Cibitoke, le 19 janvier 2017 (Net Press) . Joseph Maniragaba, âgé de 49 ans, de la colline de Maramvya, zone Buhoro, commune de Mabayi, dans la province de Cibitoke, a été décapité ce mercredi soir vers 18 heures, le 18 janvier 2017, les mobilités de son assassinat ne sont pas encore connues.
Veuf et père de 6 enfants, il a été ligoté avant d’être tué et son entourage indique qu’il était en bons termes avec tout le monde. Les auteurs de ce massacre ne sont pas encore identifiés et l’administration locale demande aux populations de ne pas se faire justice. Au moment où les membres de sa famille demandent qu’il y ait une enquête pour que les coupables répondent devant la justice, des voisins se plaignent du fait que la justice populaire existe là où il y a absence de la justice de l’Etat. Ils demandent qu’elle manifeste sa visibilité pour que de tels crimes, qui ont tendance à augmenter, cessent dans cette province En moins d’une semaine, deux autres personnes ont été sauvagement assassinées dans cette commune.
Sur un autre chapitre, dans Kirundo, il s’observe 4 barrières menant vers la frontière burundo- rwandaise où les membres de la ligue des jeunes Imbonerakure (le parti présidentiel ) traquent tous les passants en provenance du pays de Paul Kagame. Selon des sources administratives, ces Imbonerakure font la tâche de détecter les probables suspects qui viennent perturber la paix et la tranquillité du Burundi, de plus que la police .
Burundi - Droits de l’Homme
Des réactions contre la radiation des avocats burundais se poursuivent
Genève, le 19 janvier 2017(Net Press) . L’observatoire pour la protection des défenseurs des droits de l’homme (partenariat Omct - Fidh) s’insurge contre la décision de la cour d’appel de Bujumbura de radier définitivement du barreau de Bujumbura les avocats Armel Niyongere, Vital Nshimirimana et Dieudonné Bashirahishize. Il condamne également la suspension pour un an de Lambert Nigarura ainsi que son interdiction de siéger au conseil de l’ordre pendant cinq ans.
Pour cet observatoire, la décision fait suite à la participation des quatre défenseurs à la session d’examen du Burundi par le comité contre la torture (Cat) des Nations Unies. En effet, ils avaient tous participé à la production du rapport alternatif soumis au Cat sur la pratique généralisée de la torture au Burundi avec l’appui de l’Omct. Ils sont donc accusés de "participation à un mouvement insurrectionnel", de "tentative de coup d’Etat", de "trafic d’images" et de "prise de position en violation des règles déontologiques".
Cependant, l’ordre des avocats avait, en date du 29 septembre 2016, analysé la demande de radiation transmise en date du 29 juillet 2016 par le procureur général près la cour d’appel et l’avait trouvée "non fondée" avant de la classer sans suite. Gerald Staberock, secrétaire général de l’Omct, trouve que "sanctionner des avocats pour leur participation dans les mécanismes onusiens est aussi indigne qu’absurde car l’implication de la société civile est un fondement du système et une garantie de son efficacité", avant d’ajouter que cela est une démonstration que la justice burundaise n’est pas indépendante.
Burundi - Somalie - Sécurité
Le probable retrait des contingents en somalie quel impact ?
Bujumbura, le 19 janvier 2017 (Net Press) . Bujumbura parle d’impact négatif sur le retrait des troupes burundaises en Somalie car les militaires burundais sont payés un salaire de misère au Burundi. Nos hommes avait placé un espoir de se construire une maison après leur mission de maintien de la paix en Somalie et selon des sources sous couvert d’anonymat, l’envoi de ces soldats en somalie était emmaillé de beaucoup d’irrégularités car certains s’endettaient pour payer un pot de vin gravitant autour de 3 millions de nos francs afin de s’envoler pour Mogadiscio, ce qui risque d’agrandir des mécontentements au sein du milieu très délicat pour la survie de Bujumbura.
Serait –il une discorde qui trahit ?
Bon nombre de gens parlent d’une discorde entre l’Union européenne et le gouvernement burundais sur le versement des salaires des militaires en mission de maintien de la paix en Somalie. Dans l’entendement de l’Union européenne, le versement des salaires sur le compte du gouvernement est considéré comme une aide directe sous une autre facette à Bujumbura en pleine sanction économique de la part de l’union. Bujumbura considère que transiter les salaires des soldats burundais en mission de maintien de la paix en Somalie sur leurs comptes peut faire en sorte que les militaires ne soient plus fidèles au commandement de Bujumbura.
Une large opinion considère que ce duel a trahi les soldats burundais souvent victimes des attaques des terroristes El Shabab et qui risquent de rentrer main bredouille à cause des politiques. La même opinion lance un appel au gouvernement burundais de laisser l’Union européenne verser les salaires des soldats sur leurs comptes pour éviter des mécontentements qui risquent de s’alourdir dans tous les coins .
Burundi - Gambie – Politique
Yahya jammey entre le marteau et l’enclume
Banjul, le 19 janvier 2017 (Net Press) D’après la voix de l’Amérique, le président gambien qui a juré sur tous les toits qu’ il ne va pas céder le pouvoir au président élu Adama Barrow ce 19 janvier 2017 est entre le marteau et l’enclume.
Le chef d’état-major de l’armée gambienne, le général Ousmane Badjie qui était fidèle à Yahya Jammeh, a assuré dans la soirée d’hier qu’il n’ordonnerait pas à ses hommes de résister en cas d’intervention des troupes de la communauté des états de l’Afrique de l’ouest.
Selon une source partagée par la radio du monde, l’armée de l’air nigériane a annoncé avoir envoyé 200 hommes et des avions de guerre au Sénégal dans le cadre du mandat ouest africain conféré à Abuja pour chasser Yahya Jammeh au pouvoir. Dans la même foulée, des colonnes de l’armée sénégalaise ont pris la direction de la frontière avec la Gambie « nous sommes en train d’avancer vers la Gambie pour chasser Yahya Jammeh",a déclaré une source militaire à Dakar avant d’ajouter « nous nous sommes bien préparés, il va connaitre le même sort que l’ancien président ivoirien Laurent Koudou Gbagbo". Les habitants du village de Diouloulou et de Ziguinchor dans le sud du Sénégal indiquent qu’ils ont vu les mouvements des troupes vers la frontière depuis minuit.
Une médiation du président mauritanien à choux blanc
Le président mauritanien s’est entretenu vers minuit avec le Yahya Jammeh pour tenter de le convaincre de remettre le pouvoir, une médiation à choux blancs. Dans l’aube de ce jeudi, il a atterri sur Dakar pour s’entretenir avec le président sénégalais Macky Sall et le président gambien élu Adama Barrow en discrétion. Toujours sur le même chapitre, Yahya Jammeh a suspendu l’investiture d’Adama Barrow au moment où nous mettons sous presse, Banjul est devenu ville morte, un déploiement des militaires s’observe dans tous les coins de la capitale.
A la demande du Sénégal, le conseil de sécurité de l’Onu s’est réuni ce mercredi à huis clos pour examiner la crise gambienne et il se réuni de nouveau pour adopter une déclaration réaffirmant l’exigence que Yahya Jammeh cède le pouvoir.