Bujumbura, le 30 juillet 2016 (Net Press). Apres que le conseil de sécurité des Nations Unies eut autorisé le déploiement progressif de 228 policiers au Burundi, un déploiement émanant de l’initiative de la France, l’Hexagone se réjouit qu’il ait eu une victoire diplomatique en obtenant 11 voix sur 15. Il a fallu deux semaines de négociation pour avoir l’aval russe, tandis que la Chine, l’Egypte, l’Angola et le Venezuela se sont abstenus, invoquant une nécessité impérieuse d’avoir l’aval émanant du gouvernement burundais.
Paniqués par cette « imminente » décision, les officiels du parti de l’Aigle ainsi que les taxis vélo, les motards, les convoyeurs traqués de force ont effectué une marche-manifestation contre ceux qu’ils qualifient de « caporaux », François Hollande et Paul Kagame, successivement président des Républiques française et rwandaise qui sont derrière l’insécurité du Burundi, en voulant destituer celui que la foule a qualifié de « Mareshall » Nkurunziza.
Amassée tout près de l’ambassade, la foule a suivi avec attention les discours du maire de la ville de Bujumbura, Freddy Mbonimpa et celui du secrétaire permanent du ministère de l’intérieur et de la formation patriotique, qui se sont convergés sur la France, le Rwanda, l’Ong Human rights wath, présentés comme ambitieux de vouloir renverser le président Nkurunziza, ainsi que vouloir ternir l’image des Imbonerakure dans le concert des nations et que l’Hexagone veut retransmettre au Burundi l’opération Turquoise pour faire le génocide au Burundi, mais que le peuple burundais s’engage fermement à se donner la mort au lieu de voir ces policiers embarquer sur le Burundi.
Pour aller plus loin, les deux autorités ont lancé un appel vibrant aux manifestants de s’engager à ne plus parler la langue de Molière sur toute l’étendue de la République du Burundi, une déclaration qui a étonné beaucoup de sujets curieux qui étaient dans les environs. En effet, les manifestants brandissaient des banderoles écrits en français, le Secrétaire permanent du ministère a invité la France de permettre le redéploiement du contingent burundais en France pour faire face à l’insécurité grandissant qui gangrène la France ou plus de 100 personnes meurent chaque jour, en témoigne le massacre de Nice, au lieu de les déployer sur le Burundi, en pleine sécurité.
Au cours d’une conférence de presse animée à cet effet, l’ambassadeur de France au Burundi, Van Rossum, a indiqué qu’il est surpris de la tenue de ces manifestions contre la France car c’est à partir de ce canal que la France a voulu résoudre le problème de l’insécurité grandissante qui règne sur le Burundi car le corps de défense et de sécurité burundaise a été défaillant face à sa mission de garder la paix et la tranquillité de ce beau pays.
Soulignons qu’à la fin des cérémonies, les manifestants ont observé une minute de silence en mémoire de la députée de l’Eala, Hafsa Mossi, ainsi que d’autres personnalités tuées lors de cette année de crise politico–sécuritaire, diplomatique et humanitaire dont des murmures ne tarissent d’arguer que s’il y’avait la sécurité au Burundi, ces imminentes personnalités n’auraient pas trouvé la mort.
Burundi - Sécurité - Manifestation
Grogne chez les taxi-Vélo
Bujumbura, le 30 juillet 2016 (Net Press). Apres les manifestations contre le redéploiement des forces de police au Burundi devant l’ambassade de France au Burundi, les taxi-vélos ont répondu massivement mais par force. La rédaction s’est entretenue ce samedi le 30 juillet 2016 avec une bonne représentation de ces taxi vélos qui révèlent des maux truffés de misère qu’ils rencontrent au cours de l’exercice de leur métier.
Les taxis vélos, sous couvert d’anonymat, ont indiqué qu’ils sont rançonnés par les 3 associations des taxis vélos du Burundi en versant 100 francs servant de couvrir la sécurité sociale, que ces fonds sont empochés et utilisés d’une façon obscure par les autorités de ces associations. En plus de cela, un taxi –vélo qui ne dispose pas de cahier dans lequel on enregistre le nombre de fois qu’il participe aux travaux communautaires est obligé de payer une amande de 2000 francs, toujours sans quittance.
Un autre taxi vélo toujours sous couvert d’anonymat a révélé qu’ils vivent dans la terreur du corps de la sécurité ainsi que les autorités administratives qui les manipulent politiquement. Ils en veulent pour preuve qu’ils sont traqués comme des animaux dès l’aube pour aller participer aux manifestations qui n’ont plus de sens car pour eux, la présence des policiers onusiens pour garantir la paix et la tranquillité du Burundi est nécessaire d’autant plus qu’elle est hypothéquée par les corps de défense et de sécurité. Ceci permettrait aux populations de vaquer pleinement à leurs activités sans être inquiétées. Ils ont ajouté qu’ils ne peuvent plus retourner à la campagne pour des activités champêtres.
En effet, expliquent-ils, suite à la dermographie galopante, les sols sont devenus plus exiguës, et ne sont plus fertiles. Ils ont lancé un vibrant appel au gouvernement burundais de travailler de concert avec ces forces qui vont atterrir incessamment sur Bujumbura dans le but de ramener la paix au Burundi .
Burundi – Canada - Coopération
Une visite qui dérange
Ottawa, le 30 juillet 2016 (Net Press). Le conseiller principal en charge de la communication à la présidence de la République, Willy Nyamitwe, avec le militant d’extrême droite belge Luc Michel dont les rumeurs disent qu’il aurait été embauché par le président Nkurunziza comme son conseiller politique privé, sont en visite au Canada pour éclaircir à la diaspora burundaise vivant dans ce vaste pays la situation politico-sécuritaire qui prévaut au Burundi.
Selon des sources concordantes, la délégation burundaise a été froidement accueillie par les autorités canadiennes, en l’occurrence le premier ministre canadien Justin Trudeau ainsi que le chef de la diplomatie canadienne Stephan Dion qui indiquent qu’ils n’accepteront jamais la promotion d’un pouvoir illégal de Bujumbura avant d’inviter le gouvernement burundais d’organiser des négociations inclusives pouvant tirer le Burundi du gouffre.
Selon le président de l’alliance burundaise pour le canada Charles Makaza qui emboite le pas aux autorités canadiennes, il rappelle que c’est une visite de désinformation sur la situation réelle du Burundi en invitant le diaspora de ne pas prendre part à ces discussions fantaisistes et lance un appel vibrant au pouvoir de Bujumbura d’organiser des assises où toute la plateforme de l’opposition burundaise pourra prendre part.
Le président de la communauté burundaise de Québec, Anthonio Nkurunziza, l’un des coorganisateurs de cette conférence-débat, rejette en bloc les accusations partiales avant de conclure que le débat sera neutre .
Burundi – Brésil - Justice
Loula et Dilma Roussef agacés par la justice brésilienne
Brazilia, le 30 juillet 2016 (Net Press). L’ancien président du Brésil, Lula da Silva, est dans le collimateur de la justice brésilienne, accusé d’entraver la justice de son pays dans un scandale de corruption Petrobras. Il est soupçonné d’avoir acheté le silence d’un ancien dirigeant Petrobras incarcéré depuis 2015, sur le coup d’enquête judiciaire. Loula da Silva réfute les accusations et s’estime victime d’un abus de pouvoir de la part du juge Moro, en charge de l’enquête. Ses avocats ont annoncé qu’ils vont saisir le comité des droits de l’homme de l’Onu.
De l’autre côté, les choses vont mal pour le parti travailleur car la présidente Dilma Roussef, visée par la procédure de destitution, a été suspendue en attendant son jugement. Pour son mentor, tous les deux font l’objet d’une vengeance politique car de nombreuses responsabilités impliquent Michel Temer qui assure l’intérim mais qui n’est pas loin de ces scandales de corruption engageants les différents responsables politiques, des entrepreneurs qui ont couté au trésor public plus de deux milliards de dollars.