Paris, le 12 août 2016 (Net Press). L’Ong Reporters sans frontières se dit très préoccupée par la disparition du journaliste Jean Bigirimana du groupe de presse Iwacu depuis le 22 juillet 2016. Il est d’autant plus inquiet qu’aucun signe n’a jamais été montré pour prouver que le journaliste est encore en vie. Pourtant, poursuit cette Ong, beaucoup de choses ont été dites, notamment son incarcération dans un cachot du service national des renseignements.
Son incertitude a augmenté d’un cran quand il a appris qu’il y a deux cadavres qui ont été découverts à Mubarazi, Reporters sans frontières croyant qu’il y avait parmi eux le corps de Jean Bigirimana. Pour cela, Reporters sans frontières demande au président de la République de peser de tout son poids pour que Jean Bigirimana soit retrouvé.
Toujours dans le sens de la communication, le deuxième vice-président de la République, Joseph Butore, répondait hier aux questions des parlementaires des deux chambres réunies après avoir exposé sur les réalisations des 12 ministères sous sa responsabilité. Deux députés, Agathon Rwasa et Edouard Nduwimana sont revenus sur le dossier de réouverture des médias fermés. Ce responsable a avoué qu’il n’est pas suffisamment outillé pour donner une réponse satisfaisante et a préféré se réfugier derrière le respect de la loi, la date du 13 mai 2015, etc.
Signalons qu’au mois de mai 2015, cinq médias avaient été fermés dont la radio Bonesha Fm, Rpa, Isanganiro, Radio/télé Renaissance ainsi que la radio/télé Rema Fm. Jusqu’aujourd’hui, seuls deux médias ont été rouverts : Isanganiro et radio/télé Rema Fm. La radio Bonesha, Rpa et radio/télé Renaissance sont toujours sous embargo. Cependant, le président du Cnc, Karenga Ramadhan indique que la radio Bonesha travaille à la Maison de la presse et que seul son directeur, Patrick Nduwimana, est poursuivi par la justice burundaise.
Burundi - Sécurité
Des chasses des ex Fab qui font peur
Bujumbura, le 12 août 2016 (Net Press). Selon des sources concordantes sous couvert d’anonymat et proches des militaires de l’armée burundaise, de nos jours on observe une vague d’arrestations des jeunes officiers de l’Iscam ainsi que des ex Fab, ce qui inquiète et qui fait que les sujets aux esprits faibles prennent le large à des destinations inconnues. Le cas le plus récent est celui de l’arrestation du sous-lieutenant Claude Nkengurutse et le lieutenant Révérien Gahimbare qui avaient été retirés d’une mission en Somalie sous une fausse promesse d’une mission spéciale de l’état-major.
Un autre cas est celui du lieutenant Blaise Nduwindavyi qui a été enlevé au centre Hospitalo universitaire de Kamenge et puis porté disparu hier dans la soirée de ce 11 août 2016, sans oublier l’arrestation le 22 juillet 2016 du lieutenant Eric Ndayishimiye, détenu au service national de renseignement avant d’être transféré à la prison de Muramvya.
Selon la même source, des jeunes officiers de l’Iscam ainsi que des ex Fab vivent dans la peur-panique car une liste de jeunes officiers à arrêter serait en circulation depuis un mois. Parmi eux, figurent Nzambimana (43ème promotion), Niyongabo (42ème promotion), Manirakiraza (43ème promotion), Nkengurutse qui a été arrêté (42ème promotion), Ndihokubwayo (42ème promotion), Gahimbare arreté (40ème promotion), Nduwindavyi arrêté hier soir (40ème promotion) et Katihabwa (42ème promotion). Cette opinion indignée a été témoin oculaire de l’arrestation d’un officier ex Fab par des Imbonerakure, qui l’ont ligoté et l’ont emmené vers un lieu inconnu. Le lendemain, son corps sans vie a été retrouvé dans la rue.
Soulignons que ce scénario d’enlèvements ne date pas d’hier. En 2005 jusqu’en 2010 et même jusqu’à maintenant, affirme ce source, des exemples illustrant ces enlèvements ne manquent pas. C’est le cas d’un officier supérieur qui s’est retrouvé poursuivi par un minibus à 20 heures en 2013. Etienne Nduwayo a été forcé de monter à bord de ce véhicule. Heureusement pour lui, il a été sauvé par des veilleurs des environs qui ont entendu le bruit.
Un autre cas et celui d’un caporal Jean Nijimbere en 2014 qui a été malmené et emprisonné à la position de Kanyosha par des policiers. La 3ème illustration est arrivée au major Nurweze en 2013 et ses habits ont été déchirés. Nos hommes en uniforme ont été pourchassés ou poussés jusqu’en exil car certains rencontraient des embuscades en cour de route, chez eux ou en exercice de leurs fonctions, victimes de ne pas adhérer à certaines idéologies politiques du pouvoir ou du parti au pouvoir alors que sous d’autres cieux, le corps de la défense et de sécurité est censé être un bastion neutre, capable de servir tout le peuple burundais.
Burundi - Sécurité
Apres Mpanda, un autre cimetière
Bujumbura, le 12 août 2016 (Net Press). Une opinion recueillie par la rédaction ce vendredi le 12 août 2016 a indiqué que Burundi figure parmi les rares pays de la planète qui ont des eaux potables au point que certains étrangers qui ont foulé le sol burundais n’oublient jamais cette manne du ciel non repérable dans n’importe quel coin de la planète, selon l’ouvrage d’Albert Camus « les fainéants dans la vallée fertile » qui devrait inspirer les Burundais.
Des esprits ont opté de ne plus enterrer les morts dans les différents cimetière comme Mpanda, mais dans des eaux claires, propres et douces d’un beau pays de la planète comme c’est les cas des cadavres sans vie en extrême décomposition découverts dans les rivières comme Mubarazi et Ruvyironza, ou quelques fois jetés dans le lac Tanganyika, au sable fin, le plus profond du monde après le lac Baikal, et qui regorge des biodiversités rares de la planète
Cette opinion s’indigne qu’un trésor composé de nos eaux douces claires et propres qui n’est pas exploité puisse servir d’enterrer des morts et s’interroge ce que deviendrait le Rwanda si on transférait les lac Tanganyika vers Kigali. Elle s’insurge également de la construction anarchique tout près du lac, des cadavres et des immondices de tout genre que l’on y verse qui ne font que tuer les biodiversités qui s’y trouvent.
Burundi - Sécurité
Vers la fuite de tout le monde
Toronto, le 12 août 2016 (Net Press). Des sources diplomatiques sous couvert d’anonymat indiquent que suite à la crise qui a commencé le 25 avril 2016, occasionnant des enlèvements, les assassinats à grandes échelles et des disparitions mystérieuse, la fuite de plus de 250.000 personnes vers les pays limitrophes ou un Europe, on apprend que presque dans tous les secteurs de la vie nationale et dans la psychose de peur, tout le monde veut fuir ce pays. l’on apprend avec surprise que même dans la diplomatie burundaise, composée à une très grande majorité par des membres du parti de l’Aigle, n’est pas épargnée. Les fonctionnaires de ce ministère ne veulent plus revenir au Burundi une fois rappelés. C’est le cas du 1er conseiller d’ambassade aux Pays-Bas, Wilfrid Nsabimbona, rappelé ce 9 août 2016 alors que lui et sa femme Claudine Kwizera, avec une grossesse très avancée, s’apprêtaient a demander un asile politique au Canada.
La même source affirme qu’une vague de rappels de diplomates burundais accrédités dans divers pays comme le Kenya s’observe mais dont le motif reste inconnu. De plus, selon toujours cette opinion, le gouvernement du Burundi s’est abstenu de recevoir une lettre d’accréditation du nouvel ambassadeur du royaume de Belgique et le chef de la diplomatie belge a donné l’ultimatum qu’au-delà du 20 août 2016, des mesures contraignantes suivront.
Burundi – Rwanda - Sport
Le Rwanda organise un sport automobile
Kigali, le 12 août 2016 (Net Press). Ce vendredi, il s’ouvrira au stade Amahoro de Kigali une compétition automobile dénommée Rwanda Mountain Gorilla Rally 2016. Cette compétition qui prendre fin dimanche 14 août 2016 verra aussi la participation des compétiteurs burundais, cinq équipages au total. Le premier est composé de Mohamad Abbas Roshanali et Youssuf Lee Habimana. Le second sera composé de Sultan Kalula Ndayishimiye en compagnie de Fahad Mil assoud. Le troisième équipage Bukera Valery en compagnie de Nital Khetia. Le quatrième équipage est composé de Zamin Mwananteba et Dias Maceri et le dernier équipage est fait de Rudy Cantanhede et Sylvia Vindevogel.
Le spectacle du lancement officiel de cette composition est organisé ce vendredi 12 août 2016 au stade Amahoro. La course proprement dite commence samedi 13 août à Nyamata pour se terminer dimanche 14 aout. 2016 La remise des trophées est prévue à 16 heures à Kigali.