Dar Es Salam, le 9 septembre 2016 (Net Press). Lors de la tenue du 17ème sommet extraordinaire des chefs d’Etat de la sous-région hier en Tanzanie, la question burundaise a pris un temps énorme de 5 heures d’affilé à la réunion à huis clos des chefs d’Etat, en plus du vice-président Kenya et du ministre burundais des relations extérieures, Alain Aimé Nyamitwe.
Selon l’avis de ces leaders, la question burundaise n’est plus une affaire nationale mais une menace de la sous-région. Ils ont pris pour preuve l’assassinat de la députée Afsa Mossi, tuée à Bujumbura en pleine matinée en date du 13 juillet 2016, ce qui avait poussé l’Eala à réagir violemment avant de proposer qu’aucune réunion à odeur de l’Eac ne se tienne plus dans ce pays.
De son côté, le facilitateur tanzanien dans la crise burundaise a dressé des orientations « claires » mais qui n’ont pas été énumérées. Le président tanzanien Magufuli et hôte des activités, a indiqué que le sommet approuve ces orientations et exprime son soutien total. Le sommet lui a également dit merci d’avoir organisé des pourparlers à Arusha et d’autres à Bruxelles pour l’opposition. Le sommet l’a encouragé et lui recommandé de poursuivre le plus tôt possible ces dialogues inclusifs.
Pour la première fois, l’on a senti que le sommet est resté très réservé devant les professionnels des médias souvent taxés de spécialistes de l’indiscrétion, mais il a laissé entendre qu’il était très préoccupé de la question. L’on devra attendre et voir la suite car dans cette sortie médiatique peu claire, le représentant du président de la République, Alain Aimé Nyamitwe, a également manifesté sa satisfaction par rapport aux conclusions du sommet. Il a indiqué qu’il a été envoyé pour remercier la sous-région pour son implication dans la recherche de la paix au Burundi.
Cependant, une autre opinion estime que profil bas serait dicté à l’échec de ses entretiens avec les autorités belges à propos de la reprise de la coopération entre la Belgique, et partant l’Union européenne, et le Burundi. Le ministre Nyamitwe avait eu la malchance de tomber sur une personnalité qui est tout sauf diplomate quand il s’agit d’appeler un chat un chat. Alexander de Croo avait tout simplement indiqué à son interlocuteur que la Belgique n’a aucune raison de redémarrer la coopération car les raisons de sa suspension sont toujours là.
Burundi – Sécurité
La gestion des étangs piscicoles pose problème à Gihanga
Bubanza, le 9 septembre 2016 (Net Press). Six personnes, dont 5 hommes et Une femme, ont été arrêtées dans la soirée d’hier dans la commune Gihanga de la province de Bubanza. Elles ont passé leur première nuit d’hommes et de femme non libre dans les cachots de la police judiciaire de cette commune au moment où une autre reste introuvable.
Selon des informations en provenance de cette localité, ces étangs piscicoles constituaient une association pour des anciens démobilisés et au bout d’un certain temps, les poissons sont devenus exploitables et certains parmi les associés ont commencé à les pêcher sans l’aval de toute l’association. C’est ainsi que les malentendus ont commencé, entraînant pratiquement des bagarres entre les membres de cette association. Ce matin, des éléments de la police avaient fait une intervention pour régler les différends, un dossier que nous allons poursuivre dans les prochaines livraisons.
Burundi – Administration
Mairie de Bujumbura, y a-t-il un pilote dans l’avion ?
Bujumbura, le 9 septembre (Net Press). Des fonctionnaires de la mairie de Bujumbura se plaignent du fait que jusqu’à présent, ils n’ont pas encore touché leurs salaires du mois d’août 2016. Ils n’ont même pas d’espoir de les avoir dans les plus brefs délais car, disent-ils, toutes les autorités sont en mission.
A la question de connaître la mission dans laquelle elles sont parties, les fonctionnaires indiquent qu’ils ne sont au courant de rien, mais qu’elles se sont octroyé des frais de mission pour partir. A la question de savoir où les décideurs sont allés, ils répondent qu’ils ne savent pas du tout mais que de toutes les manières, leurs poches ne sont pas vides.
Effectivement, les autorités de la mairie se trouvent en mission dans un endroit que l’on ne connaît pas car même les services proches du maire de la ville ont indiqué qu’ils ont apprêté le nécessaire pour le voyage du maire, sans plus.
Burundi – Sécurité
Un flambeau de la paix viré vers les propos haineux anti-rwandais
Makamba, le 9 septembre 2016 (Net Press). A l’occasion de l’arrivée du flambeau de la paix dans la province de Makamba, les habitants de cette localité du sud du pays ont entonné des chansons anti Kagame, un véhicule de la commune Makamba équipé des baffles a ainsi fait le tour des quartiers du chef-lieu de la province en diffusant des chansons anti anti Paul Kagame que la foule n’a pas hésité à surnommer Kagome et que s’il vient au Burundi, on va l’enterrer.
Une large opinion de cette localité a été surprise d’une telle initiative qui considère que c’est un moyen de semer la haine contre les Rwandais, le gros d’entre eux considèrant que le message du flambeau de la paix et dévoyé.
Toutefois, au début de cette année, le président Nkurunziza, lors de sa visite en province de Cibitoke au Nord ouest du pays, avait pourtant fustigé les auteurs des propos et discours pouvant engendrer la haine. Il s’agissait des propos tenus en présence de l’envoyé spécial du président américain dans la région de grands lacs, Thomas Periello.
Burundi – Swaziland - Société
Quand le roi Mswati III devient veuf de sa 16ème femme
Mbabane, le 9 septembre 2016 (Net Press). Un bus transportant ce vendredi le 9 septembre 2016 68 jeunes filles de 17 à 20 ans encore vierges comme Marie la mère de Jésus Christ, a connu un accident mortel qui a fait 38 morts dans la localité de Manzini, en Swaziland.
D’après les sources concordantes en provenance des journaux swazis, ces 68 jeunes filles se rendaient à Mbabane pour faire des démonstration à torse nue devant Sa majesté roi Mswati III pour que ce dernier choisisse sa 16ème femme, jeune, belle et vierge.
Soulignons que le lieu de cet horrible accident a été encerclé par un imposant nombre de policiers et le roi Mswati 3 très en colère de perdre sa 16ème femme, a décrété 2 jours de deuil national.