Bujumbura, le 12 novembre 2016 (Net Press). Alors qu’il voulait faire un reportage sur la comparution du commissaire Désiré Uwamahoro, le journaliste et directeur a.i. de la radio Bonesha, Léon Masengo, a vite été appréhendé par des policiers qui, semble-t-il, venaient d’être alertés par l’épouse du détenu.
Avec son confrère, ils ont été menottés et embarqués dans un Pickup, couchés sur le ventre, avec des policiers qui posaient sur eux leurs pieds jusqu’au siège du service national des renseignements. Arrivés sur place, ils ont été interrogés et ils ont eu l’impression que certaines autorités n’ont plus confiance aux journalistes, qu’elles les soupçonnent de collaborer avec leurs confrères en exil, mais aussi que certaines autorités ne veulent pas que les journalistes travaillent sur certains dossiers sensibles.
L’on doit reconnaître que les autorités du conseil national de la communication, Cnc, tout comme celles de la commission nationale indépendante des droits de l’homme, Cnidh, ont fait une intervention énergique pour que ces journalistes soient relaxés au bout de trois heures d’incarcération. Heureusement pour ces journalistes que le dossier s’est bien déroulé, ayant passé la nuit chez eux après ce désagrément.
Burundi - Sécurité
Encore une fois Bujumbura dans la collimateur de la Cpi
La Haye, le 12 novembre 2016 (Net Press). Les organisations de la société civile aujourd’hui en exil et la plateforme de l’opposition burundaise (Cnared) ainsi que le collectif belge pour la répression de crime de génocide et contre le négationnisme, se sont rassemblés devant le siège de la cour pénale internationale à la Haye au Pays Bas ce vendredi le 11 novembre 2016 en vue de demander que la justice soit faite par cette juridiction internationale pour les disparus et les morts assassinés depuis le printemps d’avril 2015.
Sur un chapitre, le commissaire de police, le major Désiré Uwamahoro qui était détenu depuis une dizaine de jours et dont très peu d’informations filtraient depuis son incarcération dans les enceintes du service secret burundais, qui été réputé sanguinaire, a atterri hier soir le 11 novembre 2016 dans la prison de Bubanza, sa province natale.
Pour rappel, Désiré Uwamahoro, qui appartient désormais au passé, est poursuivi dans le cadre d’une enquête de trafic de l’or en provenance de la république démocratique du Congo. Le suspect avait fait venir un homme d’affaires d’origine syrienne vivant au Koweït et lui avait promis de l’or en provenance de la République démocratique du Congo en lui signifiant que la cargaison devrait transiter à l’aéroport international de Bujumbura.
La victime a passé un mois à Bujumbura dans un hôtel et sous la garde des agents de la police anti-émeute commandé à l’époque par Désiré Uwamahoro. L’homme d’affaires aurait versé plus de 150 mille dollars sans avoir eu son produit, poursuit la même qui indique que 7 autres personnes dont l’une habitant à Kamenge sont impliquées dans cette affaires d’escroquerie.
Une large opinion diverge sur son emprisonnement à la prison de Bubanza, l’une s’inquiète qu’il serait éliminé avant de livrer toutes les informations en rapport avec ce banditisme hors du commun ainsi que le plan de vol à main armée qu’il commanditait dans les institutions bancaires sans oublier les divers crimes commis à sa charge.
Une autre opinion va plus loin en indiquant que la prison de Bubanza est la seule place disponible pour sa sécurité dans sa bastion natale car des doutes planaient sur son élimination par les innocents qu’il a torturés et puis jetés dans diverses prisons du pays.
Burundi – Confessions Religieuses
Clôture de l’année du pardon décrété par le Saint Siège
Bujumbura, le 12 novembre 2016 (Net Press). Le pape François a décrété dès l’an passé une année du pardon qui devait prendre fin en ce mois de novembre 2016. Tout au long de cette période, plusieurs activités ecclésiastiques ont été réalisées et elles étaient ponctuées par une cérémonie consacrée à passer dans la porte sainte deux paroisses, cathédrale Regina Mundi et la paroisse Mont Sion de Gikungu à Bujumbura.
Ce matin, selon des informations concordantes, c’était la dernière fois que des chrétiens passent par cette porte sainte. Les cérémonies ont eu lieu à la cathédrale Regina Mundi, pilotées par le curé de la paroisse, Félix Fupi, sous la supervision du n° 1 de l’archevêché de Bujumbura, Mgr. Eva riste Ngoyagoye. Il s’agissait de se mettre à genoux sur un tapis qui se trouve devant une porte de la cathédrale, d’y passer quelques secondes pour adresser ses prières à Dieu et d’entrer à l’église où l’on était invité à prier dans le silence.
Aujourd’hui, il y avait plusieurs hautes autorités comme le deuxième vice-président, Joseph Butore et son épouse, le président de l’assemblée nationale et son premier vice-président, respectivement Pascal Nyabenda et Agathon Rwasa ainsi que d’autres grandes personnalités, dont des journalistes.
Profitant de cet attroupement des hautes autorités de ce pays, l’archevêque de Bujumbura, Mgr. Evariste Ngoyagoye, qui était visiblement l’homme le plus heureux en ce moment, a célébré une messe en bonne et due forme après cette cérémonie. Mais avant cela, le curé de la paroisse, Félix Fupi, un des prêtres émergeants, a aidé les fidèles à prier pour eux-mêmes et pour les réalisations du pape François.
Burundi - Usa – Justice
Donald Trump inquiété par la justice américaine
Washington, le 12 novembre 2016 (Net Press). Après une vague d’insurrections contre l’élection surprise du magnat de l’immobilier, le républicain Donald Trump, actuellement les dossiers chauds surgissent un peu partout, en l’occurrence 2 procédures qui sont en cours contre l’université Trump, l’une à New York et l’autre en Californie. Le procès va commencer le 28 novembre 2016, le juge Couriel est chargé de l’affaire. Le candidat Trump avait déclaré pendant la campagne que ce magistrat « un mexicain, ne pouvait être impartial ». le juge n’a pas répondu à une requête de la défense par un rapport au procès.
En Floride où le président élu possède des affaires, Donald Trump est notamment poursuivi pour licenciement abusif. En outre, des cas de diffamation sont en cours contre Donald Trump en personne ou contre quelques uns de ses conseillers auxquels s’ajoutent des affaires concernant les immeubles construits par Trump immobilier. Il ne faut pas oublier l’audit fiscal derrière lequel le candidat s’est abrité pour ne pas divulguer sa déclaration de revenus, plus de 75 affaires risquent d’empoisonner la Maison blanche car rien ne met un président à l’abri des poursuites judiciaires.