Cibitoke, le 12 juillet 2016 (Net Press). Des informations en provenance de la province de Cibitoke, à l’Ouest du pays, indiquent qu’une personne a été tuée dans la soirée d’hier par des inconnus dans la commune de Bukinanyana. Dans cette province, l’on ne connaît pas les causes réelles de ce regain de tensions, mais l’on peut dire que les experts en matière de guerre ont déjà constaté que les armes pullulent toujours dans la population de cette entité.
Ces armes sont faciles à avoir d’autant plus que cette province est frontalière à deux pays voisins, le Rwanda et la République démocratique du Congo. Oor, quand il y a la frontière, il n’y a pas que les hommes et les marchandises qui traversent, il y a également des produits prohibés comme la drogue, les trafics interdits comme l’ivoire et pourquoi pas les armes. C’est dans ce contexte que le contrôle de l’entrée des armes dans cette province est difficile. Les principales causes de criminalité dans cette province sont alors des règlements de compte, des soupçons de sorcellerie ainsi que l’ivresse.
Concernant le règlement de comptes, des informations en provenance de cette province mais non encore confirmées indiquent qu’Eugène Sinzumusi, alias Bitaryumunyu, aurait été tué par des Imbonerakure de la province de Cibitoke, pour cause des délits qu’il a causé dans cette province lorsqu’il agissait encore en rebelle. Il semblerait qu’il a commis des atrocités dans la région de la Rusizi, aussi bien au Burundi qu’au Congo.
Notons qu’il avait été emprisonné suite à ses bavures et qu’il avait été un des rares prisonniers à être condamné sans se présenter une seule fois à la barre. Dans son raisonnement, il disait qu’il a tué, qu’il a pillé qu’il a commis des crimes contre l’humanité et que par conséquent, même en se présentant au parquet, la condamnation est connue, c’est la perpétuité. Malgré son absence au parquet, il fut condamné à perpétuité pour dire qu’il avait eu raison avant tout le monde.
Mais quelques années plus, il avait été relâché et il travaillait dans sa province comme agent de police. Selon des informations non encore confirmées, il aurait été décapité par des Imbonerakure originaires de la région où il a « opéré ».
Burundi – Tanzanie – Dialogue
Oui au Cnared isolément, non au Cnared entité
Arusha, le 12 juillet 2016 (Net Press). Le Cnared – Giriteka n’a pas été officiellement invité par la facilitation, mais c’est tout comme. En effet, tous les membres de cette plate-forme sont à Arusha même s’ils ont été invités séparément. C’est le cas de Charles Nditije de l’Uprona non reconnu par le gouvernement, du Fnl d’Agathon Rwasa non reconnu lui non plus par Bujumbura, de Léonce Ngendakumana du Frodebu, du Dr. Jean Minani du Frodebu Nyakuri non reconnu et de son porte-parole Pancrace Cimpaye, du Cndd de Léonard Nyangoma, des frondeurs comme Gervais Rufyikiri et Pie Ntavyohanyuma, bref, toute l’ossature du Cnared.
Seul le Msd n’a pas été invité dans ces pourparlers ainsi que les membres de la société civile qui ont animé la campagne Halte au troisième mandat de Pierre Nkurunziza comme le Forsc de Me Vital Nshimirimana, le Focode de Pacifique Nininahazwe et l’Acat-Burundi de Me Armel Niyongere. Ces deux derniers se seraient arrangés pour disposer des badges d’entrée dans la salle, ce qui a poussé la délégation du gouvernement à bouder les auditoires. Aux dernières nouvelles, ces deux personnes auraient été sorties de la salle par la police.
Du côté de la société civile, l’on y voit l’Olucome, l’Aprodh, la ligue Iteka, la Parcem, des journalistes des différents médias privés mais non mordants comme Rema Fm, Isanganiro, et la radio Bujumbura internationale de Richard Ciramunda qui affiche de plus en plus des accointances avec les partis satellites du Cndd-Fdd.
Du côté de Bujumbura, c’est tout un contingent d’hommes politiques et membres de la société civile proches du parti présidentiel, notamment le parti Uprona de Concilie Nibigira, le Fnl de Jacques Bigirimana, le Radebu de Jean de Dieu Mutabazi ainsi que toute une liste de partis politiques dont certains étaient inconnus de l’opinion. Il y a eu également des membres de la société civile comme la ligue Izere, l’association Onelop, des membres du gouvernement, bref, une représentation de loin supérieure à celle de l’opposition.
Selon des informations en provenance d’Arusha, la session inaugurale des négociations inter-burundaises a été annulée car le gouvernement refuse toujours de s’asseoir avec les membres du Cnared qui sont massivement présents dans les couloirs de la salle des réunions. Malgré cela, des discussions vont poursuivre séparément entre les parties en présence au Burundi la facilitation pour que cette dernière arrête un calendrier définitif des sujets à débattre et des hommes et des femmes à inviter. Ces entrevues prendront fin dans la matinée du 14 juillet et juste après, le facilitateur se rendra à Kigali, où se tient un sommet des chefs d’Etat de l’Union africaine, afin de rendre compte de ce deuxième round des négociations.
Burundi – Politique - Opinion
Y aurait-t-il une différence entre Arusha I et II ?
Bujumbura, le 12 juillet 2016 (Net Press). Des opinions contactées par la rédaction ce mardi 12 juillet 2016 s’interrogent si il y’aurait une différence entre Arusha I et II. Les mêmes sources affirment que lors des négociations d’Arusha I, le pouvoir de Buyoya et sa clique avait lui aussi tenté d’écarter des négociations les mouvements armés, en l’occurrence le mouvement Cndd-Fdd qu’il qualifiait de tribalo-terroriste–génocidaire.
N’eût été l’intervention musclée du très charismatique facilitateur, l’ancien président sud-africain, Nelson Madiba Mandela, les négociations allaient se poursuivre jusqu’en 2020, poursuivent les mêmes sources. Le même scénario refait surface où le pouvoir de Bujumbura, qui a rempilé pour un troisième mandat sans compétition véritable de l’opposition radicale car la plupart des partis politiques avaient décidé de boycotter les élections qu’ils jugeaient émaillées de beaucoup d’irrégularités, a peur d’un probable partage du pouvoir ou alors de perdre une parcelle de son pouvoir lors des négociations inclusives et n’hésite pas à indexer la plateforme de l’opposition burundaise Cnared, qu’il qualifie à son tour de faction terroriste qui a participé au coup d’état avorté du 13 mai 2016.
Cette opinion lance un appel vibrant au facilitateur William Benjamin Mkapa de ne pas être manipulé par le pouvoir de Bujumbura ainsi que par le secrétaire général de la communauté est-africaine, Libérât Mpfumukeko, d’inviter les vrais visages de l’opposition burundaise sans oublier les groupes armés comme Red–Tabara, Forebu et Fnl aile Nzabampema, afin de trouver une issue pacifique dans la résolution de la crise politico-sécuritaire –humanitaire –économique et diplomatique et ainsi écarter une paix armée.
Burundi – Droits de l’Homme
L’Ong Human rights watch dans le collimateur du gouvernement burundais
Bujumbura, le 12 juillet 2016 (Net Press). Le ministre burundais des droits de l’homme et de l’égalité genre, Martin Nivyabandi, joint par la radio du Monde ce lundi le 11 juillet 2016, s’est inscrit en faux contre les récentes déclarations de l’Ong Human Rights Watch du 7 juillet 2016 qui indiquent que des actes de tortures très brutales se multiplient dans les services secrets burundais.
Martin Nivyabandi pointe du doigt cette Ong qu’il accuse d’intercepter des témoins clandestinement et à l’insu du gouvernement Burundais et qui témoignent avec des versions incorrectes sur la situation des droits de l’homme au Burundi. Ce membre du gouvernement ne nie pas que ce genre de cas existent, mais il invite cette ong à travailler de concert avec le gouvernement burundais dans le but de connaitre la situation réelle des droits de l’homme au Burundi avant de promettre que les victimes de ces actes de tortures vont rentrer dans leurs droits .
Burundi – Royaume Uni - Politique
Une autre « Thatcher » au Downing Street
Londres, le 12 juillet 2016 (Net Press). Tout s’accélère au Royaume Uni, le premier ministre britannique, David Cameron, a annoncé ce lundi dans les heures de l’après-midi de ce 11 juillet 2016 qu’il présentera sa démission à la reine d’Angleterre, Elisabeth II, et qu’il cèdera la place à Theresa May dans la soirée de ce mercredi le 13 juillet 2016.
La nouvelle locataire du Downing Street, la dame de fer Theresa May, que l’opinion anglaise estime que c’est l’ancienne 1er ministre Margaret Thatcher qui refait surface, a promis une nouvelle vision forte et positive pour le Royaume Uni qui s’engage en dehors de l’Union européenne.
Pour elle, son pays va mener les délicates négociations post-Brexit avec les 27 membres restants à l’Union Européenne et a affirmé qu’elle ne viendra pas sur la décision d’une large majorité des Britanniques qui ont pris la décision de quitter l’Union européenne et qu’elle allait mettre en place un ministère spécialement chargé de la gestion du Brexit.