fonciers sur sa propriété située à Gihanga, dans la province de Bubanza.
Signalons que le colonel Jérôme Ndikuriyo vivait à Gasenyi et par le passé, avait été chargé de la sécurité de l’ancien président du sénat, Gervais Rufyikiri. Pour le moment, il travaillait à la Cnap, commission nationale contre la prolifération d’armes et de petits calibres.
Signalons enfin que dans Bujumbura rural, dans la commune de Mubimbi, quatre maisons ont été brûlées dans la nuit d’hier et les informations en provenance de cette contrée indiquent que leurs propriétaires étaient soupçonnés d’être des sorciers.
Burundi - Maroc - Sport
Des honneurs dans des désolations
Rabat, le 27 mai 2016 (Net Press). La célèbre athlète burundaise Francine Niyonsaba vient de rentrer ce mercredi le 25 mai 2016 d’une compétition internationale qui s’est tenue au Maroc. Lors de cette rencontre sportive, elle a pu obtenir une médaille d’argent, ce qui a été bien accueilli par une diverse opinion dans la capitale.
En effet, pour cette dernière, cette fille du pays a au moins le mérite d’offrir une facette positive à son pays connu un peu partout au monde comme meurtri par les enlèvements, les disparitions mystérieuses ainsi que des tueries à grande échelle.
Burundi - Dialogue
La Ldgl tente d’orienter les prochaines négociations
Bujumbura, le 27 mai 2016 (Net Press). La ligue des droits de l’homme dans la région des grands lacs, Ldgl, vient de sortir un communiqué où elle invite le médiateur des négociations inter burundaises, Benjamin Mkapa, de ne plus se laisser manipuler par le gouvernement de Bujumbura dans le choix de ceux qui vont participer dans les prochaines discussions.
Selon le même communiqué, la Ldgl indique que le médiateur n’a pas invité les vrais visages de l’opposition burundaise et lui deemande d’inclure dans les prochains séances les membres de la coalition entière du Cnared, les groupes armés, la société civile, les médias afin de trouver une issue favorable à la crise burundaise que le pays traverse depuis le printemps d’avril de l’année dernière.
Burundi – France – Dialogue
La France s’exprime sur le dialogue inter-burundais à Arusha
Paris, le 27 mai 2016 (Net Press). A travers un communiqué émanant du Quai d’Orsay, l’on note que l’Hexagone salue les dernières consultations organisées du 21 au 24 mai par la médiation régionale à Arusha, en Tanzanie. Pour le pays de François Hollande, elles marquent une première étape en faveur du dialogue inter-burundais, seule réponse à la crise.
Ce pays réitère son soutien au facilitateur Benjamin Mkapa et à sa détermination à faire aboutir le dialogue inter-burundais dans le respect de l’accord d’Arusha. Il appelle l’ensemble des acteurs burundais, notamment ceux absents à cette première session de consultations, à s’engager sans réserve et de manière constructive. Il renouvelle son appel à toutes les parties à ne pas recourir à la violence.
Ce pays se dit très mobilisé, notamment au conseil de sécurité des Nations unies, en faveur d’une solution politique et d’un renforcement de la présence des Nations unies sur place, sur la base des propositions du secrétaire général pour le déploiement d’une force de police.
Cela se fait au moment où l’on constate de plus en plus qu’un dialogue est également nécessaire entre le gouvernement français piloté par Manuels Valls et les syndicats, autour de la loi travail.
Burundi – Sécurité
« Pas de chasse à l’ex-Fab », dixit le ministère de la sécurité
Bujumbura, le 27 mai 2016 (Net Press). Le ministère de la sécurité, dans un communiqué rendu public ce 26 mai, a fait savoir qu’il n’y a pas de chasse à l’ex-Fab, que ce qui se dit constitue des rumeurs. Ce communiqué fait suite à l’assassinat du colonel Lucien Rufyiri, un militaire retraité et membre de l’ex-Fab, devant son domicile situé à Ngagara, une zone contestataire du 3ème mandat.
Ce ministère condamné l’assassinat de cet ancien officier et a profité de cette occasion pour adresser ses condoléances à la famille éprouvée. Selon la même source d’information, feu colonel Rufyiri avait saisi la police pour des raisons de sa sécurité car il estimait qu’un groupe de personnes voulaient lui spolier son domaine qui se trouve dans Maramvya, commune Mutimbuzi. Il semble que des enquêtes sur cet assassinat auraient été déjà entamées.