Bujumbura, le 7 décembre 2016 (Net Press) . Très tôt ce matin, des policiers ont fait irruption dans le quartier de Jabe, de la zone de Bwiza en commune Mukaza afin d’y opérer une fouille-perquisition. Selon des habitants de ce quartier, les policiers toquaient systématiquement sur toutes les portes avant d’entrer.
Selon des informations en provenance de ce quartier, les policiers n’avaient pas de mandat pour cette activité, mais les habitants ont tout de même laissé faire pour ne pas avoir d’ennuis. Après la fouille, ils n’ont rien trouvé de compromettant et les mêmes policiers, pour sauver la face, ont demandé des cahiers de ménage.
A cette requête bien précise de la police, les habitants de ce quartier se sont sentis coincés car la plupart de ces cahiers n’avaient pas la signature du chef de quartier. Le policier qui menait cette fouille a indiqué aux habitants qu’il s’agit de la négligence le fait qu’ils n’ont pas encore fait signer le cahier alors que le chef de quartier vit avec eux. Il leur a remis ces cahiers mais il a mis en garde celui ou ceux qui ne l’auront pas fait à la prochaine occasion.
Burundi – Médiation – Sécurité
Le médiateur Mkapa dans nos murs
Bujumbura, le 7 décembre 2016 (Net Press) . Le médiateur dans la crise politico-sécuritaire Benjamin William Mkapa est attendu à Bujumbura dans l’après-midi de ce 7 décembre 2016. Dans cette visite de trois jours, il devra rencontrer le président de la République, l’ancien président Domitien Ndayizeye, des leaders des partis politiques, des associations de la société civile. Au cours de cette visite, il est également prévu que le médiateur suive lui-même le dialogue interne qui se tiendra à l’intérieur du pays.
C’est cette même participation à ce dialogue qui pousse l’opposition à ne plus accorder beaucoup de crédibilité au médiateur. Pour elle, Benjamin Mkapa a déjà montré son penchant pour une partie des négociateurs, en l’occurrence le régime de Bujumbura, ce qui fait dire à bon nombre d’entre eux qu’ils n’attendent rien de cette médiation d’autant plus que d’après les premières informations, il sera entièrement entouré par des gens proches du parti au pouvoir pendant ces trois jours de séjour dans le pays.
Burundi – Incendie
Une pharmacie du centre-ville prend feu
Bujumbura, le 7 décembre 2016 (Net Press) . C’est ce matin que des habitants du centre-ville, tout près de l’ancien marché central de Bujumbura, ont vu de la fumée qui se dégage d’une maison abritant une pharmacie dénommée Apteka. Les propriétaires de cette maison de vente des médicaments n’étaient pas encore au bureau, ce qui a fait que la maison a pris feu sans qu’il n’y ait personne pour essayer d’éteindre. Selon des informations recueillies sur place ce matin, cette pharmacie appartiendrait à une dame du nom de Félicitée Ndikumazambo, qui doit être malheureuse car elle n’a pu rien sauver.
Une autre maison qui était à côté a également pris feu et comme la première, celle-ci n’a pas pu non plus être sauvée de l’incendie. Les premiers qui sont arrivés sur les lieux indiquent que l’origine de l’incendie pourrait être un court-circuit, raison pour laquelle à un certain moment, l’électricité de la Régidieso a été coupée, ce qui pourrait avoir été la stratégie de cette entreprise pour limiter des dégâts.
Burundi – Droits de l’Homme
Violences faites aux femmes et aux filles sous diagnostic
Bujumbura, le 7 décembre 2016 (Net Press) . Dans l’après-midi de ce 7 décembre 2016, l’association des femmes juristes organise une table ronde dans le cadre des 16 jours d’activisme contre les violences faites aux femmes et aux filles sur le thème « Orangeons le Burundi, investissons dans l’éradication des violences faites aux femmes et aux filles.
Cette rencontre est organisée avec le concours de l’office du haut-commissaire des Nations Unies aux droits de l’Homme au Burundi ainsi que l’ambassade de France. Comme le montre un agenda des activités qui commencent à 14 heures, il y aura d’abord une projection du film : « L’homme qui répare les femmes, la colère d’Hippocrate », de Thierry Michel et de Collette Braeckman. Cet homme n’est autre qu’un médecin congolais du nom de Mukwege, internationalement reconnu comme celui qui répare des milliers de femmes violées depuis 20 ans à l’est de la République démocratique du Congo.
Cette projection sera suivie d’une conférence sur la « Loi récente contre les violences basées sur le genre au Burundi » qui sera présentée par Mme Sonia Ndikumasabo, présidente de l’association des femmes juristes au Burundi. Sera suivie par « Le rôle stratégique de l’union africaine dans la lutte contre les violences faites aux femmes et aux filles » qui sera animée par Mme Oumy Cantome Sarr, coordinatrice des observateurs des droits de l’homme de l’Union africaine. Ce sera également le tour de « L’approche comparative de deux lois sur les violences basées sur le genre » dispensée par Mme Aminata Kebe, cheffe de l’unité de protection à l’office du haut-commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme au Burundi.
Il y aura aussi un exposé sur « Présentation du cadre légal international de lutte contre les violences basées sur genre qui sera fournie par un membre de l’Onu Femmes. Vers 17h30’, il y aura débat et échanges dans la salle avant les conclusions de M. Patrice Vahard, représentant du haut-commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme au Burundi, à 18 heures.