Bujumbura, le 16 septembre 2016 (Net Press). Ce matin, des éléments de la police ont procédé à une fouille-perquisition dans le quartier de Mutanga Nord, de la zone Fihosha dans la mairie de Bujumbura. Parmi les ménages fouillés, l’on peut noter un ménage pas comme les autres puisqu’il s’agit de celui de … Bernard Busokoza, parlementaire et ancien premier vice-président de la République.
Ce dernier fait partie des politiciens qui sont recherchés par la justice burundaise, accusés d’avoir fomenté un coup d’Etat en date du 13 mai 2015. Il est depuis plus d’une année en exil en Belgique où il est sous mandat d’arrêt international, ce qui signifie que son domicile a été fouillé en son absence.
Mais au-delà de ces poursuites judiciaires, l’on devra savoir qu’un ancien vice-président de la République, tout comme le numéro un d’ailleurs, jouissent d’une immunité liée à leurs fonctions exercées, que l’on ne peut pas balayer d’un revers de la main qua on veut la stabilité d’une république.
Si de par le passé les fouilles-perquisitions s’opéraient dans des ménages des citoyens ordinaires, l’on constate que depuis un certain temps, elle se fait de plus en plus chez des gens d’un certain rang social et la tendance est de se poursuivre toujours vers les hautes sphères du pays. u, c’était des fouilles dans des ménages des sous-officiers, des officiers et des fonctionnaires de l’Etat avec un summum chez Mathias Sinamenye, ancien ministre du plan, des finances et deuxième vice-président de la République.
Aujourd’hui, la fouille concerne le ménage d’un autre ancien vice-président, Bernard Busokoza, ancien premier vice-président et demain, ce pourrait être le tour de l’actuel premier vice-président de la République encore en fonctions, Gaston Sindimwo, de l’actuel premier vice-président ou président de l’assemblée nationale, Agathon Rwasa ou Pascal Nyabenda, pourquoi pas celui du président de la République.
En date du 10 mai 1994 lors de l’investiture de Nelson Mandela en Afrique du Sud, il s’est rendu compte que le président sortant, Frederick de Clerck, était assis derrière tous les invités à ces cérémonies. Il demanda où se trouvait le président, et refusa que des cérémonies ne commencent avant que Frederick de Clerck ne soit assis devant ses yeux. Et quand Mandela prononça son discours, il glissa un passage qui n’a pas laissé les participants indifférents : « Respectez les anciens dirigeants, quelles que soient la façon et les circonstances dans lesquelles ils ont dirigé la chose publique ».
Burundi - Sécurité
Des fouilles et perquisition qui inquiètent les ex Fab
Bujumbura, le 16 septembre 2016 (Net Press). Actuellement les, ex-forces de l’armée burundaise sont inquiétées par des fouilles-perquisitions, voire à leur insu. Les cas illustrant cette affirmation sont qu’en date du 13 septembre 2016, les militaires et les policiers lourdement armés ont effectué des fouilles-perquisitions aux domiciles situés à la 8ème avenue en zone Musaga appartenant à deux officiers tutsi, en l’occurrence le major Cubahiro et le capitaine Etienne Kazoviyo, aujourd’hui en mission de maintien de la paix en Somalie et en République centrafricaine.
Des rumeurs persistantes indiquent que le chef d’état-major de l’armée burundaise, le lieutenant general Prime Niyongabo ainsi que le chargé des renseignements à l’état-major de l’armée burundaise seraient derrière ces traques et auraient fomenté un faux coup d’état contre le président Nkurunziza pour contraindre les ex Fab Tutsi à prendre le large ou les emprisonner. Les mêmes informations pointent du doigt le Lieutenant général Prime Niyongabo comme ayant organisé une réunion en discrétion avec les hauts gradés de l’armée issues de la rébellion, les alarmant que le Burundi est au bord d’une imminente attaque et d’un probable coup de force.
Pour s’enquérir de cette situation, la rédaction s’est entretenue à ce sujet avec le porte-parole de l’armée burundaise, le colonel Gaspard Baratuza. D’emblée, il rejette en bloc toutes ses accusations et tout en soulignant que les rares ex fab sur qui s’éveillent des soupçons sont fouillés pour des raison d’enquête.
Burundi - Diplomatie
Une visite de courtoisie qui rappelle
Bujumbura, le 16 septembre 2016 (Net Press). Le secrétaire exécutif de la conférence internationale de la région des grands lacs, Zacharie Maburi Mwita, a effectué ce mercredi une visite de courtoisie au président de la République Pierre Nkurunziza ce mercredi le 14 septembre 2016. Selon un communiqué rendu public ce vendredi le 16 septembre 2016, leur entretien était centré sur le besoin global de la paix, de la stabilité dans la région des grands lacs ainsi que de l’intensification des dialogues mutuels en vue d’atteindre cet objectif.
De son côté, le président Nkurunziza a rassuré le secrétaire exécutif que le gouvernement burundais va participer aux dialogues en cours et sous la médiation de la communauté est africaine. Zacharie Mwita a rassuré au président Nkurunziza qu’il va favoriser les bonnes relations diplomatique entre les états membres, ce qui constitue un droit primordial en vue d’atteindre la paix, la sécurité, la stabilité et le développement dans toute la région des grands lacs.
Burundi - Education
Une école d’excellence dans les pleurs
Gitega, le 16 septembre 2016 (Net Press). Le recteur du lycée d’excellence notre dame de sagesse de Gitega, l’abbé Elie Sakubu, a indiqué que l’état de santé financier de son école est moribond.
Selon lui, l’école doit faire face à des difficultés liées à la prochaine rentrée scolaire, notamment un manque criant des livres. L’établissement dispose uniquement de 100 matelas en bon état qui vont accueillir plus de 600 élèves, c’est-à-dire que chaque matelas va abriter 6 élèves, poursuit la même source. L’école doit à ses fournisseurs des vivres d’une valeur de plus de 100 millions de nos francs et à l’approche de la rentrée scolaire le lycée n’a pas encore reçu de subsides.
L’abbé Elie Sakubu lance un appel vibrant au ministère ayant l’éducation dans ses attributions ainsi que les bienfaiteurs de contribuer énormément à la réussite de la prochaine rentrée scolaire.